Le Camp de Travaux Forcés de Dalian exploite les Pratiquants de Dafa et gagne plus de 1 500 000 Yuans par An

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A compter de l’année 2001, le camp de travail forcé de Dalian de la Province de Liaoning demanda de plus en plus de rendement à ses détenus pour accroître la production. Le camp persécuta les pratiquants de Falun Gong en les surchargeant de travail et en les exploitant. Les pratiquants étaient obligés de travailler de 14 à 15 heures par jour et parfois même plus. Ils étaient souvent punis physiquement et devaient faire des heures supplémentaires. Les pratiquants ne dormaient pas plus de 6 heures par jour, et la plupart ne dormaient que 2 ou 3 heures.

Pendant qu’ils faisaient des travaux forcés on leur imposait beaucoup de règles non écrites. Par exemple, les pratiquants n’avaient pas le droit de parler, ni bouger leurs lèvres, fermer les yeux, croiser leurs jambes, et leurs jambes ne devaient pas se toucher quand ils étaient assis. Ils avaient rarement le droit d’utiliser les toilettes pendant le travail, et on ne leur accordait pas plus de 10 minutes pour utiliser les toilettes, une fois le matin et une autre le soir. S’ils avaient un besoin pressant, il fallait l’autorisation du responsable de chambre, du chef d’équipe et du capitaine. On ne leur accordait pas d’aller à la selle, sous prétexte que ça prenait trop de temps. Les pratiquants devaient attendre jusqu’au soir au moment d’aller au lit. En conséquence beaucoup souffraient de constipation, d’hémorroïdes et de douleur abdominale.

Les pratiquants de Falun Gong du camp de Dalian devaient travailler de 5 h du matin à 22 ou 23 heures. Il arrivait même assez souvent qu’ils fassent des heures supplémentaires jusqu’à minuit ou 2 heures du matin, ce qui devint d’ailleurs une routine journalière. Ils avaient moins de deux heures pour consommer les trois repas. Une fois la police intensifia la persécution, et ne permit pas aux pratiquants de dormir la nuit, même quand ils avaient fini leur travail. La police exigea que ceux qui refusaient de compromettre leur croyance et de renoncer au Falun Dafa doivent apprendre par co eur les règles du camp. Si les pratiquants refusaient, on les forçait à rester debout toute la nuit, et le lendemain ils allaient quand même au travail.

Les pratiquantes travaillaient dans le couloir du premier étage. Le couloir était transformé en une salle fermée avec une seule porte pour la ventilation et l’arrivée d’air. En été, il faisait très chaud dans la salle qui était bondée et beaucoup de pratiquantes s’évanouissaient. Parfois en un seul jour plusieurs s’évanouissaient. Etant obligé de rester assis pendant plusieurs heures sans bouger, certains avaient un mal de dos et les pieds enflés. Même avec ces symptômes on ne leur permettait pas de se reposer. Une des pratiquantes, Mme Yu Shouffen, se trouvait au camp depuis trois ans, et elle devint extrêmement faible à cause de la surcharge de travail et de la malnutrition. Elle devint insensible des deux jambes, et aujourd’hui elle marche en poussant ses mains contre les murs et traînant ses deux pieds. Même dans ces conditions elle est obligée de travailler chaque jour.

Au début, la police donnait un peu de repos aux pratiquants qui faisaient un compromis et renonçait à leur croyance sous la pression, quand ils se sentaient mal. Les pratiquants déterminés n’avaient pas droit à un tel « bonus ». Cependant pour pouvoir faire plus d’argent, la police annula ce « bonus » et ne permit même pas de repos aux pratiquants malades. Chaque jour il y avait un quota de travail à fournir. Si le travail n’était pas terminé à l’heure, chaque occupant d’une chambre devait faire des heures supplémentaires.

Un simple calcul peut montrer combien d’argent le camp se fait grâce à ses prisonniers (aussi bien pratiquants, que non pratiquants). Prenez par exemple le travail d’écosser des haricots : Un pratiquant doit écosser 5 sacs de haricots par jour, qui se vend 25 yuans (prix moyen le plus bas). Il y a 56 personnes dans une équipe et un total de 3 équipes, (25 yuans/personne) x (3équipes) = 4 200 yuans. Supposant qu’il y ait 30 jours dans le mois, la valeur nette de la production est de 126 000 yuans par mois, allant jusqu’à 1,5 millions de yuans par an (valeur annuelle la plus basse). [Note : 500 yuans est égal au salaire moyen d’un travailleur urbain en Chine].

La liste qui suit est la preuve que le camp de travail forcé de Dalian persécute et exploite les pratiquants de Falun Gong pour se faire de l’argent.


2001
Broderie
Nettoyer et fermer les bouts de couvertures de lit, taies d’oreiller, de nappes et faire de la broderie dessus
Points de vente inconnus


2001
Fleurs séchées
Utiliser des épices pour parfumer les fleurs séchées, les colorer et les décorer
Vendues en Corée


2001
Protèges de téléphones portables
Tisser des protéges en coton avec des fils de soie, les colorer de rose, de bleu ciel, de gris et de vert.
Vendus en Corée.


2001
Chapeaux
Utiliser des fils colorés et faire des “chapeaux Beilei”
Vendus en Corée


2001
Haricots
Trier les haricots par couleur, rouge, blanc, noir et violet
Graines de soja à trier par taille, large, moyen et petit (pour faire du lait de soja, de l’huile végétale et d’autres nourritures).
Haricots verts à trier par taille, petit ou large
Emballage « made in China » à mettre en japonais, coréen et anglais. Ils seront exportés en Corée, au Japon et aux USA


2002
Le varech
Couper le varech en bandes de 12cm de large et faire des noeuds. (Ce produit se vend beaucoup.)
Vendus à Taiwan


2002
Légumes secs (Qundai)
Les déchirer en bandes et les trier selon les différentes qualités.
Vendus en Corée, au Japon, à Taiwan


2002
Fleurs et fruits en plastiques
Toutes sortes de fleurs en plastiques, en forme de bouton et des fruits en plastiques pour décoration sont mis ensemble avec du fer argent ou cuivre et emballés dans des sacs ou des cartons étiquetés. Le prix est étiqueté en Euros. On dit que ces produits sont utilisés dans les pays européens dans les cimetières. La colle utilisée dans ces produits est toxique, beaucoup de gens vomissent et ne peuvent pas s’alimenter à cause de cette colle.
Vendus dans les pays européens


2002
Balles en coton
Emballées dans des sacs à deux dimensions et renvoyées à l’usine pour un deuxième emballage
Pays de vente inconnu


2002
Baguettes
Fabriquées pour une usine de la région de Dalian Ganjingzi appartenant à un homme d’affaire japonais. L’usine existe depuis des années et fabrique des baguettes de différentes qualités. Le seul critère d’hygiène est de ne pas laisser tomber des cheveux dans les sacs. Certaines personnes non pratiquantes avec des maladies vénériennes sont aussi forcées de faire ce travail et elles utilisent souvent les baguettes pour se gratter là où ça les démange.
Vendues au Japon


2002
Bâtonnets de crème glacée
Les prisonniers communs utilisent des machines pour les fabriquer et pour les emballer. Vendus en Afrique


2002
Bâtonnets pour remuer le café
Les prisonniers communs utilisent des machines pour les fabriquer et les emballer


2002
Manteaux de laine
Les manteaux sont doublés et fabriqués dans une usine qui fait spécialement des vêtements à exporter. Ils ont des étiquettes Coréennes et Japonaises.
Vendus en Corée et au Japon


2002
Boutons à couture
Coudre des boutons sur des pyjamas et des vêtements pour des mères qui allaitent
Vendus au Japon

Version chinoise disponible à
http://www.minghui.org/mh/articles/2004/1/15/64908.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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