" La Chine sous le Parti communiste chinois, n’est pas une ressource pour le monde, mais tout simplement un danger"

Au 29 mars 2020, plus de 720 480 personnes dans 199 pays et régions ont été testées positives au coronavirus de Wuhan. Si l'on exclut la Chine et l'Iran, dont les chiffres officiels sont largement considérés comme sous-déclarés, ce sont les États-Unis qui comptent le plus grand nombre de cas d'infection, suivis par l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne.

En réponse à la recrudescence des cas en Italie, un sénateur au franc-parler et également ancien ministre des communications, Maurizio Gasparri, a publié une vidéo en ligne le 17 mars, dans laquelle il a critiqué le Parti communiste chinois (PCC) pour avoir menti sur le coronavirus et a également décrit le régime communiste comme "une tumeur sur la planète".

M. Gasparri a déclaré que le CCP "n'a jamais dit la vérité sur le coronavirus depuis le tout début. C'est un pays qui a délibérément retardé et donné de fausses informations sous la direction de la dictature du Parti communiste. Cette Chine est comme une tumeur sur la planète. Nous devons vraiment l'affronter courageusement en utilisant des méthodes économiques et financières. Les pays européens doivent se réveiller de ce qui s'est passé en Italie. Ne soyez jamais, jamais trompés par les mensonges du PCC. La Chine actuelle sous le PCC n'est pas une ressource pour le monde, mais tout simplement un danger !

M. Gasparri a également fait remarquer que si le PCC se vante de son "don" de 30 tonnes de fournitures médicales à l'Italie, c'est en fait l'Italie qui a dû le payer.

Le journal italien Il Foglio a souligné que le ministre italien des Affaires étrangères Luigi Di Maio, avait toujours utilisé le terme "l’aide de la Chine" en parlant de ces fournitures et trompé le peuple italien. En fait, il s’agit d’une transaction commerciale entre la Chine et l’Italie. Un grand nombre d’internautes italiens ont remercié la Chine et pensaient que la Chine n’était pas comme l’UE, et que l’aide de la Chine témoignait d’une réelle solidarité et amitié. Mais vous ne trouvez pas ça bizarre ? ".

Si vous observez de près les médias officiels chinois, ajoute la journaliste Guilia Pompili, vous constaterez que ces propagandes sont axées sur le thème de "la Chine caritative". En plus de l’Italie, le PCC a également prévu de faire de même dans d’autres pays européens.

Environ 31 millions de masques faciaux contrefaits ont été identifiés en Chine, rapportait par ailleurs le 26 février le Business Insider. " Les entreprises de masques faciaux les plus vendus ont averti les consommateurs de se méfier de ces types de contrefaçons et de ne pas acheter auprès de vendeurs illégitimes ", déclare l'article.

Le média en ligne italien "Formiche" a rapporté que l’amitié sino-italienne est une "fake news" car l’Italie ne sert que de tremplin pour le déploiement du PCC en Europe. C’est la raison pour laquelle l’Italie ne peut pas s’attendre à obtenir gratuitement des équipements de soins respiratoires coûteux. Non seulement l’Italie aura à subir les conséquences de l’utilisateur-payeur, mais elle devra aussi faire face à des conséquences politiques très lourdes.

En Italie, le pays le plus touché en Europe, le nombre de décès augmente de centaines de personnes chaque jour.

Le New York Times a décrit ainsi l’état actuel à Bergame, petite ville du nord de l’Italie : la morgue est inondée de cadavres, et les rangées de cercueils s’entassent dans les églises. Dans le journal local L’Eco di Bergamo, le nombre des annonces nécrologiques est passé d’une page à 10 pages.

Selon le journal britannique Daily Mail, le gouvernement de Boris Johnson est si en colère contre le PCC, pour avoir dissimulé la vérité sur l’épidémie, que le Premier ministre, lui même testé positif au virus, pourrait abandonner sa décision antérieure d’autoriser Huawei à développer le réseau 5G britannique.

L’ancien chef du parti conservateur Ian Duncan Smith a également exprimé ses préoccupations : "une fois que nous nous serons débarrassés de cette terrible pandémie, nous devrons reconsidérer cette relation et la placer sur une base plus équilibrée et honnête".

Sous la direction de Smith, plusieurs députés ont proposé un projet de loi visant à modifier la loi sur les infrastructures de télécommunications dans l'optique d'interdire à Huawei de participer à la construction du réseau 5G britannique.

"Pékin a dissimulé la plus grande crise sanitaire du siècle, et le monde entier va devoir payer pour sa duperie, a déclaré quant à lui le député conservateur Tom Tugendhat.

Même en France, souvent la première à apaiser Pékin, l’agacement monte face à la campagne de désinformation du Parti communiste chinois : "La solidarité, ça ne s’instrumentalise pas"a déclaré la secrétaire d’État aux Affaires européennes Amélie de Montchalin au journal Le Monde "C’est parfois plus simple de faire de la propagande, des belles images et parfois d’instrumentaliser ce qui se passe", évoquant " la Chine, la Russie qui mettent en scène des choses."

Interrogée sur France Inter le 23 mars, la sinologue Marie Holzmann a quant à elle qualifié les annonces de Pékin de "piège" et estimé que la situation était "vraiment terrifiante"

" Maintenant le gouvernement chinois est en train d’essayer de renverser la machine de l’information en disant que la Chine va sauver le monde de cette épidémie. Ce qui est stupéfiant, c’est que cette propagande marche. On entend maintenant les Français, les Italiens qui disent que grâce aux masques chinois, grâce à l’expertise des Chinois qui ont su juguler cette épidémie en Chine, nous allons nous en sortir. Mais on n’a aucune preuve que l’épidémie a été jugulée en Chine. Cette volonté d’inverser la réalité des faits est tellement bien élaborée qu’on a l’impression que tous les observateurs et tous les acteurs tombent dans le piège. C’est quelque chose de vraiment terrifiant. "