Mme Wu Peiwen s'est remise de la tuberculose en pratiquant le Falun Gong, pour voir la maladie réapparaître suite à son arrestation pour ne pas avoir abjuré sa foi. Son état s'est détérioré lors de sa détention. Les autorités ont continué à la harceler et ont même menacé de confisquer sa maison après sa libération. Elle est décédée le 4 avril 2020, à l'âge de 55 ans.
Mme Wu, résidente de la ville de Shantou, dans la province du Guangdong, a souffert de la tuberculose pendant 13 ans. Ses symptômes ont disparu peu après qu'elle a commencé à pratiquer le Falun Gong, une ancienne discipline spirituelle comprenant cinq séries d'exercices méditatifs, en août 1998.
En raison de l'immense popularité du Falun Gong en Chine, le parti communiste chinois a ordonné en 1999 une campagne de persécution nationale à son encontre, qui n’a pas cessé à ce jour.
Pour être restée fidèle à ses convictions, Mme Wu a été arrêtée et détenue à cinq reprises. Sa dernière arrestation remonte au 28 novembre 2018, alors qu'elle étudiait les enseignements du Falun Gong chez elle.
Lors de l'examen physique requis, il a été constaté que Mme Wu souffrait d'une affection pulmonaire et le médecin a déconseillé de la garder en détention. La police, cependant, l'a envoyée au centre de détention local.
Les gardiens du centre de détention ont forcé Mme Wu à faire des travaux pénibles chaque jour et ont continué à augmenter sa charge de travail. Lorsqu'elle ne pouvait pas finir le travail, ils la punissaient en lui demandant de nettoyer les toilettes. Sa santé s'est dégradée en raison de l'épuisement physique et de la détresse mentale.
L'avocat de Mme Wu a demandé à plusieurs reprises à la police de la libérer sous caution, mais en vain.
Lorsque Mme Wu a comparu au tribunal de district de Jinping le 22 mai 2019, elle toussait constamment et crachait du sang.
L'avocat de Mme Wu a plaidé non coupable en son nom et a demandé qu'elle soit immédiatement libérée en raison de son état de santé. Le juge a souvent interrompu l'avocat et a condamné Mme Wu à un an de prison, assorti de 2 000 yuans d’amende.
Mme Wu a fait appel devant le tribunal intermédiaire de la ville de Shantou. Le juge chargé de son dossier a décidé de la libérer deux mois avant la fin de sa peine, après avoir pris connaissance de son état de santé.
Après le retour de Mme Wu chez elle le 27 octobre 2019, la police a installé des caméras de surveillance à son domicile. Des membres du personnel du comité résidentiel local la harcelaient également en permanence.
Le 25 mars 2020, un fonctionnaire du tribunal intermédiaire de la ville de Shantou a appelé son mari et lui a demandé de payer une amende de 2 000 yuans. Lorsque ce dernier a refusé d'obtempérer, le personnel du tribunal a menacé de confisquer leur maison et de la mettre aux enchères.
Cet incident a causé une énorme pression mentale sur Mme Wu. Son état s'est rapidement aggravé. Elle est décédée le 4 avril, dix jours après les manœuvres d'intimidation du tribunal.
Voir également :
Guangdong Woman Sentenced to Prison Again for Not Renouncing Her Faith
Traduit de l’anglais de
http://en.minghui.org/html/articles/2019/7/6/178335.html
Version chinoise
http://www.minghui.org/mh/articles/2019/5/26/遭关押半年-广东汕头市吴佩文被非法开庭-387867.html
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