En mars 2014, des agents de la division de la sécurité intérieure du département de police du district de Gaokai de la ville de Xingtai dans la province du Hebei ont contourné le
La police de la ville de Xingtai a ouvertement enfreint la loi en traitant le cas de M. Hao.
Arrestation illégale et tortures brutales
Le 14 juillet 2013, M. Hao était dans le train 101 de Xingtai à la ville de Shahe. Au dernier arrêt, deux policiers en civil l'ont arrêté et l'ont emmené au département de police du district de Gaokai dans la ville de Xingtai.
Li Jiannong, secrétaire adjoint du comité local du Parti, Li Dongbo, chef d'équipe de la Division de la sécurité intérieure et d'autres agents l'ont frappé avec des branches d'arbres et lui ont écorché la plante des pieds. Le lendemain, les gardes l'ont électrocuté avec des matraques électriques.
Ils lui ont demandé où il vivait, avec qui il était en contact de façon régulière et qui le soutenait financièrement.
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| Illustration de torture : choquer avec des matraques électriques |
Les gardes ont menotté les mains et les pieds de M. Hao à une
Le 17 juillet 2013, les gardes Wang Huanfang et Liu Dongbo ont emmené M. Hao à l'équipe de la police militaire de Shahecheng. Pour extorquer des aveux par la torture à M. Hao, le chef d'équipe Liu Dongbo a de nouveau électrocuté M. Hao avec des matraques électriques. M. Hao a été torturé si brutalement qu'il ne pouvait dormir que sur le ventre.
À 23h le 18 juillet 2013, le président du Département de la police du district de la zone de développement s'est mis d'accord avec les agents de police Liu Dongbo et Wang Huanfang pour fouiller la résidence de M. Hao. Ils ont confisqué trois ordinateurs portables, quatre imprimantes, entre 3 000 et 4 000 yuan, des documents
M. Hao a été transféré au pmreier centre de détention de la ville de Xingtai le 20 août 2013. Les agents de la division de la sécurité intérieure du district de Gaokai ont réuni des preuves fabriquées et les ont soumises au parquet de la ville de Xingtai Qiaodong pour incriminer M. Hao.
Une affaire renvoyée pour "preuves insuffisantes " est transférée directement à la Cour
Le 27 décembre 2013, l'avocat engagé par M. Hao est allé au Parquet du district de Qiaodong pour demander le dossier de son client. Les employés du parquet ont dit qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves et renvoyé le dossier à la Division de la sécurité intérieure pour complément d'enquête.
Les actions du Parquet ont beaucoup énervé la police, laquelle au lieu de passer par les procédures juridiques appropriées, a envoyé le dossier directement au district de Xingtai dans la ville de Qiaodong. Ils auraient dû consulter le Parquet du district. Le juge responsable est Ma Junxiao de la Cour pénale.
Le 7 mars 2014, un avocat de Pékin est allé au tribunal du district de Qiaodong de la ville de Xingtai pour vérifier l'état d'avancement de cette affaire. Il a été informé que l'affaire n'avait pas été instruite, de sorte qu'il ne pouvait pas voir les documents. L'avocat s'est ensuite rendu au premier centre de détention pour y voir M. Hao et a découvert que le Parquet n'avait jamais remis de déclaration d'accusation à M. Hao, alors qu'il était en détention.
Les policiers de la division de la sécurité intérieure ont torturé M. Hao lors de son arrestation et l'ont forcé à des aveux. Après avoir été menotté à une chaise de fer pendant une longue période; avoir eu les plantes de pieds transpercées avec un tournevis et été électrocuté avec des matraques électriques, battu, et privé de sommeil, M. Hao a perdu conscience. Quand il a cédé, ils ont falsifié ses aveux, puis saccagé son domicile. Ils ont fabriqué des preuves pour l'inculper. Puis, lorsque le Parquet a renvoyé l'affaire, les policiers ont contourné le Parquet et porté l'affaire directement devant le tribunal pour l'inscrire au registre.
Historique
M. Hao Xiangtang, 48 ans, vit dans la région de Xigequand, ville de Shahe. Il était un technicien travaillant à l'ancienne usine de coton de la ville de Shahe. Il était largement reconnu par les autres employés comme étant une bonne personne.
Pour ses seules convictions il a été arrêté et emmené dans un camp de travaux forcés.
Il a ensuite été contraint de quitter son domicile et a du se déplacer d'un endroit à l'autre pour éviter l'arrestation. Son épouse a été si effrayée qu'elle a divorcé.
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