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Ce que Winston Liu a trouvé dans le Falun Gong, c’est un ensemble d’exercices et de principes qui lui ont permis non seulement de cultiver l’équilibre intérieur, mais aussi de combler un vide dans son cœur.
Enfin, il y avait un sens et un but qui transcendaient la routine de son existence vaine.
Alors que la discipline spirituelle se propageait à travers le pays, répandant partout sa lumière, l’ombre grandissait également, gagnant jalousement le cœur et l’esprit de ceux qui n’étaient en aucun cas prêts à céder le pouvoir.
Cette ombre se projetterait rapidement sur les parcs ensoleillés où le Falun Gong était pratiqué en plein air et la liberté avec laquelle les pratiquants effectuaient leurs exercices vers la paix intérieure serait éclipsée par la peur
Bien que M. Liu soit à l’abri de la persécution qui se poursuit depuis des années à l’encontre des pratiquants de Falun Gong en Chine et qu’il soit aujourd’hui ingénieur chimiste à Greenville, en Caroline du Nord, ce dont il dit être actuellement témoin aux États‑Unis n’est pas sans rappeler ce qu’il a fui, et c’est pourquoi il a décidé de raconter son histoire.
M. Liu a commencé le Falun Gong après avoir vu les effets bénéfiques que la discipline spirituelle apportait à sa petite amie. Celle‑ci émanait un bien‑être très impressionnant et lui‑même voulait connaître cet apaisement.
Après avoir lu le livre principal, Zhuan Falun, il a été particulièrement « touché par ces principes et ces enseignements reposant sur la vérité, la compassion et la tolérance ».
« Avant de pratiquer le Falun Gong, comme beaucoup de Chinois, ma vie spirituelle était vide parce que le Parti communiste chinois a détruit toutes les valeurs culturelles et traditionnelles, alors quand j’ai découvert ces enseignements sur la façon d’être une personne bonne, plus responsable envers moi‑même et les autres, j’étais très enthousiaste », confie M. Liu à Epoch Times. « Une fois pratiquant, je suis devenu plus gentil, plus énergique, et j’ai atteint la paix intérieure. »
Le Falun Gong, une discipline fondée par Li Hongzhi au début des années 1990, est ancrée dans les traditions bouddhistes et taoïstes.
Ses deux composantes sont le travail sur soi par l’étude d’enseignements moraux, et une série d’exercices lents de méditation.
Au début des années 1990, raconte M. Liu, le PCC ouvrait son marché au monde et faisait montre de tolérance. Il avait renoncé à surveiller trop rigoureusement les pratiques culturelles autrefois interdites. C’est ce qui a permis au Falun Gong de voir le jour et de se répandre librement dans toute la Chine.
« Parce que cela reposait sur des enseignements traditionnels et des valeurs [anciennes], c’est devenu très populaire en étant immédiatement été accueilli par tout le monde. »
Mais cela n'allait durer qu’un temps.
Un rapport intitulé The Battle for China’s Spirit [La bataille pour l'esprit de la Chine, ndt.] de Freedom House, a attiré l’attention de M. Liu. Le rapport énumère les raisons pour lesquelles le PCC a soudain considéré le Falun Gong comme une menace, la première étant sa popularité.
« En 1999, le nombre de pratiquants de Falun Gong atteignait les 70 à 100 millions, c’est le chiffre que le PCC a publié au premier semestre de 1999 sur la base de sa surveillance très étroite », explique M. Liu.
En d’autres termes, les pratiquants de Falun Gong étaient plus nombreux que les membres du PCC, au nombre de 63 millions à l’époque, et cela ne manquait pas d’être problématique.
« La deuxième raison est que le Falun Gong encourage à vivre dans la vérité, la compassion, l’harmonie, la tolérance, alors que le PCC pousse [les gens] à vivre dans le matérialisme, [à cultiver] un nationalisme extrême et à s’engager dans des luttes politiques », poursuit M. Liu. « Le fondement du PCC, c’est qu’il faut lui être loyal. Il transforme l’harmonie d’une communauté en hostilité, en haine et en lutte. »
Par ailleurs, précise M. Liu, le Falun Gong est totalement informel. Il n’y a pas besoin d’y adhérer officiellement, il n’y a aucune liste de membres, etc.
« Depuis que le PCC a pris le pouvoir en 1949, il a [toujours] surveillé de près les associations », explique M. Liu. « Ils voulaient créer des filiales internes du PCC dans toutes les associations civiles, y compris le Falun Gong, sauf que c’est contraire aux principes du Falun Gong. »
Vivre dans la peur
En conséquence, entre 1996 et 1999 un début d’oppression a vu le jour et s’est mis à grandir, mais le Falun Gong pouvait encore être pratiqué dans les lieux publics, raconte M. Liu. Pourtant certains responsables du PCC avaient une opinion favorable de cette discipline.
Le livre Zhuan Falun a été interdit en 1999 et les médias d’État ont alors lancé une énorme campagne de diffamation.
À l’époque, M. Liu est doctorant à l’université chinoise de Tsinghua. Sa fiancée deviendra sa femme un mois avant le début des attaques généralisées contre le Falun Gong.
« J’ai commencé à pratiquer en juin 1998, juste au moment où la plus grande chaîne de télévision de Pékin a diffusé des informations visant à diffamer le Falun Gong », raconte‑t‑il. « Les pratiquants ont fait un recours auprès de la chaîne, qui a ensuite rectifié ses informations et publié une déclaration. »
Les pratiquants de Falun Gong devaient continuellement implorer les responsables gouvernementaux et les médias pour qu’ils arrêtent leur oppression, se souvient‑il, ce jusqu’au 20 juillet 1999. Ce jour‑là, Jiang Zemin, le secrétaire général du Parti, lance officiellement une campagne nationale d’éradication du Falun Gong.
« Je me souviens encore des médias nationaux qui diffusaient leur propagande haineuse 24/7. Cette époque a vraiment été difficile pour nous. »
La campagne nationale inclut son université. Donc une propagande spéciale est déployée à l’intention des étudiants afin de les éloigner du Falun Gong.
« Je me suis souvent demandé : si un parti politique clame que les principes universels de vérité, compassion, tolérance, sont mauvais, alors qu’est‑ce qui est bon ? »
« En tant qu’êtres humains, nous devons insister sur les bonnes valeurs, et ne pas les compromettre au profit d’autres avantages. »
Pour de nombreux étudiants, la loyauté envers le PCC l’emporte sur la vérité des principes du Falun Gong, de l’autre côté, M. Liu voit des pratiquants se faire arrêter et ne jamais revenir. Ayant entendu dire que beaucoup d’entre eux sont torturés à mort, il « vit dans la peur ».
En janvier 2000, une responsable du PCC vient chez lui. Elle lui dit : « Viens avec moi, ne pose pas de questions. »
« Elle m’a emmené dans une auberge à 65 km de Pékin où ils prodiguaient des ‘cours’ de lavage de cerveau. »
Bien qu’ils ne soient pas des pratiquants, les responsables du PCC ont également fait venir ses parents, le but étant de « briser sa volonté ».
Parmi d’autres méthodes pour l’ « éduquer », ils amènent quotidiennement sa mère devant lui et la font pleurer.
« Ma mère est tombée malade et n’arrivait plus à dormir », se souvient‑il. « Les fonctionnaires du PCC n’ont proposé aucun traitement. Un fonctionnaire m’a dit que si je ne renonçais pas au Falun Gong, mes parents et moi resterions là pour toujours. »
Pour obtenir le traitement de sa mère, il renonce verbalement au Falun Gong, mais dans son cœur et dans son esprit, c’est loin d’être le cas.
Le 18 juin 2000, il est à nouveau détenu, cette fois pendant 38 jours, pour avoir tenu une bannière de soutien au Falun Gong lors d’une manifestation sur la place Tiananmen.
Puis, il écrit un article sur son expérience qui est publié sur le site Web des pratiquants de Falun Gong, minghui.org.
« Cela a irrité les autorités du PCC et le 1er janvier 2001, des policiers ont fait irruption dans mon appartement, nous ont enlevés, ma femme et moi, et nous ont emmenés dans un centre de détention. »
Il est accusé d’avoir publié et diffusé des informations sur le Falun Gong sur Internet.
« À la fin du procès, j’ai été condamné à 3 ans de prison, et ma femme à 12 ans. »
Le nombre d’années d’emprisonnement, explique M. Liu, est déterminé par la quantité d’informations diffusées.
Comme sa femme a participé à une campagne de lâcher de ballons contenant des informations sur le Falun Gong, ainsi qu’à des campagnes d’envoi massif de courriels qui ont touché un plus grand nombre de personnes, sa peine est plus lourde.
M. Liu subit diverses tortures physiques et mentales en prison. Vers la fin de sa peine, ses cheveux sont devenus gris et il est au bord de l’effondrement psychologique.
Un jour, il est soumis, avec 40 autres pratiquants, à un examen médical approfondi. Les gardiens leur expliquent que tout est normal.
Mais il découvrira plus tard, en 2006, qu’il a été ciblé pour un éventuel prélèvement d’organes, et que le PCC a mis en place un trafic d’organes fonctionnant grâce au prélèvement forcé d’organes sur des prisonniers de conscience.
« Je crois que si j’ai fait partie des donneurs d’organes involontaires, j’aurais pu être tué à n’importe quel moment si mes caractéristiques physiques avaient correspondu à celles d’un patient qui cherchait un organe. »
Après avoir purgé sa peine de trois ans, il retourne à l’université Tsinghua où il obtient une maîtrise en ingénierie thermique en 2005.
Sa femme reste en prison pendant dix ans, et plus tard, en 2014, ils décident de divorcer.
« Elle n’a pas pu obtenir de passeport pour me rejoindre, alors elle m’a simplement dit : ‘Tu dois juste poursuivre ta vie.’ »
« Sur environ 15 ans de mariage, nous avons été ensemble moins d’un an. »
« Le sentiment de toucher la liberté »
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L’occasion se présente d’aller étudier à l’Université de Calgary dans le cadre de son doctorat grâce à une bourse, mais pour s’y rendre et se sortir des griffes du PCC, il doit manœuvrer.
« Je n’avais vraiment aucune confiance dans le fait que le PCC me laisserait partir. »
Il achète ses billets d’avion auprès d’une compagnie japonaise et non chinoise, mais il n’emporte pas seulement ses bagages, mais aussi la peur.
« J’étais une personne ciblée. C’était un climat hostile, donc j’étais nerveux jusqu’à ce que j’atterrisse. »
Il n’a sur lui aucun matériel lié au Falun Gong et évite de parler pour ne pas attirer l’attention.
À chaque contrôle de passeport, ses nerfs sont soumis à rude épreuve.
Lorsqu’il atterrit finalement, il pousse un soupir de soulagement.
Le moment est venu pour lui de dire au revoir, non seulement à la peur, aux agressions et au harcèlement incessant, mais aussi à sa famille.
À ses proches en pensée, il déclare : « Je suis désolé de quitter le pays. S’il vous plaît, prenez soin de vous. »
Le jour où il est accepté comme réfugié s’accompagne de pleurs intenses, il va enfin être en sécurité et devenir un citoyen canadien.
Un dimanche matin, il tombe sur une scène qu’il n’avait pas vue depuis des années. Des pratiquants de Falun Gong s’exerçant publiquement dans un parc de Calgary, à nouveau ses yeux se remplissent de larmes.
« C’était le sentiment de toucher la liberté. Ils pratiquaient si librement et si paisiblement. C’était comme si j’étais arrivé sur une autre planète. »
Pendant son séjour à l’Université de Calgary, il obtient son deuxième master en génie chimique avant de s’installer dans le Wyoming en 2012, puis plus tard en Caroline du Nord.
Une ombre familière
Depuis qu’il est en Amérique, M. Liu affirme qu’il y a des tendances « inquiétantes » et celles‑ci lui rappellent la façon dont le PCC manipule la société en Chine.
La théorie critique de la race, la cancel culture, le dé-financement du mouvement policier et la censure des médias américains, voilà autant de manœuvres qui, selon lui, profitent directement au PCC,.
« La théorie critique de la race vise à cliver les gens et les encourage à se haïr. C’est une ruse du régime communiste pour établir son pouvoir et son contrôle sur les populations. »
La TCR est une philosophie marxiste et à ce titre elle déclare que la société repose sur une lutte des classes entre oppresseurs et opprimés. Dans la configuration de la TCR, les oppresseurs sont les Blancs et les opprimés sont toutes les autres races.
Une autre méthode de l’idéologie communiste consiste à détruire les familles, ce qui a été fait, dit‑il, pendant la révolution culturelle, lorsque Mao Zedong a annoncé qu’il fallait mettre fin aux « quatre vieilleries », à savoir les « vieilles idées », la « veille culture », les « veilles coutumes » et les « veilles habitudes ».
« J’ai repéré des similitudes avec la cancel culture, car celle‑ci encourage cette même idéologie qui prône le renversement de la culture, de la tradition, des fondateurs et des principes du pays. »
« Généralement, les valeurs traditionnelles comprennent les normes morales qui maintiennent la société en harmonie. »
L’idéologie communiste exige la loyauté, rappelle‑t‑il, ce qui laisse peu de place aux croyances spirituelles.
« Le régime communiste veut toujours que les gens adorent le régime communiste, pas Dieu, et il n’encourage pas non plus les gens à croire en une constitution. Une constitution dans un pays communiste n’est qu’un morceau de papier qui peut être révisé selon les besoins. »
M. Liu pense qu’il y a une manipulation pour orienter la pensée contre la police, pour la démanteler, le but étant de s’en débarrasser, car elle reste fidèle à la Constitution, et de la remplacer par une force armée qui sera loyale à un nouveau gouvernement.
M. Liu précise que toutes ces similitudes font remonter à la surface « de très mauvais souvenirs ».
Il y a aussi la censure dans les médias, poursuit‑il, en rappelant que la persécution du Falun Gong ne reçoit aucune couverture médiatique.
« Au début de la persécution, les médias occidentaux en parlaient régulièrement », dit‑il, faisant référence au journaliste du Wall Street Journal Ian Johnson, qui a remporté le prix Pulitzer 2001 pour sa couverture de la persécution.
Depuis lors, la façon dont le Falun Gong est couvert par les médias américains a radicalement changé, et de nombreuses plateformes se font l’écho de la « propagande haineuse » du PCC.
Les médias sont devenus saturés de journalistes progressistes qui s’autocensurent et dont les idéologies vont à l’encontre des principes du Falun Gong.
« Ces histoires de victimes de la persécution du Falun Gong par le PCC ne sont pas utiles pour leur programme social, même si les pratiquants de Falun Gong n’ont jamais tenté d’imposer leurs opinions à quiconque. Les élites libérales considèrent les enseignements du Falun Gong et ses valeurs comme une menace pour leur plan. Quand j’ai réalisé cela, j’ai vraiment pris peur. »
Il pensait que tout cela appartenait au passé, mais des sentiments le ramenant au PCC émergent lorsqu’il entend les médias progressistes.
« Est‑ce qu’ils sont influencés par le PCC ? Je ne saurais le dire, mais je suis choqué par l’hypocrisie de cette culture d’élite. »
Une solution communautaire
Sous le « masque de l’agenda libéral », M. Liu redoute un programme visant à « contrôler totalement » les Américains.
Pour s’en libérer, les Américains doivent « faire campagne pour la vérité ».
« Il n’est pas facile de connaître la vérité parce que les médias big tech font tout pour confondre les gens. Ils déforment beaucoup de choses concernant ce qui se passent aux États‑Unis, et si vous essayez de dire la vérité sur les médias sociaux, vous êtes catalogué comme faisant de la désinformation. »
Les gens doivent s’unir et s’organiser, comme beaucoup l’ont fait en Chine avec des presses à imprimer clandestines malgré la peur de l’emprisonnement ou de la mort. C’est peut‑être, selon M. Liu, une stratégie efficace pour démanteler les faux narratifs diffusés de tous les côtés.
« Comme le peuple chinois était entouré de propagande anti‑Falun Gong, nous avons réalisé que la meilleure façon de contrer l’attaque du PCC était de faire en sorte que cela change à l’intérieur de la Chine. »
Les pratiquants de Falun Gong ont lancé la plus grande campagne d’information de l’histoire moderne en tant que résistance non violente à l’oppression du PCC, explique M. Liu. Il y a des pratiquants avec plus de 200.000 presses à imprimer clandestines qui produisent des dépliants, des brochures et autres qu’ils distribuent la nuit, « au prix d’énormes risques pour eux‑mêmes ».
Unsilenced, un film sur les étudiants de l’Université Tsinghua qui ont risqué leur vie pour révéler la persécution des pratiquants de Falun Gong par le PCC avec l’aide d’un journaliste de Chicago, est sorti en janvier et a été réalisé par le cinéaste canadien Leon Lee.
Ce film a attiré l’attention de la communauté internationale sur la persécution du Falun Gong, poursuit M. Liu.
La censure de l’Internet en Chine a été combattue par des pratiquants étrangers qui ont formé des équipes d’informaticiens pour mettre au point des logiciels qui ont « aidé des millions de personnes en Chine à franchir le pare‑feu du PCC ».
Pourquoi les Occidentaux devraient s’en préoccuper
Il y a plusieurs raisons concrètes pour lesquelles les Occidentaux ne devraient pas tolérer la persécution du Falun Gong par le PCC, déclare M. Liu. L’une d’entre elles étant que la persécution entraîne une corruption absolue du système médical chinois et celle‑ci aboutit à des prélèvements forcés d’organes ou à la dissimulation du Covid.
« Si l’Occident avait enquêté et demandé au système de santé chinois d’être plus transparent sur la question des abus de transplantation d’organes qui ciblaient le Falun Gong, il aurait su bien plus tôt pour l’épidémie de Covid‑19 en décembre 2019, et cela aurait pu sauver beaucoup de vies. Les Occidentaux traitent cette dissimulation [du Covid] comme une plaisanterie, mais nous les Chinois, nous savons tous que la dissimulation est la réponse typique du gouvernement communiste aux événements d’urgence civile et que c’est une violation des droits de l’homme. »
La Loi sur la protection du Falun Gong (le Falun Gong Protection Act)
Aujourd’hui, M. Liu raconte son histoire pour sensibiliser les gens aux abus du PCC, à sa nature et à son impact sur les Occidentaux, afin d’empêcher l’ombre d’obscurcir complètement les pays libres.
Il a assisté à une convention du GOP organisée pour les membres du Congrès américain de Caroline du Nord afin de les encourager à coparrainer le Falun Gong Protection Act, une loi qui « vise à mettre fin aux prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants de Falun Gong en Chine et à protéger les patients transplantés américains et la communauté médicale internationale de tout soutien involontaire à ce crime ».
Le projet de loi a été présenté par le représentant Scott Perry (Parti républicain‑Pennsylvanie) le 16 décembre 2021.
Winston Liu en 2020. (Avec l’aimable autorisation de Winston Liu)
Garder la foi en des temps difficiles
Grâce au Falun Gong, il dit qu’il est capable de regarder ceux qui le persécutent, lui et les autres pratiquants, non pas comme des ennemis, mais comme des malades qui ont été empoisonnés par la propagande du PCC.
Et dans ces moments difficiles de persécution, il s’interroge : « Comment puis‑je donner de la valeur à ma vie ? »
« Sous la tyrannie du régime communiste chinois, il y a deux options en tant que pratiquant de Falun Gong. La première est d’être un esclave du régime. Cela signifie effacer toute sa nature humaine et vivre sans dignité. C’est une façon de subsister que le PCC cherche à imposer à tous les Chinois depuis qu’il a pris le pouvoir. »
La deuxième option, explique‑t‑il, consiste à conserver la beauté intérieure de l’esprit humain, non touchée par les circonstances extérieures et éphémères et cultiver des valeurs traditionnelles comme la vérité, la compassion et la tolérance.
« La première solution me ferait vivre dans un monde intérieur sombre et égoïste ; la seconde me rend vraiment heureux intérieurement et me permet de vivre dignement », poursuit‑il. « Grâce aux enseignements du Falun Gong, j’ai pu apprécier la seconde option. »
Le corps physique mourra, certes, mais, grâce à la pratique, il sait que son périple intérieur se poursuivra encore.
« Quel est le sens de la vie ? Retourner à mon véritable moi. C’est la foi qui m’a permis de traverser les moments difficiles. »
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