Un homme du Shanxi a été arrêté le 16 février 2017 pour avoir demandé la divulgation d'information à la China Central Television (CCTV) concernant un rapport à propos du Falun Gong. Sa famille a eu beaucoup de peine à localiser son lieu de détention après son arrestation. Ils ont ensuite été informés qu'il était détenu dans le Centre de détention du canton de Huairen.
M. Zhang Shuyong a regardé les nouvelles de CCTV le 14 janvier 2017 concernant un discours prononcé par le président de la Cour populaire suprême qui diffamait le Falun Gong. Beaucoup d'autres médias locaux ont cité le discours dans des reportages ultérieurs.
Faute de suffisamment d’images dans le reportage, M. Zhang, un pratiquant de Falun Gong, avec 18 autres pratiquants, ont envoyé une demande à CCTV de divulguer la preuve du discours et ceux qui sont responsables de l'enregistrement de la séquence.
Après sa demande, le policier Zhang Xiangdong a fait irruption au domicile de M. Zhang, le 16 février 2017 et l'a arrêté.
Au moment où ce rapport a été soumis, M. Zhang était toujours détenu et la famille s’est vue refuser les visites.
La famille privée de visites et menée par le bout du nez par la police
Dans la nuit de l'arrestation, Zhang est retourné au domicile de M. Zhang et a confisqué de nombreux effets personnels, comprenant des ordinateurs et des livres de Falun Gong et de matériaux liés au Falun Gong. La police n'a pas informé la famille de l'endroit où M. Zhang était détenu
.
La famille est allée au centre de détention le lendemain pour essayer de le localiser. Ils ont également appelé la police, mais n'ont pu obtenir aucune information. Plus tard, la police les a appelés et leur a dit qu'il était détenu au centre de détention du canton de Huairen.
La famille est allée directement au centre, mais s’est vue refuser sa demande de le voir et s’est entendue dire qu'ils devaient attendre trois jours.
Ils ont cherché Zhang pour demander "l’avis de détention." Il a refusé. Cependant, il leur a promis qu'ils seraient en mesure de voir M. Zhang trois jours plus tard.
La famille a vite découvert que les "trois jours de préavis " ne faisaient pas partie du "Règlement sur les centres de détention," et ils se sont rendus au centre les deux jours suivants pour demander une visite.
Le troisième jour, le 20 février, la famille est allée au commissariat tôt le matin. Au départ, Zhang était censé les rencontrer, mais il n'y avait aucun signe de lui. Au lieu de cela, quelqu'un est venu et leur a remis "l’Avis de détention " et leur a ordonné de le signer.
Ils ont été informés par le personnel du centre de détention qu'ils devaient fournir une confirmation de la police pour la visite. Ils ont essayé d'atteindre Zhang sans succès.
Partie sans autre choix, l'épouse de M. Zhang a expliqué cela au service d'inspection de la police, mais les policiers l'ont ignoré. Elle a ensuite amené l'Avis du parquet et a été informé que l'Avis pourrait être considéré comme invalide.
La mère de M. Zhang est restée à l’extérieur du centre de détention toute la matinée, mais était toujours empêchée de rendre visite à son fils.
Dans l'après -midi, Zhang accompagné du chef du bureau 610 a demandé à rencontrer l'épouse de M. Zhang. Ils l’ont menacée et lui ont ordonné de rendre l'Avis, affirmant que c’était pour qu'ils puissent y apposer un autre sceau officiel. Au cours de la réunion, Zhang a confirmé que M. Zhang avait été arrêté pour l’envoi du formulaire de demande de divulgation d’information à la CCTV et qu’il serait détenu pendant 15 jours.
Zhang a également reconnu qu'il avait informé le centre de détention de ne pas autoriser les visites pour M. Zhang. Plus tard, il a admis que telles étaient les instructions des autorités supérieures.
La famille a engagé un avocat qui n’a lui non plus pas été autorisé à rendre visite à M. Zhang. La famille et leur avocat se sont rendus au service d'inspection de la police et l'avocat a été admis dans une pièce pour un entretien. L’entretien s’est prolongé et la famille soupçonne que l'avocat a été menacé par la police.
Les quelques jours suivants, la famille s’est rendue dans de nombreux départements différents, mais n’a pu entrer nulle part.
Arrestation et détention antérieures
Au cours des 18 dernières années, M. Zhang a été harcelé ou arrêté de nombreuses fois par le Bureau 610 et les responsables locaux.
Au début de la persécution, il a d'abord été détenu trois mois quand il est allé pétitionner à Pékin.
Il y est retourné et a été arrêté et détenu pendant deux mois. Pendant les Jeux Olympiques de Beijing 2008, il a été surveillé 24 heures sur 24 pendant un mois.
Version chinoise :
要求央视信息公开-山西省怀仁县张树勇被绑架
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