Zhang De Jiang, numéro 3 du Parti-Etat chinois et fervent partisan de l’ex-président Jiang Zemin |
Rappel de faits sur le parcours politique de Zhang De Jiang numéro 3 du Parti-Etat chinois et fervent partisan de l’ex-président Jiang Zemin
Depuis 4 ans que le président Xi Jinping est au pouvoir, plus de 200 hauts responsables politiques chinois ont été traduits en justice, dont 95% ont le point commun d’avoir été particulièrement zélés dans la persécution contre le Falun Gong.
Alors que Zhang De Jiang est en visite officielle en France, l’Association Falun Gong France tient à rappeler une liste de faits rapportés par des victimes de torture concernant le Président du comité permanent de l’assemblée nationale populaire de la République populaire de Chine.
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Source : World Organisation to Investigate the persecution of Falun Gong, 28 septembre 2014 (http://www.upholdjustice.org/)
Annonce sur les chefs d’accusation portés contre Zhang De Jiang, l’un des principaux criminels dans la persécution du Falun Gong
Partisan de longue date de Jiang Zemin dans la persécution à l’encontre du Falun Gong, Zhang De Jiang a activement dirigé la persécution du Falun Gong durant ses mandats dans les provinces du Zhejiang, du Guangdong ainsi que dans la ville de Chongqing et dans d’autres régions. Des milliers de pratiquants de Falun Gong ont alors été illégalement arrêtés, détenus et condamnés. Un grand nombre de pratiquants ont été torturés, dont certains sont devenus invalides, sont morts ou ont subi des prélèvements forcés d'organes. Zhang De Jiang en est indiscutablement le responsable. Il est soupçonné d'avoir commis des crimes de génocide, de torture et crimes contre l'humanité (ndt : selon les définitions officielles rappelées plus bas dans l’article), et il est l’un des principaux complices de Jiang Zemin dans la persécution qui frappe le Falun Gong.
Liste des chefs d’accusation contre Zhang De Jiang dans la persécution du Falun Gong :
En mars et juillet 2000, quand il était secrétaire du Comité du Parti provincial du Zhejiang, Zhang De Jiang a diffamé le Falun Gong respectivement dans le Quotidien du Peuple et l’Agence Xinhua. Le 8 mars 2000, lors d’interviews avec des journalistes, Zhang De Jiang a calomnié le Falun Gong.
De novembre 2002 à décembre 2007, au cours de son mandat de secrétaire provincial du Parti du Guangdong, Zhang De Jiang a utilisé son autorité pour appliquer activement la politique de persécution décidée par Jiang Zemin. Il a mis en œuvre le système des récompenses et punitions pour persécuter le Falun Gong : « Le numéro 1 du Parti et du gouvernement est le responsable principal, les dirigeants auxiliaires prennent la responsabilité de manière directe ; ceux qui échouent dans la persécution du Falun Gong seront rétrogradés ou renvoyés, et poursuivis pour leur responsabilité ». Selon des statistiques non exhaustives, durant les 8 premiers mois de 2005 seulement, au moins 108 pratiquants de Falun Gong ont été illégalement arrêtés dans la province du Guangdong. Du 20 juillet 1999 à octobre 2005, 64 pratiquants de Falun Gong ont été confirmés avoir été persécutés à mort dans la province du Guangdong. Sous le mandat de Zhang De Jiang, au moins 33 pratiquants de Falun Gong ont été persécutés à mort, y compris la pratiquante Luo Zhixiang originaire du district de Tianhe de la ville de Guangzhou. Agée de 29 ans elle était enceinte de 3 mois quand elle est morte sous les coups.
En 2004, à l'instigation de Zhang De Jiang, alors secrétaire provincial du Parti, le Département provincial de l'éducation du Guangdong a intégré de prétendus "programmes d’éducation " anti-Falun Gong intitulés " anti-terrorisme ", " anti-secte " dans la formation militaire pour les nouveaux étudiants de 70 établissements scolaires supérieurs. La diffamation du Falun Gong était le sujet principal des examens.
En avril 2008, lors de l’arrivée de la flamme olympique à Guangzhou, en compagnie de Zhou Yongkang (ndt : déjà condamné depuis 2015), Zhang De Jiang, est spécialement allé à Guangzhou pour superviser la persécution, causant ainsi l’arrestation de nombreux pratiquants de Falun Gong. Plus de 20 pratiquants ont été kidnappés et leurs domiciles perquisitionnés.
En mars 2012, en accédant au poste de secrétaire du Comité municipal du Parti à Chongqing, Zhang De Jiang a continué à persécuter activement des pratiquants de Falun Gong. En avril 2012, profitant de l’escalade du soulèvement [des personnes non-pratiquantes du Falun Gong] de Wansheng, Zhang De Jiang a fabriqué de toutes pièces des prétextes pour persécuter le Falun Gong. Le 19 août 2012, en complicité avec le Comité des affaires politiques et juridiques et le Bureau municipal de la sécurité publique, dans la région de Chongqing, Zhang De Jiang a kidnappé plus de 20 pratiquants de Falun Gong.
En 2012, lors de son mandat dans la ville de Chongqing, Zhang De Jiang a tenu une réunion au Conseil de l'éducation du district de Beibei, sur la « sécurité » et la « stabilité », demandant à près de 50 écoles primaires et secondaires d’afficher des panneaux « anti-sectes », pointant principalement du doigt le Falun Gong, afin de tromper les citoyens et d’inciter à la haine contre les gens qui pratiquent le Falun Gong.
Zhang De Jiang a également été impliqué dans les crimes de prélèvements non consentis d'organes sur des pratiquants de Falun Gong. Sous son mandat dans le Guangdong, l’Hôpital Numéro 1 affilié de l'Université Zhongshan de Guangzhou de la province de Guangdong, le Centre de transplantation du foie de l’Hôpital Numéro 3 affilié de l'Université Zhongshan de Guangzhou de la province de Guangdong, l’Hôpital général à Guangzhou de l’(ndt : ancienne) Région militaire de Guangzhou, l’Hôpital général de la police armée de la province du Guangdong, etc. ont été soupçonnés de mettre en œuvre de façon massive et industrielle le prélèvement d’organes non consentis sur des pratiquants de Falun Gong.
Un ensemble de preuves montrent que Zhang De Jiang est l'un des membres clés du clan de Jiang Zemin qui est à l’initiative de la persécution du Falun Gong. Il est le responsable direct de l’arrestation arbitraire, du kidnapping, de la détention et condamnation de milliers de pratiquants de Falun Gong. (Sous ses mandats) un grand nombre de pratiquants de Falun Gong ont subi de graves tortures entraînant l’invalidité, la mort, ou le prélèvement d’organes non consentis.
Par conséquent, étant activement impliqué dans la persécution du Falun Gong, Zhang De Jiang a non seulement violé les lois internationales, il a également violé les lois et la Constitution du gouvernement chinois. Il a donc commis de multiples crimes. Amnesty International, Human Rights Watch, Freedom House et d'autres organisations des droits de l’homme ont documenté les détails de cette répression. Selon le droit international, conformément à l'article 6 définissant le « génocide » et à l'article 7 définissant les « crimes contre l'humanité » du « Statut de Rome » de la Cour pénale internationale ainsi que la « Convention des Nations Unies contre la torture », Zhang De Jiang est soupçonné de génocide, de crime contre l'humanité et de crimes de torture.
I. Selon la Convention sur le génocide du droit international, Zhang De Jiang a violé l’article suivant :
« Le génocide s'entend de l'un quelconque des actes ci-après, commis dans l'intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :
a) Meurtre de membres du groupe;
b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe;
c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; (...) »
(Haut Commissariat aux Droits de l’homme des Nations Unies, « Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide », Article II)
II. Selon la définition de la Cour Pénale internationale des « crimes contre l'humanité », Zhang De Jiang viole l’article suivant :
« L'article 715 définit onze actes constitutifs de crimes contre l'humanité, lorsqu’ils sont commis « dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique dirigée contre toute population civile et en connaissance de l'attaque » :
• le meurtre ;
• l'extermination ;
• la réduction en esclavage ;
• la déportation ou le transfert forcé de population ;
• l'emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international ;
• la torture ;
• le viol, l'esclavage sexuel, la prostitution forcée, la grossesse forcée, la stérilisation forcée ou toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable ;
• la persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste, ou en fonction d’autres critères universellement reconnus comme inadmissibles en droit international, en corrélation avec tout acte visé dans le présent paragraphe ou tout crime relevant de la compétence de la Cour ;
• la disparition forcée de personnes ; (...)
• d'autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale. »
(« Statut de Rome » de la Cour pénale internationale)
III. Selon la « Convention contre la torture » de l’ONU, Zhang De Jiang viole l’article suivant :
« Le terme "torture" désigne tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment d'obtenir d'elle ou d'une tierce personne des renseignements ou des aveux, de la punir d'un acte qu'elle ou une tierce personne a commis ou est soupçonnée d'avoir commis, de l'intimider ou de faire pression sur elle ou d'intimider ou de faire pression sur une tierce personne, ou pour tout autre motif fondé sur une forme de discrimination quelle qu'elle soit, lorsqu'une telle douleur ou de telles souffrances sont infligées par un agent de la fonction publique ou toute autre personne agissant à titre officiel ou à son instigation ou avec son consentement exprès ou tacite. Ce terme ne s'étend pas à la douleur ou aux souffrances résultant uniquement de sanctions légitimes, inhérentes à ces sanctions ou occasionnées par elles. »
Depuis 15 ans, Zhang De Jiang exécute activement les ordres Jiang Zemin dans le cadre de la persécution à l’encontre du Falun Gong. Les crimes qu’il a commis contre des pratiquants de Falun Gong correspondent aux articles mentionnés ci-dessus. Les autorités chinoises actuelles doivent arrêter Zhang De Jiang immédiatement ainsi que tous les criminels impliqués dans la persécution des pratiquants de Falun Gong.
La justice a de longs bras. Le principal inculpé Zhang De Jiang dans la persécution du Falun Gong sera sûrement soumis à des sanctions juridiques et à un procès public face à la Chine et au monde entier !
World Organisation to Investigate the persecution of Falun Gong
28 septembre 2014
http://www.upholdjustice.org/node/266
迫害法轮功主犯张德江罪状公告
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