La "Cultivation" et l’Obtention d’un Permis de Conduire

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J’ai commencé à prendre des leçons de conduite il y a un an. Au début je pensais que ce serait facile. Mais ce n’était pas si facile que ça, et j’ai mis un an pour avoir mon permis. En même temps le processus de ma cultivation a complètement dépassé mes espérances.

J'ai passé le premier test de conduite avant d’aller étudier outre-mer pendant quatre mois. Puisque j'avais accumulé presque assez d'heures de conduite, mon mari me poussa à passer l’examen avant de quitter l'Allemagne. Mais je n’étais pas très sûr de moi ni du résultat, car ma conduite pendant les leçons n’était pas si bonne que ça. D'un autre côté, mon mari pensait que je ne devrais avoir aucun problème puisque j’étais douée pour les choses pratiques. Et il compara ma situation à sa situation d’il y a plusieurs années de cela, et dit que je pourrais obtenir le permis de conduire très bientôt.

Mais, parce que je n’avais pas vu un panneau de signalisation, je ratais le permis dès les cinq premières minutes. Plus tard, l’idée m’est venue que le résulta de l’examen reflétait l’un de mes problèmes quand je faisais le travail de Dafa. C'est-à-dire, j’avais tendance à terminer le travail de Dafa en vitesse comme si c’était un travail ordinaire. Je m’imposais de la rigueur et je constatais que j’avais les capacités humaines de bien faire les choses, de même que je devrais être bonne pour la conduite, qui n’est qu’une connaissance technique. Mais j’oubliais que pour faire bien le travail de Dafa il ne suffisait pas d’avoir des capacités, mais il fallait avoir la bonne attitude, à savoir si fait-on ou pas ce qu’on doit faire et si a-t-on des attachements.

Un autre de mes attachements est que je me laisse influencer par mon mari. En fait il n’avait pas compris que ma situation d’apprentissage était différente de la sienne. Après notre cultivation dans la période de la rectification de la Loi, chaque pratiquant a subi une grande pression, tangible ou non. Je sentais la pression quand j’apprenais à conduire, mais je l’ai considérée comme une affaire de tous les jours, où on utilise les capacités apprises dans le monde humain, mais sans comprendre clairement ma propre situation. En réalité, mon moniteur m’avait conseillé plusieurs fois d’attendre avant de passer l’examen, alors que de l’autre côté mon mari disait que je n’aurais aucun problème. Quand à moi, je ne voyais pas les choses du point de vue de la rectification de la Loi. Je pensais que mon mari était un conducteur expérimenté et que son opinion devait être juste. Aussi j’allais à l’examen avec des pensées humaines, pensant m’en sortir avec mes capacités acquises dans le monde humain. Mais en fin de compte j’ai perdu beaucoup d’argent et d’énergie.

Quatre mois plus tard, je revins en Allemagne et je recommençais mes leçons de conduite. Je continuais à découvrir mes attachements. Par exemple, aussi surprenant que ce soit, souvent je ne voyais pas les signalisations d’arrêt, les sens interdits. Mon moniteur devait utiliser souvent les freins à la dernière minute, en criant « Pourquoi ne vous êtes vous pas arrêtée ? Je me posais aussi la même question. Au début j’analysais tout d’un point de vue d’une personne ordinaire. Depuis mon plus jeune age j’étais négligente, ce qui peut être la raison pour laquelle je ne voyais pas les signalisations. J’essayais de me concentrer en conduisant, mais la situation ne s’améliora pas pour autant. Je regardais alors en moi, plus profondément, et vis que quand je faisais le travail de Dafa, parfois j’allais de l’avant sans me préoccuper des sentiments des autres ou de savoir si ma façon de faire leur convenait. A Chaque fois qu’il y avait un obstacle à surmonter, je le surmontais ; si je voulais abandonner, j’abandonnais. Comme dans la conduite, j’avançais quand le feu était vert et je m’arrêtais quand il était rouge ; j’accélérais sur la rocade et je ralentissais dans les quartiers résidentiels ; Je me suis rendue compte que l'impatience et l’imprudence que je montrais en faisant le travail de Dafa m'ont empêché d'ajuster ma façon de faire et de voir les choses de différents angles. Après m'être rendu compte de mon propre attachement, je commençais à être plus perspicace dans ma conduite.

Graduellement je commençais à faire moins d’erreurs et j’acquérais plus de confiance dans ma conduite. Je repassais l’examen en toute confiance. Quand je suis arrivée à l’endroit du rendez vous à midi, il y avait déjà un jeune homme qui attendait pour l’examen. J’ai lu Zhuan Falun pendant une demi heure, jusqu’à l’arrivée de la voiture. L’inspecteur sorti de la voiture, parla au jeune homme, ensuite me demanda si j’étais pressée de partir. Je dis que je devais aller à l’université dans l’après-midi. Aussi l’inspecteur me laissa passer la première. J’entrais dans la voiture sans pensée particulière. De façon inattendue, mon examen se termina très vite ; mon examen avait duré deux minutes, car je n’avais pas vu un panneau de signalisation indiquant un stop. J'étais frustrée. Comment ça a pu m’arriver alors que je m’étais si bien entraînée. Bien, tant pis. Peut être que je ne suis pas douée pour la conduite ; En plus ça coûte énormément d’argent, et notre budget à la maison est très serré, aussi je vais laisser tomber.

Sur le chemin de l’université je ne pouvais m’empêcher de penser à l’examen. Soudain, j’ai réalisé que j’avais fait quelque chose de mal quand l’inspecteur m’a demandé si je voulais passer la première. Je ne me suis pas occupé de savoir si le jeune homme devant moi avait un engagement. Il était supposé passer l’examen avant midi, mais son examen a été retardé d’une demi heure, et je suis passée devant lui sans me demander s’il allait rater son déjeuner. Je n’ai pensé qu’à mes cours sans me préoccuper de ses besoins. Voyant mon égoïsme je me sentis très triste.

En m’acheminant vers l’université, je pensais toujours à l’examen quand une dame devant moi s’est foulée la cheville. Elle s’accroupit de douleur en tenant sa cheville. Je me demandais s’il fallait que j’aille directement à l’université ou si je devais l’aider à aller à l’hôpital. L’idée me traversa qu’il fallait que je l’aide à aller à l’hôpital. Comme je m’avançais vers elle, elle se redressa sans aucune expression de douleur sur le visage et commença à s’en aller en marchant rapidement, comme si rien n’était arrivé. Au collège je subis une autre épreuve. Pour s’inscrire à l’examen je devais faire une queue de deux heures. Au début la camarade de classe qui était devant moi dû s’en aller. Elle revint une heure plus tard et me demanda si elle pouvait se mettre devant moi. Quand son tour arriva, elle me demanda si je voulais passer avant. Cette fois ci je refusais. En réfléchissant à tout ce qui s’est passé, je réalisais que les deux tests que j’ai rencontrés ressemblaient à la première épreuve que je n’ai pas passée pendant l’examen du permis de conduire. J’étais très reconnaissante d’avoir eu une deuxième chance pour corriger mes erreurs.
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Mes deux échecs au permis amenèrent aussi mon mari à réfléchir par deux fois. Il m’avait mis beaucoup de pression pour que je passe l’examen. Plusieurs fois il m’avait fait comprendre que je devais avoir un permis de conduire. Comme ça je pourrais conduire une partie du trajet quand nous voyagerons pour des activités de Dafa. D’autre part, ça coûte énormément d’argent de passer et repasser le permis de conduire et il fut contrarié contre moi. Après le deuxième examen, je lui dis que j’arrêtai pour un moment, pour réfléchir, à savoir si je voulais vraiment apprendre à conduire, ou si je devais y renoncer ou passer l’examen une troisième fois. Je lui ai aussi parlé du changement qui s’est produit dans mon état d’esprit dans la façon d’apprendre à conduire et dans la façon aussi d’appréhender le processus d’apprentissage en tant que pratiquante et non comme une personne ordinaire. Mon mari réalisa enfin la pression qu’il m’avait imposée et l’effet négatif qu’ont eu sur moi ses inquiétudes pour l’argent et le temps. Aussi il laissa aller ses attachements et ne me demanda plus si j’allais passer l’examen une troisième fois.

Pendant les vacances scolaires, j’avais du temps libre et un travail à mi-temps. Aussi je décidais de continuer mon apprentissage de la conduite. Comme j’avais eu déjà plusieurs heures de conduite, il ne me fallait que peu de leçons. En conséquence je devenais impatiente. J’ai toujours détesté refaire les mêmes choses depuis mon enfance, aussi je devais faire attention à ce que cet attachement ne prenne pas le dessus. Je voyais très bien mon attachement, mais je n’arrivais pas à m’en débarrasser. La difficulté venait peut être du fait que j’étais entrain de rectifier mon propre univers, en faisant des efforts pour changer mes conceptions profondément enracinées.

Mes cours de conduite se passaient parfois bien et parfois moins bien. La veille de mon troisième passage à l’examen, je fis beaucoup d’erreurs. Le moniteur continuait à m’encourager, mais je me sentais tellement incapable que j’ai pensé annuler l’examen. A la fin de mon cours, j’étais malheureuse et je suis allée récupérer ma bicyclette que j’avais laissée dans un immeuble. J’espérais que la porte de l’immeuble était ouverte pour me permettre de prendre ma bicyclette en silence et partir sans avoir à parler à qui que ce soit. J’étais déçue de voir que la porte du building était fermée. Je m’appuyais désespérément contre la porte, et pensais à sonner chez quelqu’un, quand la porte s’ouvrit toute seule. Je me dis que c’était peut être un encouragement ; un encouragement pour me dire que quelque chose de meilleur pourrait m’arriver. Je m’éveillais au fait qu’aussi longtemps que je le voulais, je pouvais vaincre mes faiblesses soit disant enracinées.

Le jour suivant, je lisais en silence “lunyu” dans mon travail à mi-temps. Quand je lus « Si l’humanité pouvait se redécouvrir elle-même ainsi que l’univers, changer sa pensée rigide, elle ferait un pas de géant » je ne pu m’empêcher de rire sur moi-même. Je pensais que ma situation et celle de l’univers était inversée. Je n’ai eu aucune confiance dans mes capacités ou celles de l’univers. Dès que je changeais mes pensées rigides, j’eu un état d’esprit complètement différent. Je réalisais que je m’inquiétais toujours pour les pertes et les gains. Si je faisais quelque chose bien, j’étais gaie, quand je faisais mal j’étais frustrée. J’étais déterminée d’avoir une disposition mentale différente pour mon troisième examen de permis de conduire.
A la fin de ma journée de travail, j’allais passer mon examen de conduite. Cette fois ci ma confiance était différente. A mon deuxième examen, j’avais confiance en mes capacités, mais cette fois je faisais confiance à la puissance de Dafa. J’étais la dernière à passer. Quand j’entrais dans la voiture, en écoutant la conversation du moniteur et de l’inspecteur, je compris que peu d’élèves avaient réussi. Je ne fus pas troublée par leur conversation et me concentrais sur ma conduite. Une demi heure plus tard, je n’avais fait aucune erreur, sur le respect des panneaux de signalisations ou en me garant. Théoriquement j’avais mon examen. Mais le moniteur et l’inspecteur devaient se rendre quelque part, et je devais les y conduire. En conséquence mon examen se prolongeait de 15 minutes. Je me dis à moi-même que je devais faire attention. Bien que mon examen soit fini je pourrais faire une bêtise et le rater. Passer cet examen était comme une métaphore de pratiquer sa cultivation pendant la période de la rectification de la Loi. La fin de mon examen, équivalait à l’obtention de la plénitude parfaite. Le temps qui reste semble peu important [pour la cultivation personnelle] mais j’avais toujours besoin de persévérer et de ne pas me relâcher. J’ai toujours besoin d’être diligente jusqu’à la dernière seconde, ou tous mes efforts seront vains. Nous arrivâmes enfin à destination, et j’ai eu mon permis de conduire.

J’ai fait le travail de Dafa avec mes capacités et qualifications obtenues dans le monde ordinaire. Seulement cette fois là j’ai dépassé mon manque de foi en Dafa. J’avais l’esprit plus clair et je comprenais ce que je n’avais pas bien fait. J’avais plus de patience et j’appréhendais un problème de différents points de vue. Je m’améliore aussi en envoyant les pensées droites ou en expliquant les faits aux gens. En plus j’ai compris que la rectification de la Loi est reliée à toutes les choses ordinaires qui nous entourent. Tout ce que nous faisons est différent d’une affaire ordinaire. Si nous sommes suffisamment attentifs, nous verrons les arrangements minutieux et systématiques faits par le Maître. Dans le processus, la première chose que nous rectifions c’est nous même

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