Wall Street spécule pendant que l’Amérique brûle

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La collaboration, le soutien et la dépendance des géants de Wall Street à l’égard du PCC valent-ils la perte de nos droits et de nos normes, l’effondrement de l’économie, l’effondrement des systèmes de soins de santé ? (Image : S B / Pixabay)


La propagation du virus du PCC (Parti communiste chinois) a entraîné une vague de destruction mondiale et contraint les pays à réexaminer en profondeur leurs relations avec le régime du PCC. Les États-Unis ne font pas exception. Du fait de ce régime, le monde entier est tombé du jour au lendemain sous l’emprise dévastatrice du verrouillage communiste : restriction des déplacements, confinement à domicile, quarantaine, éloignement social, privation de rassemblement, de culte, de sport, d’école et de voyage.


Les populations et les pays se demandent combien de temps encore nous pourrons supporter cette souffrance. Ils se demandent s’il est légitime que la collaboration, le soutien et la dépendance des géants de Wall Street à l’égard du Parti communiste chinois entraîne la perte de nos droits et de nos normes, l’effondrement de l’économie, des systèmes de soins de santé et des chaînes d’approvisionnement. Est-ce que cela en vaut la peine ? Le fait de penser que le PCC est malveillant n’est plus considéré comme une théorie conspirationniste comme le pensaient certain. Cette réalité est venue frapper à toutes les portes. Au départ, Wall Street avait peut-être de bonnes intentions. Il n’est certes pas facile pour des personnes honnêtes et respectables de comprendre à quel point le PCC est perfide et implacable. Cependant, le génie est sorti de sa bouteille.


Le PCC est un navire en train de couler. Le monde n’a qu’une seule façon d’éviter de sombrer avec lui. Il faut s’en détacher immédiatement et réduire ainsi les pertes. Ces pertes seront importantes, mais les alternatives, telles que nous les vivons, sont bien pires encore.


Où en sommes-nous ? Quel est le lien entre la pandémie qui sévit aux États-Unis et le Parti communiste chinois ? Au moment où nous écrivons ces lignes, plus d’un million d’Américains ont été diagnostiqués atteints du coronavirus. L’État de New York compte plus de 300 000 cas diagnostiqués et plus de 18 000 décès. C’est l’État le plus touché des États-Unis. Rien que dans la ville de New York, plus de 170 000 personnes ont été diagnostiquées positives, avec plus de 13 000 décès.


Les hôpitaux sont saturés, les entreprises sont fermées et Times Square, qui était autrefois un quartier vivant et animé, est aujourd’hui désert et désolé – un quartier fantôme, délaissé. Pourquoi l’épidémie à New York est-elle si grave ? Quel est ce lien fatal entre New York et le PCC ? Commençons par Wall Street.


Richard Spencer, ancien secrétaire à la marine américaine, a parlé sans détours l’année dernière, dans une colonne du Wall Street Journal, de la politique des retraites en Amérique. «Réfléchissez, quand votre longue carrière se termine, vous découvrez que les économies réalisées au fil des ans ont servi à financer les ennemis de l’Amérique, leur permettant de développer des systèmes d’armes avancés.»


Richard Spencer faisait référence au «Thrift Savings Plan», un instrument d’épargne-retraite destiné aux employés des gouvernements et des collectivités locales, aux législateurs américains, aux employés de la Maison Blanche et aux militaires. Le conseil d’administration du Federal Retirement Thrift Investment (FRTI), qui supervise les fonds, a décidé d’inclure l’épargne-retraite de ces employés du gouvernement américain dans l’indice des marchés émergents développé par Ming Sheng. Basée à New York, Ming Sheng est la plus grande entité de compilation d’indices boursiers au monde. L’indice des marchés émergents comprend les entreprises chinoises suivantes : Aviation Industry Corporation of China (AVIC). L’actionnaire principal de la société est le groupe industriel «China Aviation», constructeur d’armes militaires chinoises. Il s’agit d’un conglomérat d’État chinois dans le domaine de l’aérospatiale et de la défense. Il est classé 159e dans la liste du Fortune Global 500 et possède plus de 100 filiales. Ses filiales ont été sanctionnées par le gouvernement américain pour avoir aidé l’Iran à développer des missiles.


Hangzhou Hikvision Digital Technology est un fabricant et fournisseur d’équipements de vidéosurveillances, partiellement détenu par l’État chinois, dont la majorité des titres est détenue par le PCC. Cette entité est connue pour fournir des équipements de surveillance aux camps de concentration du Xinjiang, où sont détenus des millions de musulmans ouïgours.


ZTE Corporation est une entreprise multinationale chinoise d’équipements et de systèmes de télécommunications et le premier fabricant d’équipements de télécommunications en Chine. Cette société a violé les sanctions américaines en vendant des produits à l’Iran et à la Corée du Nord, menaçant ainsi la sécurité nationale des États-Unis.

Tencent Holdings est un conglomérat multinational chinois et ses filiales sont spécialisées dans divers services et produits liés à Internet, en Chine et dans le monde. La société est propriétaire de l’application de messagerie, de paiement et de média social «WeChat», une plateforme de médias sociaux développée par Tencent. Elle aide le Parti Communiste chinois à surveiller les dissidents, surtout en cette période de pandémie due au coronavirus, et à supprimer les contenus de ceux qui exposent la vérité sur l’épidémie.


L’organisation à but non lucratif «Citizen Power», basée aux États-Unis, intente un recours collectif contre WeChat pour «suppression d’informations clés liées à l’épidémie, laissant le monde dans l’ignorance et désarmé». Citizen Power a déclaré que des centaines de milliers d’utilisateurs étrangers de WeChat se sont inscrits pour participer à cette action collective.


En novembre dernier, Ming Sheng a initié l’inclusion progressive de 5 à 20 % des actions de classe A chinoises dans certains de ses indices, ce qui pourrait générer un flux de capitaux de 80 milliards de dollars sur le marché chinois. Les actions de classe A de la Chine sont les actions d’entreprises basées sur le continent qui se négocient sur les deux bourses chinoises, la Bourse de Shanghai (SSE) et la Bourse de Shenzhen (SZSE). Ces actions sont cotées en renminbis (RMB) ou yuans, contrairement aux actions B qui sont cotées en devises étrangères.


Le Wall Street Journal a rapporté que la décision de Ming Sheng a fait l’objet de pressions de la part du gouvernement du PCC, car ce dernier tente de réduire les activités de Ming Shen en Chine. China Ming Sheng, fondée en 1996, est en fait la première banque en Chine à être détenue principalement par des entreprises non gouvernementales. Le rapport indique également que l’influence du régime du PCC sur Ming Sheng a rendu l’indépendance de la société douteuse.


Au cours des dernières décennies, les élites américains des milieux politiques et du monde des affaires avaient d’abord pensé que si davantage de fonds affluaient en Chine pour promouvoir le développement économique du pays, le PCC pourrait changer son approche totalitaire et s’intégrer en accord avec les valeurs universelles et l’ordre mondial. Toutefois, le PCC n’a pas modifié son comportement, ce qui a conduit à la propagation mondiale de la pandémie de coronavirus, et New York est rapidement devenue la ville la plus touchée.


Version en anglais : https://www.visiontimes.com/2020/05/01/wall-street-fiddles-while-america-burns.html

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