(Suite de la1re partie)
Détenu deux fois dans un camp de travaux forcés
Wang était à peine rentré à la maison que la police a fait irruption.
"Ils m'ont emmené au poste de police de Lize avant même que j'aie le temps de prendre des nouvelles de ma famille. Dans l’après-midi du 23 janvier 2001, la veille du Nouvel An chinois, ils m'ont transféré au centre de détention de Binzhou. " a raconté Wang.
Le lendemain, la diffusion de la mise en scène des auto-immolations sur la place Tienanmen provoquait une onde de choc dans le pays tout entier. La police a forcé Wang à regarder le journal télévisé et a organisé une interview avec des journalistes du Bureau de la sécurité publique, qui lui ont demandé ce qu'il pensait des " auto-immolations".
" Comment cela pourrait-il être vrai ? a répondu Wang, expliquant que " le meurtre et le suicide sont absolument interdits dans la pratique du Falun Dafa, et notre Maître nous l'a expliqué très clairement. Si ces gens étaient de vrais pratiquants de Falun Dafa, ils ne se seraient jamais “auto-immolés”. Ce ne peut être qu'un canular soigneusement manigancé."
Les journalistes qui espéraient l’amener à calomnier Dafa pour promouvoir leur propagande, sont repartis découragés sans avoir obtenu ce qu'ils voulaient.
Wang n’a pas non plus signé l’avis de détention et a en conséquence été transféré, le 1er mars 2001, au camp de travaux forcés de Wangcun. Il y a été soumis à une torture incessante et à un travail forcé intensif.
Après deux ans et six mois de traitements inhumains, lui causant de graves dommages physiques et mentaux, il a finalement été libéré le 1er septembre 2003.
Traitement inhumain dans le camp de travaux forcés de Wangcun
Le 1er avril 2004, après avoir démissionné du Parti communiste chinois sous son vrai nom, Wang a été une fois de plus arbitrairement arrêté par la police. Envoyé une deuxième fois au camp de travaux forcés de Wangcun pour trois ans, il a été détenu de nouveau dans la division 8 où les pratiquants étaient soumis chaque jour à de longues heures d’un travail intensif, bien souvent jusqu’à deux ou trois heures du matin.
Afin de résister à la persécution cruelle, Wang a rédigé un rapport de six pages conformément aux " Lois et règlements sur la rééducation professionnelle "et à la " Loi sur le travail " formulés par le ministère de la Justice, et dans lequel il dénonçait le comportement illégal des policiers.
Wang est allé avec le rapport, signé pas plusieurs autres pratiquants de Falun Gong, au bureau de la division et l’a lu à voix haute au chef de la division et aux différents chefs d’équipe.
" Ils sont restés pendant un moment abasourdis avant de réaliser ce qui se passait. Le chef de division a hurlé pour me faire taire et ils m’ont traîné dans une autre pièce pour me punir brutalement. Ils m’ont bouclé en isolement pendant tout un mois. " s’est souvenu Wang.
…
Le 28 février 2006, le camp a affecté neuf détenus sans pitié à la division 8 pour mettre sur pied une " équipe de contrôle strict " afin d’aider les gardiens à torturer les pratiquants de Falun Gong. Le dernier jour de son isolement, Wang a été envoyé à l'" équipe de contrôle strict " pour y subir d’autres persécutions.
" Peu après avoir été amené à l’" équipe de contrôle strict ", il a vu y arriver six autres pratiquants de Falun Gong. Nous devions rester assis immobiles sur de petits tabourets pendant de longues heures chaque jour. Au moindre mouvement, ces brutes nous assaillaient de violents coups de poing et coups de pied, souvent jusqu’à ce que nos têtes saignent. "
" En été, la situation était particulièrement mauvaise. À force de rester assis sur les petits tabourets, les fesses de certains commençaient à suppurer. La chair pourrie collait à leur pantalon, leur causant une douleur atroce chaque fois qu’ils étaient forcés à s'asseoir."
Toute communication verbale entre eux était interdite sous peine de coups brutaux. Il était courant que des pratiquants soient blessés. Ils n’étaient pas autorisés à aller dormir avant 23h et devaient se lever à 4h pour une nouvelle journée de persécution. L'"équipe de contrôle strict" était l'endroit le plus impitoyable du camp de travail, où les pratiquants étaient soumis à des tortures et des souffrances sans fin.
Wang refusant de coopérer avec la perversité et de renoncer à sa croyance, était souvent menotté et suspendu par la police malveillante. Trois jours avant sa libération, il l’ont remis en isolement, ce jusqu'à la dernière minute.
Souffrance de sa famille
La famille de Wang a également beaucoup enduré, notamment sa femme. Pendant sa détention dans le camp, la police se rendait souvent à son domicile pour harceler et intimider sa famille.
Sa femme était institutrice, mais, en raison des convictions de Wang elle a été contrainte d'arrêter de travailler. Pendant les années qui ont suivi, le tourment mental continuel a eu de sérieuses répercussions sur sa santé et elle a développé une grave maladie cardiaque. Elle a dû rester alitée pendant près d’un an.
À l’époque, leur fille était au collège et avait obtenu jusque là d'assez bons résultats. Mais en raison du stress mental excessif, elle n’arrivait plus à se concentrer sur ses études et ne faisait plus aussi bien qu'avant aux examens. Elle a ainsi perdu la possibilité d'aller à l'université. Son professeur principal a eu beaucoup de peine pour elle, qui était une de ses élèves les plus prometteuses.
"Au cours des vingt et une dernières années, le Parti communiste chinois n'a jamais arrêté la persécution. Les pratiquants de Falun Gong et leurs familles ont subi une répression d’une cruauté rarement vue dans l'histoire de l'humanité. "
" En tant qu'artiste, j'aurais dû bénéficier d'un bon environnement pour travailler, mais pour avoir refusé de dénoncer ma croyance en “Vérité-Bonté-Patience”, j'ai été brutalement persécuté par le régime et j'ai dû interrompre ma carrière de calligraphe et de peintre. "
Ce n’est qu’en 2007, après avoir retrouvé sa liberté que Wang a repris la peinture et la calligraphie. Son art est redevenu populaire et a également permis à beaucoup de gens d’un statut social élevé d'apprendre comment les pratiquants de Falun Gong étaient brutalement persécutés, et beaucoup d’entre eux ont même démissionné du Parti communiste chinois et de ses organisations affiliées.
Continuer de dénoncer la persécution à l'étranger
En novembre 2012, après avoir assisté à un événement d'échange culturel sino-américain aux États-Unis, Wang a choisi d'y rester et a demandé l'asile politique. Il a alors continué de dénoncer la persécution brutale des pratiquants de Falun Gong à travers son expérience personnelle.
Le 20 juillet 2019, Wang a pris la parole pour pour dénoncer la persécution dans la région de la baie de San Francisco |
" Cela fait déjà neuf ans que je suis aux États-Unis, le temps a passé en un clin d'œil. Au cours de ces neuf dernières années, j'ai passé beaucoup de temps à faire les exercices de Falun Gong et à clarifier la vérité aux gens devant le consulat chinois à San Francisco. J’ai aussi enseigné la pratique du Falun Gong dans un centre culturel et nous avons progressivement établi un site de pratique régulièrement fréquenté par plus d’une dizaine de personnes. En progressant dans ma cultivation, j'ai recommencé à m'intéresser à la calligraphie et à la peinture, et j’ai créé plusieurs calligraphies et peintures traditionnelles. "
Voici quelques unes des œuvres récentes de Wang Jianzhong :
Wang qui a passé trois mois à peindre "Le ciel détruit le Parti communiste chinois et le démon rouge se désintègre " espère que de plus en plus de gens pourront voir clairement l’inhumanité du Parti communiste chinois et son effondrement imminent, et s’en dissocieront le plus tôt possible.
Traduit de l'anglais
Version anglaise :
http://en.minghui.org/html/articles/2021/2/4/190253.html
Version chinoise :
http://www.minghui.org/mh/articles/2021/1/16/418595.html
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