Un médecin de New York a contracté le COVID-19 alors qu'il avait porté un respirateur N95 lors de ses contacts avec des patients atteints de coronavirus. (Image : Capture d'écran / YouTube) |
La dissimulation et la désinformation continues du Parti communiste chinois (PCC) au sujet du coronavirus ont transformé une épidémie en pandémie.
Alors que de nombreux pays luttent pour contenir le virus, ils se trouvent confrontés à des pénuries de produits médicaux, un problème encore aggravé par le fait qu'ils dépendent de la Chine pour la fourniture de ces produits, qui, pour commencer, sont souvent de mauvaise qualité ou défectueux.
Le PCC a également menacé de couper les fournitures médicales aux États-Unis et à d'autres pays comme un levier visant à renforcer son contrôle politique. Face à ces menaces, de nombreux gouvernements occidentaux remodèlent leur stratégie en matière de chaîne d'approvisionnement afin d'être moins dépendants de la Chine.
Retrait de masques de protection
Le 29 mars 2020, Euronews a rapporté : "Les Pays-Bas ont retiré des centaines de milliers de masques de protection importés de Chine après qu'ils ont été jugés défectueux, a annoncé samedi le ministère de la Santé"
Les autorités néerlandaises ont reçu de la Chine 1,3 million de masques pour les distribuer aux prestataires de soins de santé. Les masques portaient des étiquettes de certification N95, mais ne correspondaient pas aux normes de qualité
Après l'échec d'un deuxième test, environ 600 000 masques ont été retirés. Le ministère de la Santé néerlandais a donné l'assurance que " les nouvelles marchandises seront soumises à des tests standard supplémentaires ".
Kits de test avec un taux de réussite de 20 à 30 %
Le 26 mars, l'Espagne annonçait que les kits de dépistage rapide achetés à une société chinoise n'avaient qu'un taux de 30 % de détection du coronavirus. En conséquence, 640 000 kits seraient rendus.
Euronews a rapporté : " Le gouvernement [espagnol] a souligné que les kits étaient certifiés CE - indiquant la conformité aux normes européennes - et qu'ils avaient été achetés par un intermédiaire espagnol. "
La Turquie et la République tchèque ont également reçu les kits de test défectueux. Le 26 mars Prague Morning, le plus grand média tchèque en anglais rapportait : " Jusqu'à 80 % des 300 000 kits de dépistage rapide des coronavirus que la République tchèque a commandés à la Chine ne fonctionnent pas correctement, selon les hygiénistes régionaux qui ont essayé les tests. "
Ces kits ont coûté 54 millions de couronnes (1,83 million d'euros) et ont donné de faux résultats positifs et négatifs. En effet, les tests rapides ne peuvent pas détecter de manière fiable l'infection dans sa phase initiale. Les autorités sanitaires ont donc qualifié les tests rapides de coronavirus de peu fiables, car ils auraient échoué dans 80 % des cas. Le taux d'erreur est assez élevé, a expliqué Pavla Svrčinová, un hygiéniste de la région d'Ostrava.
"La diplomatie du masque. "
Jean-Yves Heurtebise, Maître de conférences à l'Université Catholique Fujen (Taiwan), Chercheur associé au CEFC (Centre d'études français sur la Chine contemporaine) et Co-Rédacteur en Chef de Monde Chinois Nouvelle Asie , écrit dans un article intitulé La redoutable diplomatie du masque chinoise publié le 31 mars par Causeur :
"Après avoir un temps tancé les États qui osaient leur fermer les frontières et après avoir caché puis minimisé la pandémie du Covid-19, les Chinois mettent le système immunitaire géopolitique de l’Europe en danger.
"Tout le monde le sait : le masque est à la fois ce qui protège et ce qui cache.
"Il est naturel qu’il en soit de même pour la " diplomatie du masque " – c’est-à-dire le fait d’utiliser un produit indispensable à la prévention du nouveau coronavirus pour promouvoir son " modèle " politique et économique, et accroître son influence à l’international. La Chine a montré la voie. Côté face : Docteur Jinping et la Chine envoient matériel médical et docteurs qualifiés pour faire profiter l’Europe de leur généreuse expertise. Côté pile : Mister Xi et le Parti ont transformé une " pneumonie du Wuhan" en pandémie mondiale par leur volonté d’étouffer les voix dissidentes évoquant début janvier une maladie mortelle et transmissible. " ...
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