Les pratiquants de Falun Gong de la région de Toulouse ont à nouveau installé leur stand d'information square Charles de Gaulle, le 20 octobre 2021.
Nombreux sont les passants qui se sont arrêtés pour lire l'information affichée, discuter avec les pratiquants et signer la pétition, y compris des sans domiciles qui voyant les panneaux sont spontanément venus signer.
Une personne s'intéressant depuis peu à la culture chinoise mais n'ayant jamais entendu parler du Falun Dafa ni de la persécution a dit avec un grand sourire après avoir signé la pétition : " C'est très bien que vous soyez là et ce que vous tous êtes en train de faire est très positif Merci. "
Deux jeunes filles, Paola et Sarah, ont examiné l'information sur les panneaux et ont été très touchées en apprenant la cruauté avec laquelle étaient traités différents groupes innocents,Tibétains, Chrétiens, pratiquants de Falun Gong et Ouïghours, en Chine, et l'une d'elles avait les larmes aux yeux. Elles sont allées signer la pétition condamnant la persécution.
Un homme à l'arrêt devant le panneau révélant le prélèvement forcé d'organes répétait abasourdi : " Ce n'est pas possible, ce n'est pas possible. " " Malheureusement si " lui a simplement dit un pratiquant et l'homme s'est aussitôt dirigé vers la table des pétitions pour signer.
Une personne trouvait incompréhensible qu'il y ait encore un parti communiste français, sachant a quoi mène le communisme. Une autre personne a formulé peu après le même commentaire. Une autre a raconté que son grand-père avait été gazé, non pas par les nazis mais par les communistes. Cela s'était passé en Pologne, à la frontière avec la Russie, pendant la période de la Seconde guerre mondiale.
Un monsieur est arrivé au stand assez en colère, et a demandé : " c'est quoi votre but là ? Je suis communiste et je suis contre la violence. Au PCF, nous luttons pour les droits des ouvriers. " " Nous sommes aussi contre la violence" a répondu un pratiquant, "nous dénonçons la persécution par le Parti communiste chinois. " L'homme s'est calmé rapidement et n'a pas cherché à argumenter davantage, semblant se rendre à l'évidence il est allé de lui-même signer la pétition. Il a pris aussi volontiers l'édition spéciale du journal Epoch Times.
De jeunes chinois sous le choc
Un groupe de cinq jeunes chinois s'est arrêté devant les affiches. Ils discutaient entre eux de ce qu'ils voyaient et lisaient sur les panneaux.
Une pratiquante chinoise s'est approchée d'eux qui ne semblaient pas d'accord avec ce qui était présenté, et a commencé à leur clarifier les faits,. Le groupe écoutait avec attention mais aussi avec beaucoup d'interventions et de questionnements.
C'était un choc pour eux. Ils ne pensaient pas que cela puisse exister en Chine.
Un pratiquant a abordé un des garçons chinois, mais il avait plutôt un avis négatif sur le Falun Gong et il a dit : " Vous croyez ce que les pratiquants du Falun Gong disent ?" Le pratiquant lui a alors parlé de sa propre expérience de la pratique de Falun Dafa et des nombreux témoignages de torture de pratiquants chinois. Deux autres pratiquants sont venus prendre part à la discussion qui s'est orientée plus sereinement vers les valeurs de vérité, bonté, tolérance.
Un jeune pratiquant vietnamien leur a dit : " Ici, je suis avec vous, on parle du PCC qui est mauvais. Il faut bien distinguer le PCC du peuple chinois. Je suis vietnamien et j'ai vécu la même chose au Vietnam, qui est aussi un régime communiste." Ces propos ont dissipé la tension dans le cœur des jeunes chinois qui ont ensuite écouté les explications des pratiquants sans les interrompre.
Ils ont finalement admis que la pratique était bonne, mais trouvaient encore que les affiches sur la persécution faisaient du tort aux chinois. Un pratiquant leur a dit que la plupart des gens hors de Chine faisaient bien la distinction entre le peuple chinois et le régime communiste et que c'était aussi très clair sur les panneaux et dans les conversations avec les gens.
Les jeunes gens sont partis soulagés de leurs inquiétudes et ont salué les pratiquants avec bienveillance. Ils sont revenus, peu après, pour lire calmement les dépliants.
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