"Une chute d’eau sépare profane ou sacré
En avant ou en arrière, deux niveaux du Ciel
Entrer dans le temple au milieu des bois
D’un seul pas, atteindre les nues"
(Extrait de Hong Yin III)
Respecté Maître !
Compagnons de pratique !
En ce jour solennel, j’aimerais partager avec vous mes expériences de cultivation au cours d’un voyage de dix jours en Ouzbékistan. Je suis né à Tachkent, la capitale de l’Ouzbékistan, mais ma mère et moi l’avons quitté pour la Lettonie alors que j’étais encore petit. Il n’y a pas de pratiquants de Falun Dafa en Ouzbékistan.
Il y a trois ans, j’y suis retourné pour distribuer un grand nombre de matériaux clarifiant la vérité à propos du Falun Dafa. A l’époque, je croyais avoir fait tout ce qui était en mon pouvoir pour clarifier la vérité là-bas, mais plus tard, j’ai réalisé que cela ne suffisait pas.
La joie d’éliminer un attachement
Il y a quelques mois, j’ai reçu un message venant d’un pratiquant canadien. Il avait lu sur ma page d'un média social que j’étais né à Tachkent, et m’a demandé de m’y rendre pour faire signer la pétition de DAFOH (Doctors Against Forced Organ Harvesting, en français Docteurs Contre le Prélèvement forcé d’Organes). Si je réussissais à recueillir 20 signatures de personnes vivant dans ce pays, alors l’Ouzbékistan serait inscrit sur la liste des pays s’opposant à la pratique de prélèvement forcé d’organes. Il m’a aussi fait parvenir une liste de pays où personne n’avait encore signé la pétition.
J’ai alors pensé : ce pratiquant canadien fait un excellent travail. Il a dû vérifier sur les médias sociaux l’endroit de naissance de chaque pratiquant pour s’adresser à ceux de pays n'ayant pas encore pris position dans cette grande lutte entre le Bien et le Mal. J’ai pensé "Quel grand pratiquant!". Mais dans le
Alors que je le tenais en haute estime, je me suis aperçu qu’il avait également publié des opinions concernant la situation politique de notre pays. J’ai pensé : "Pourquoi veut-il s’impliquer dans la politique ?" Mais j’ai aussitôt compris qu’il me fallait regarder à l’intérieur. Pourquoi me faisait-on voir cela ? Sûrement pas pour que je le condamne ou l’admire Pourquoi cela me causait-il un sentiment aussi inconfortable et désagréable? À ce moment, j’ai compris. C’était probablement que d’autres dénonçaient aussi la politique de notre gouvernement. Voilà quelle était la racine de mon sentiment désagréable.
Alors qui était en réalité impliqué dans la politique ici - était-ce lui, ou moi? Celui qui voulait se mêler de politique, c’était moi !
Cependant, pour celui qui cultive, je ne devrais quoi qu’il en soit pas avoir d’intérêt pour la politique. Nous devrions sauver tous les êtres –voilà la seule chose qui importe vraiment. Je me suis senti le cœur plus léger, les mauvais sentiments ont alors disparu ! J’ai arrêté d’adresser en esprit des critiques à ce pratiquant. Tout ce que je ressentais, dès lors, était la compassion pour tous les êtres vivants. Je n’arriverai pas à décrire cette sensation avec des mots. Je pense que beaucoup de pratiquants ont éprouvé cet état dans le xiu, qui apparait quand un attachement est enlevé.
Coopérer avec les compagnons de pratique
J’ai commencé à préparer mes valises pour le voyage en Ouzbékistan. Je ressentais ne pas devoir m’y rendre seul, mais plutôt avec un petit groupe. J’ai envoyé une note à la liste d’email de notre groupe local, et ai téléphoné à quelques compagnons de pratique en Russie. Deux d’entre eux ont immédiatement accepté de se joindre à moi. Auparavant, nous avions travaillé ensemble et coopéré dans diverses activités, ainsi j’ai pensé que nous réussirions à accomplir cette tâche ensemble.
Nous avons commencé à préparer notre voyage. Des compagnons de pratique israéliens m’ont aidé à traduire des documents en Russe. Ils ont même traduit et raconté l’histoire d’un film produit par NTD à propos d’un musulman membre de la Knesset et d’un cheik évoquant les droits humains et le prélèvement d’organes en Chine. L’Ouzbékistan est un État musulman, alors j’ai aussi rassemblé quantité de photos montrant des musulmans signant des pétitions de soutien au Falun Dafa.
J’ai préparé des lettres officielles pour les bureaux du gouvernement là-bas. Les pratiquants russes ont également préparé un lot de matériaux comprenant journaux, dépliants et fleurs de lotus en papier. De mon expérience passée en Ouzbékistan, je savais qu’il est interdit de distribuer des matériaux. La police guette à chaque coin de rue. Toutes les religions sont persécutées. Ainsi, il me faudrait aborder les choses avec sagesse et compassion.
Peu de temps avant mon départ, un autre pratiquant israélien m’a demandé s’il pouvait m’accompagner avec un jeune pratiquant de douze ans dont les parents étaient originaires de Tachkent. Il était né en Israël, mais il parlait aussi le Russe. J’ai pensé que c’était une bonne idée. Ainsi, tous les trois, nous nous sommes mis en route pour l’Ouzbékistan à la rencontre de nos compagnons de pratiques russes. Ils nous avaient déjà réservé une chambre dans un hôtel. Pendant que nous étions dans l’avion, nous avons commencé à distribuer des matériaux de clarification aux personnes que nous rencontrions.
Quand l’avion a atterri à Tachkent, il y avait une longue file d’attente pour le contrôle des passeports. J’ai commencé à clarifier la vérité aux gens qui se tenaient près de moi, pendant que les deux pratiquants qui m’accompagnaient émettaient des pensées droites. Les gens écoutaient attentivement. Le pratiquant ne parlait pas le Russe, mais me tendait la pétition dans cette langue en m’encourageant : "vas-y !". J’ai proposé la pétition à un jeune homme qui se tenait devant moi et il l’a signée immédiatement. J’ai continué, en faisant passer la pétition le long de la file. Nous avons ainsi collecté de nombreuses signatures à l’aéroport. Cela nous a donné confiance dans le fait que nous faisions la juste chose, et que les êtres nous attendaient.
Le jour suivant, notre petit groupe s’est rendu à l’ambassade d’Israël à Tachkent, qui était proche de notre hôtel. Les pratiquantes russes sont allées à un autre endroit pour clarifier la vérité aux gens. Sur le chemin pour aller à l’ambassade, nous arrêtions les gens dans la rue pour leur parler, et presque tous ceux que nous rencontrions signaient la pétition. Bien que les gens écoutaient attentivement et signaient la pétition, je ressentais une grande pression, qui se manifestait en difficultés à marcher. Mon corps se sentait lourd comme s’il pesait 200 kilos, et je luttais avec un fort désir de m’arrêter et de me reposer un moment.
À notre arrivée à l’ambassade, nous avons demandé à rencontrer un délégué. Un israélien nous a approchés, et le pratiquant parlant hébreu qui nous accompagnait s’est entretenu avec lui. Il nous a attentivement écouté et a lu nos matériaux de clarification, mais il a refusé de signer quoi que ce soit. Le plus important, c’est que nous ayons pu lui clarifier la vérité.
Le jour suivant, nous nous sommes rendus tous ensemble au grand marché pour y recueillir des signatures. Notre plan était le suivant: nous voulions collecter le plus de signatures possibles, ensuite, nous contacterions les bureaux du gouvernement.
Je me sentais alors bien plus léger, comme si quelque chose dans les autres dimensions avait été nettoyé. Nous nous sommes divisés en groupes et avons commencé à distribuer des matériaux. Tout ce que nous faisions devait être accompli avec prudence pour ne pas attirer l’attention de la police. Les gens de Tachkent ont vraiment bon cœur, et n’ont pas été effrayés de signer la pétition. Il y avait des moments où une personne ayant signé la pétition clarifiait les faits à la personne à côté d’elle, et les faits circulaient d’un étalage à l’autre, rangée après rangée parcourant le marché tout entier.
Après avoir recueilli de nombreuses signatures, nous avons acheté quelques fruits et sommes retournés à notre chambre d’hôtel. Notre agenda était vraiment serré. Nous nous levions tôt chaque matin, pratiquions pendant deux heures les exercices dans la cour de l’hôtel. Après le petit déjeuner, nous émettions la pensée droite et nous étudions le Fa. Parfois, nous récitions
Poèmes de Hong Yin III :
Assister le Maître
Nombreux héros rassemblés dans l’immense courant
Classe sociale, métier, travail sont différents
Les disciples de Dafa sont un seul corps,
Assistant le Maître dans la rectification de Fa, bloquant les vents sinistres
N’argumentez pas
N’argumentez pas quand d’autres insistent et argumentent
Chercher la raison à l’intérieur, c’est le xiulian
Plus on explique, plus le cœur devient lourd,
En étant franc et ouvert, sans attachements, apparaît la clairvoyance
Éliminer la peur
Un jour nous nous sommes rendus dans une rue où se tenait régulièrement une foire nommée "Broadway". On y vendait des œuvres d’art, et des peintres de rues faisaient le portrait des passants. Nous avons clarifié la vérité et les gens ont signé la pétition. Nous sommes finalement arrivés à un parc. Au début, nous n’avons pas remarqué qu’il y avait un bureau sur notre gauche, derrière la clôture, avec un garde posté à l’entrée. À ce moment, alors qu’une des pratiquantes russes clarifiait la vérité à un passant, un garde de sécurité ou un agent de police s’est avancé vers elle, rejoint ensuite par un autre. Ils lui ont posé de nombreuses questions. L'autre pratiquante russe l’a ensuite rejointe. Nous étions à une courte distance d'elles, et émettions des pensées droites.
Nos sacs étaient remplis de matériaux d’information et de pétitions. Presque toutes les pétitions, environ 150, se trouvaient dans mon sac. J’ai pensé qu’il nous fallait expédier immédiatement toutes les pétitions, et qu’il ne fallait laisser personne interférer. J’ai demandé la direction du bureau de poste le plus proche à un passant, mais il a répondu que c’était un jour férié et que tout était fermé.
Un agent de police nous a approchés et nous a demandé si nous connaissions les deux femmes de l’autre côté de la rue. J’ai répondu que oui, et les policiers nous ont alors demandé de les accompagner à l’endroit où se tenaient les pratiquantes russes.
Quand nous sommes arrivés là, les pratiquantes russes étaient en train de parler avec deux autres agents, leur expliquant la persécution se déroulant en Chine. Elles avaient déjà beaucoup d’expériences de la clarification des faits à la police. En Russie, elles étaient souvent arrêtées, emmenées en détention puis relâchées peu après. Je traduisais tout en Hébreu au pratiquant qui se trouvait avec moi.
Je n’avais pas de compréhension claire du comportement à avoir, et ne ressentais pas la moindre compassion pour les agents de police –quelque chose que je n’ai réalisé que par la suite. Entre temps, les pratiquantes russes ont clarifié la vérité à plusieurs agents, qui ne savaient apparemment pas quoi faire avec nous, et ont appelé en renfort des policiers plus expérimentés. Un peu plus tard, nous avons été invités à les accompagner au poste de police. Beaucoup de pensées se bousculaient dans ma tête. J’ai finalement demandé l’aide du Maître : "Maître, s’il vous plaît, donnez-moi la sagesse, je ne sais quoi faire, mais s’il y a une chose que je veux faire, c’est de suivre le Maître !".
Nous faisions quelque chose de bien –qui aurait pu oser interférer? J’ai dit aux agents de façon très déterminée que nous n’allions nulle part, nous étions des citoyens israéliens, et n’avions rien fait allant contre la loi. J’ai demandé à voir un délégué de l’ambassade d’Israël. Je voyais qu’ils se sentaient de moins en moins rassurés, et ils ont finalement répondu "D’accord, d’accord", puis ils ont passé un coup de téléphone. Ils nous ont ensuite dit qu’ils ne nous emmèneraient nulle part, et que nous n’aurions qu’à nous adresser à une autre personne de la sécurité publique.
Plus tard un responsable en civil est arrivé sur les lieux. Nous l’avons informé à propos de la persécution et du prélèvement forcé d'organes sur les pratiquants de Falun Gong en Chine. Il a dit que si nous voulions recueillir des signatures et distribuer des documents alors nous devrions obtenir un permis du ministère de la Santé. Il a également suggéré que nous visitions les hôpitaux, où nous pourrions approcher les médecins et les informer. Nous avions déjà prévu d’aller visiter les hôpitaux, mais cela n’a fait que nous rendre encore plus clair qu’ils nous ouvraient la voie, parce que dès lors nous pouvions aller dans les hôpitaux et dire que c’était la police qui nous y envoyait.
Nous lui avons promis que nous irions au Ministère de la Santé, et l’avons informé qu’après plusieurs heures d’activités, ils n’avaient aucun droits de nous retenir, que nous étions fatigués, et n’avions rien mangé ni bu depuis le matin. Cela a fonctionné. Ils ont pris des photos de nos passeports, relevé nos numéros de téléphone et nous ont indiqué que nous étions libres de nous en aller.
J’ai à nouveau demandé à un passant la direction du bureau de poste le plus proche, et il nous a dit que le bureau de poste principal était à 10 minutes à pied, et qu'il était ouvert les jours fériés. Maintenant, il était essentiel d'envoyer rapidement ces pétitions signées. Nous avons réussi à recueillir beaucoup plus de signatures que le quota requis pour inclure l’Ouzbékistan sur la liste des pays condamnant le prélèvement forcé d'organes.
Nous sommes arrivés au bureau de poste seulement 10 minutes avant la fermeture. Nous avons envoyé les pétitions par courrier recommandé à l’adresse indiquée sur le formulaire de pétition. Plus tard dans la soirée, nous avons étudié le Fa ensemble, et quand c’était mon tour, j’ai lu ce passage de la Sixième leçon du "Zhuan Falun' :
«Il faut absolument éliminer cet attachement ; on vous amènera à en tirer une leçon pour débarrasser votre esprit de la peur et vous permettre d’élever votre niveau».
Au moment où j’ai lu cela, ma peur a disparu. Le Maître m’a aidé à voir cet attachement et m’en a débarrassé. Il n’y a aucun mot humain ou pensée permettant d’exprimer mon sentiment de gratitude envers le Maître.
Les jours suivants, nous avons visité le Département de la Justice, le Ministère de l'Intérieur, le Ministère des Affaires étrangères, de la défense des intérêts d'État, le bâtiment du Parlement et une organisation des droits de l'homme. Partout où nous sommes allés, nous avons été autorisés à entrer, ou alors des délégués venaient à notre rencontre, et nous leurs remettions les lettres et les documents préparés à l'avance. Parfois, on nous indiquait les numéros de téléphone que nous pourrions appeler. Nous avons été accueillis très honorablement à toutes les représentations officielles.
Au Ministère de la Justice, nous avons rencontré un Israélien orthodoxe qui a signé la pétition. Nous avons également rencontré une personne qui nous a dit qu’après le départ de notre groupe, il devrait y avoir quelqu'un en Ouzbékistan qui continuerait à recueillir des signatures. Je l'ai encouragé à être cette personne et nous lui avons remis tous les matériaux qui pouvaient lui être nécessaires.
Après cela, nous nous sommes rendus à Samarkand, à deux heures de voiture. Nous sommes allés à l'hôpital central pour rencontrer le directeur de l'hôpital. Les deux pratiquantes russes sont allées à sa rencontre. Il était médecin militaire et commandant de l'Armée rouge à la retraite. Nous avons continué à émettre des pensées droites dans la cour de l'hôpital, et avons recueilli des signatures. Le directeur de l'hôpital a écouté attentivement les pratiquantes russes, les a remerciées, a pris des matériaux, et dit que c’était très important et qu'il en parlerait aux médecins à leur réunion quotidienne. Il nous a donné sa carte afin que nous puissions lui envoyer davantage de matériaux.
De Tachkent, nous avions apporté avec nous un livre en russe qui contenait Zhuan Falun et Falun Dafa: La Grande Voie de l’accomplissement. Nous avions l'intention de le donner en cadeau à la bibliothèque centrale à Tachkent. Le responsable de la bibliothèque a parcouru le livre et a commencé à dire que nous faisions la promotion d'une religion, que c'était un livre religieux, etc. Il parlait comme s’ il avait lu la propagande officielle du PCC, et ne voulait pas écouter la vérité. Il a appelé des policiers pour nous faire emmener au poste et nous avons donné des matériaux de clarification de la vérité à tous ceux à qui nous avons pu parler.
Un des policiers a jeté un coup d’œil au livre et a vu qu’il contenait des illustrations des exercices. Il a alors expliqué aux autres qu’il avait pratiqué les Arts Martiaux et qu’il ne s’agissait certainement pas de religion. Il a aussi dit que les Lois de la République n’interdisent pas de donner en cadeau un livre à une bibliothèque. Plus tard, il a dit qu’il aimerait lire le livre lui-même. Mais nous ne pouvions le lui donner dans cette situation. Entretemps, d’autres policiers sont arrivés, et nous leur avons à tous donné des matériaux de clarification. Le responsable de la bibliothèque insistait pour que nous soyons arrêtés, mais il était évident que les policiers étaient d’un autre avis. Le directeur de la bibliothèque a alors appelé un responsable du département des Registres et des Visas, qui nous a dit que nous ferions mieux de quitter la bibliothèque. Ce dernier a exprimé le souhait de recevoir le livre pour le lire lui-même et nous lui avons donné le livre. Pour exprimer sa gratitude, il nous a emmenés en voiture à un restaurant, nous indiquant quels étaient les meilleurs plats à commander. Il nous a aussi dit que si nous voulions à nouveau visiter l’Ouzbékistan dans le futur, nous devions l’appeler et il viendrait nous chercher à l’aéroport, nous aiderait à nous loger, etc…
Le jour suivant, l’agent de police de la bibliothèque qui pratiquait les Arts Martiaux nous a contactés pour nous demander comment nous allions. Il a dit que contrairement au directeur de la bibliothèque, tous les policiers avaient bien compris ce qu’était le Falun Dafa. Puis il nous a souhaité une bonne continuation.
À l’aéroport, pendant que nous attendions notre avion pour retourner en Israël, j’ai été arrêté à cause du grand nombre de journaux russes clarifiant la vérité qui n’avaient pas pu être distribués et que je voulais ramener avec moi en Israël. En Russie, les pratiquants ne distribuent pas de tracts, mais des journaux, car les gens sont moins enclins à les jeter par terre. On m’a demandé un acompte pour la grande quantité de journaux que j’emportais avec moi. J’ai répondu que ces journaux étaient ceux que j’avais amenés d’Israël pour l’Ouzbékistan. Je leur ai expliqué que j’appartenais à l’organisation Dafoh, et que ma mission était de visiter différents bureaux gouvernementaux pour remettre ces journaux. Pourtant, il était évident qu’en Ouzbékistan, il est interdit de distribuer des matériaux, alors je devais les remporter en Israël.
Là encore, un nouvel enchaînement miraculeux d’évènements s’est produit, dans lequel chaque agent appelait son supérieur pour savoir comment mon cas devait être traité, et finalement, tout le monde a reçu des journaux et des explications sur les faits, ainsi que des liens vers des sites Internet. A la fin, ils ont pris une photo de mon passeport et m’ont laissé repartir.
Notre voyage en Ouzbékistan touchait à sa fin. Durant tout le séjour, j’ai senti très clairement que le Maître nous guidait tout au long du chemin, et que les êtres là-bas attendaient de recevoir le salut. C’est comme si tout était prévu et que nous n’avions qu’à suivre. Nous nous sommes soutenus les uns les autres et avons bien coopéré de façon générale. Pendant qu’un de nous clarifiait la vérité, un autre émettait la pensée droite. Nous avons décidé de visiter d’autres pays voisins de l’Ouzbékistan, où il n’y a aucun disciple de Dafa ; en particulier maintenant que nous avons acquis une bonne expérience.
Merci Maître. Aucuns mots humains ne peuvent exprimer ma gratitude.
Merci aux compagnons de pratique qui m’ont accompagné et avec qui nous avons formé un seul corps dans notre mission pour aider le Maître à sauver les êtres.
Et un grand merci à tous les compagnons de pratique, où qu’ils se trouvent.
Présenté à la Conférence de partage d’expériences d’Israël 2014
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