Depuis que le prélèvement d’organes de l’Etat sur des pratiquants de Falun Gong en Chine a commencé à se faire jour, des millions de gens à travers le monde ont signé des pétitions et appelé leurs gouvernements à condamner ces atrocités.
En dépit de la lourde censure entourant cette information en Chine, de plus en plus de gens trouvent le courage de faire entendre leur opposition à la persécution du Falun Gong par le régime communiste. Le soutien public à la résistance pacifique des pratiquants ne cesse de croître jusque dans les régions entourant Pékin et le siège du gouvernement central.
La dernière manifestation de soutien venait de Tianjin, une des quatre municipalités directement administrées par le gouvernement central, mais aussi une des premières villes où la persécution du Falun Gong a été lancée en 1999.
Chaque nom est accompagné de l'empreinte digitale du signataire |
Depuis février 2014, 5 894 personnes de Tianjin et de Hengshui (une ville à proximité dans la province du Hebei) ont signé la pétition.
Un responsable du gouvernement : "Trop brutal et inhumain. "
Lors d'une campagne de signatures, des pratiquants de Falun Gong ont rencontré un responsable du gouvernement. Suite à une longue conversation, l'homme a non seulement signé la pétition, mais aussi renoncé à son adhésion au Parti communiste chinois (PCC). " Que le Parti communiste prélève des organes sur des pratiquants de Falun Gong est trop brutal et inhumain", a-t-il dit en apposant son empreinte sur la feuille de signatures.
Des groupes de villageois signent leurs noms
En face d'un magasin du village, des pratiquants ont informé un groupe de gens sur la persécution et le prélèvement d'organes. Les villageois se sont empressés de prendre toute l’information que les pratiquants avaient préparée. Le magasin étant un endroit très fréquenté, de nombreux passants ont aussi écouté et presque tous ont signé la pétition.
Dans un autre village, après avoir écouté les pratiquants, un vieux fermier a dit à ceux rassemblés autour d’eux : " Le PCC est vraiment horrible. J'ai été témoin de nombreux crimes qu'il a commis. Le parti vole son peuple et il persécute même les bonnes gens - tous les pratiquants de Falun Gong que je connais sont d’excellentes personnes. Et voilà qu’il récolte les organes des gens pour le profit. C'est inadmissible. Je suis absolument contre cela et je vais signer mon nom. "
Encouragés par lui, plus de trente villageois ont signé leurs noms et apposé leurs empreintes sur la pétition.
Dans un petit village, les pratiquants ont informé la quasi-totalité des 60 foyers sur la persécution. Beaucoup de villageois ont démissionné du Parti communiste et de ses organisations affiliées. La majorité du village a signé la pétition.
Un jeune homme attendant des bénédictions
En se rendant dans un village isolé, les pratiquants ont vu un camion garé sur une route de campagne et un jeune homme errant à proximité, apparemment en attente de quelqu'un. Des pratiquants l'ont approché et lui ont demandé s'ils pouvaient l'aider.
Il a dit : "J'ai vu un vieil homme dans mon rêve la nuit dernière. Il m'a dit d'attendre ici aujourd'hui, et que quelqu'un m'apporterait des bénédictions. Je ne suis pas sûr de quoi il s'agit. J'ai pensé pouvoir trouver quelque chose sur la route ou dans le champ. Je suis ici depuis un certain temps, mais je n'ai rien trouvé. Je dois partir maintenant. "
Un pratiquant lui a dit : " Ce doit être un Bouddha. Il nous a conduits à vous. Nous pouvons vous aider à démissionner des organisations communistes et vous serez béni." Le jeune homme a dit qu'il l'avait déjà fait quelques jours auparavant. Les pratiquants ont répondu : "C'est formidable. Mais êtes-vous au courant du crime de prélèvements d'organes ? Le Bouddha a arrangé que nous venions ici aujourd'hui afin de vous donner cette chance d'exprimer votre soutien. "
Après avoir bavardé un moment, le jeune homme a signé la pétition.
Un autre monsieur a signé la pétition sans hésitation. Il a également voulu écrire "Falun Dafa est bon"sur le formulaire de pétition, mais un pratiquant lui a dit que, le formulaire allant être soumis aux organisations internationales, il était inapproprié d'écrire ces mots dessus.
L'homme a expliqué qu'il voulait quand même exprimer sa reconnaissance aux pratiquants pour l'avoir informé sur la persécution. Ils ont finalement convenu d'une solution : il a écrit "Falun Dafa est bon " sur la main d'un des pratiquants.