Ce que Taïwan a fait pour devenir un sanctuaire dans cette catastrophe mondiale

Le nombre de cas d'infection et de morts lié au COVID-19 est étonnamment bas à Taïwan, avec la plupart de ses entreprises et écoles restées ouvertes malgré la pandémie. Même si le pays n'a pas appliqué le confinement, environ une semaine après un congé national de quatre jours en avril, il n'y a eu aucun nouveau cas confirmé à Taïwan.

Pour montrer à quel point Taïwan fait bien dans cette pandémie, comparons avec l'Australie, qui est aussi une nation insulaire avec une population similaire d'environ 24 millions d'habitants. Les deux pays ont des liens commerciaux étroits avec la Chine, il y a donc de fréquents voyages et transports maritimes avec la Chine. Depuis que l'épidémie a commencé, environ 6649 cas ont été confirmés en Australie et 426 à Taïwan (au 22 avril).

Voyons ce que Taïwan a fait pour devenir un sanctuaire dans cette catastrophe mondiale.

Méfiance à l'égard du PCC

Pour des raisons historiques et politiques, Taïwan a adopté au cours des deux dernières décennies une position ferme contre le Parti communiste chinois (PCC). Lors de l'élection présidentielle de 2020, indignés par les brutalités policières instiguées par le PCC à Hong Kong, durant les manifestations anti-extradition, les Taïwanais ont montré leur intolérance envers le totalitarisme du PCC et ont dit un grand " non " au candidat pro-Pékin.

En même temps, ayant tiré une dure leçon lors de l'épidémie de SRAS, en 2002, cette fois-ci, le gouvernement n'a pas pris les paroles du PCC au pied et à la lettre.

Au moment même où le PCC a déclaré que le virus était maîtrisé, Taïwan a rapidement promulgué les politiques nécessaires et pris des mesures préventives. Sa population a travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement au lieu de se sentir confuse et en panique.

Il s'est avéré que Taïwan a eu raison de ne pas faire confiance aux messages et aux chiffres officiels du PCC. La dissimulation par le PCC de la gravité du virus hautement infectieux au stade initial a conduit à la pandémie mondiale avec laquelle nous avons tous à vivre maintenant.

Imposer à temps une interdiction de voyager
Dès que le gouvernement a eu connaissance de l'épidémie, il a rapidement fermé ses frontières et interdit l'entrée aux personnes en provenance de certaines parties de la Chine. Les précautions du gouvernement et sa ferme position contre le PCC ont été soutenues par la population, qui sait trop bien que ce n'est pas une bonne idée de faire confiance au PCC dans de telles situations.

Ne pas compter sur la production chinoise
Au lieu de compter sur la Chine pour la fourniture de leurs masques faciaux et leurs équipements de protection individuelle (EPI), Taïwan a rapidement développé sa production intérieure de masques et a interdit leur exportation. Les usines de fournitures médicales ont augmenté leur production en établissant trois quarts de travail, pour répondre à leurs besoins intérieurs. Quand il y a eu un manque de main-d'œuvre, le gouvernement a mobilisé l'armée pour aider.

En quarante jours, la production des masques est passée de 1 million à 12 millions par jour. Après avoir satisfait la demande nationale, Taïwan a donné 10 millions de masques à l'Union européenne, aux États-Unis et à d'autres alliés qui connaissaient de sérieuses pénuries. Ils exportent actuellement des fournitures vers plus de 20 pays. Tous les masques sont certifiés médicalement parce que le pays a insisté pour que les EPI soient efficaces dans toutes les situations.

Le PCC, d'un autre côté, a accumulé des fournitures médicales et exporté des masques et des ensembles de tests défectueux vers d'autres pays. On a même trouvé des restes de mouches sur certains masques.

Ne pas copier le modèle de confinement autoritaire du PCC
Quand la fermeture des villes et des États est devenue plus tard la mesure préventive la plus importante dans de nombreux pays occidentaux, la plupart des gens ont eu l'autorisation de mener leur vie habituelle à Taïwan, à l'exception du report de la réouverture des écoles pendant plusieurs semaines après le Nouvel An chinois. Mais grâce aux mesures préventives mentionnées ci-dessus, Taïwan a réussi à endiguer la propagation du virus.

Réouverture des écoles avec des mesures énergiques pour protéger la sécurité des élèves
Toutes les écoles ont été autorisées à demeurer ouvertes avec leurs élèves assis dans leurs classes. Tous les enseignants et les élèves sont tenus de porter des masques durant leurs cours et les écoles ont mis en place des désinfections de routine. Une classe est suspendue et l'enseignement est donné en ligne si un étudiant est testé positif. Si deux personnes sur un campus sont testées positives, l'école est fermée et tous les enseignements sont prodigués en ligne.

Les gens se réunissent et voyagent
Le gouvernement conseille à sa population de porter des masques et d'observer la distanciation sociale où que ce soit et chaque fois que c'est possible. Début avril, il y a eu le congé national de quatre jours, pendant lequel les gens sont rentrés chez eux pour vénérer leurs ancêtres. Nombreux sont ceux qui en ont profité pour sortir et les lieux touristiques ont été très visités. Les touristes portaient des masques et ont maintenu la distanciation sociale. Les employés du gouvernement ont mis en garde les gens contre la surpopulation des attractions touristiques. Des semaines plus tard, il n'y avait aucun signe de propagation du virus au sein de la communauté, ce dont les médecins s'étaient inquiétés.

Traduit de l'anglais
Version anglaise :
http://en.minghui.org/html/articles/2020/4/25/184192.html
Version chinoise :
https://www.minghui.org/mh/articles/2020/4/16/403894.html