En réponse à la demande d'informations de Minghui sur les auteurs de violations des droits de l'homme impliqués dans la persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine, l’article suivant présente des informations sur Ye Xiaowen, ancien directeur de l'Administration d'État pour les affaires religieuses (en anglais : SARA, State Administration for Religious Affairs).
Ye est né dans la ville de Chongqing en août 1950 et vit à Pékin. Il est actuellement membre de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) dans le sous-secteur des sciences sociales.
Forte implication dans la persécution du Falun Gong
La SARA, fondée en 1950, était connue sous le nom de Bureau des affaires religieuses de 1954 à 1998 et a été rebaptisée Administration d'État pour les affaires religieuses en 1999. Faisant partie du Conseil d'État, la SARA, persécute différents groupes religieux depuis des années.
Après le début de la persécution du Falun Gong lancée le 20 juillet 1999 par l'ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC) Jiang Zemin, Ye Xiaowen, qui a été directeur et secrétaire du Parti de la SARA de 1995 à 2009, a prononcé un discours de quatre heures diffamant le Falun Gong devant diverses agences du gouvernement central. Ce discours a par la suite été utilisé comme document d'étude pour les agences gouvernementales de Pékin. En août et novembre 1999, Ye a de nouveau diffamé publiquement le Falun Gong, d'abord sur CCTV, la chaîne de Télévision centrale de Chine, puis lors d'une conférence de presse du Conseil d’État. En diabolisant le Falun Gong, il a attisé la haine à l'échelle nationale envers ceux qui pratiquent le Falun Gong.
À partir de l'an 2000, Ye, alors directeur de la SARA, a amené des " chefs religieux " approuvés par le gouvernement à se rendre aux États-Unis et dans d'autres pays. Il a continué à calomnier le Falun Gong pour tenter d'étendre la répression en dehors de Chine. Le 19 février 2001, dans le cadre de cette campagne, il a diffamé le Falun Gong lors d'un forum universitaire religieux à l'Université chinoise de Hong Kong. En de nombreuses occasions, il a également poussé et même menacé le monde religieux pour qu'il maltraite le Falun Gong. Par exemple, en avril 2006, dans la province du Zhejiang en Chine, lors du premier Forum bouddhiste mondial il a diabolisé le Falun Gong en tant que directeur de la SARA.
Ye Xiaowen, ancien directeur de l'Administration nationale des affaires religieuses (SARA, 1995-2009) |
Au fil des années, Ye et la SARA ont calomnié le Falun Gong par le biais des médias religieux, éducatifs et d'information, incitant à la haine publique contre cette discipline spirituelle traditionnelle.
Poursuites judiciaires précédentes
Dans le cadre de la politique de persécution de Jiang, des dizaines de millions de pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés, détenus, torturés et même tués au cours des deux dernières décennies de persécution. Les membres des familles des pratiquants ont été victimes de discrimination, y compris d'expulsions de leurs écoles ou de leurs lieux de travail.
Lors de leur visite aux États-Unis en juin 2006, Ye et Wang Zuo'an, directeur adjoint de la SARA, ont été poursuivis par des pratiquants de Falun Gong.devant un tribunal fédéral à New York Le tribunal américain leur a adressé une assignation à comparaître, ayant été accusés d'avoir incité , instigué, conspiré, ordonné, organisé et/ou aidé et encouragé la torture, le génocide et autres violations des droits de l'homme contre le Falun Gong.
En septembre 2009, Ye a été promu au poste de secrétaire du Comité du PCC à l'Institut central du socialisme, et Wang Zuo'an a été promu directeur de la SARA.
Dawa Tsering, directeur d'une fondation religieuse associée au Dalaï-Lama, a déclaré que Ye a participé activement à la répression de la croyance religieuse au Tibet en fermant des temples, en privant les moines de l'accès aux Saintes Écritures et en détruisant les Saintes Écritures.
Le 21 juin 2019, le Département d'État des États-Unis a publié son Rapport annuel 2018 sur la liberté religieuse internationale. Comme les années précédentes, le rapport continue de classer la Chine parmi les « pays particulièrement préoccupants » (PPI) en vertu de la loi de 1998 sur la liberté religieuse dans le monde, pour avoir commis ou toléré des violations particulièrement graves à l'encontre de la liberté religieuse.
Version anglaise :
http://en.minghui.org/html/articles/2019/7/28/178624.html
Version chinoise
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