Le Ciel, la Terre, la Matière, le Moi : Les anciens sons du Guqin

Le maître de Guqin Yuan Jungping en Février 2010, lors d'un atelier qu'il a tenu à New York. (Henry Chan/Epoch Times)

Le Guqin, un des plus anciens instruments de la Chine, a été interdit par le Parti communiste chinois durant la Révolution culturelle. Mais aujourd’hui la pratique musicale du Guqin connaît un renouveau. De nombreux lettrés, Chinois ou non, se prennent d’intérêt pour le jeu de cet élégant instrument.

Le Guqin appartient à la famille des cithares et serait aussi vieux que la civilisation chinoise – 5000 ans. On l’appelait simplement qin à l’origine, mais plus tard, des gens ont ajouté " gu"qui signifie " ancien " le différentiant de nombreux autres instruments à cordes de l’Est et de l’Ouest qui pouvaient être appelés " qin".

Des annales de la première dynastie veulent qu’un demi-dieu ait créé le Guqin.

“C’était un temps, où il y avait trop de pluies ou trop de [sécheresse] explique Yuan Jungping, maitre de Guqin. " Lorsqu’on en jouait, on créait l’harmonie dans la nature – d’une certaine façon, nous sommes vivants aujourd’hui grâce au qin."

D’après Yuan, le Guqin a d"abord été utilisé comme une méthode pour permettre à l’homme de communiquer avec les divinités, mais il est devenu par la suite un instrument pour les rituels.

Aujourd’hui, il est principalement considéré comme un instrument de musique. Yuan pense qu’on peut être calme, cultiver et s’élever en pratiquant le Guqin, lequel est capable d’harmoniser le ciel, la terre, toute matière et soi-même.

Plus d’informations sur la New York Qin Society à http://newyorkqin.org/