Principaux faits de la persécution :
Nom : Yan Zongfang (阎宗芳)
Genre : féminin
Âge : 65 ans
Adresse : Dortoir de la société Dongtu, Allée Liu Jia, canton de cangxi, agglomération de Guangyuan, province du Sichuan
Profession : retraitée d’une société alimentaire
Date du décès : 5 juin 2013
Date de la dernière arrestation : 18 février 2009
Dernier lieu de détention : Camp de travaux forcés pour femmes de Nanmusi (楠木寺女子劳教所)
Ville : Guangyuan
Province : Sichuan
Persécution infligée : Chocs électriques, privation de sommeil, travaux forcés, lavage de cerveau, condamnation illégale, injections forcée/administration de drogues, tabassages, suspension, emprisonnement, confinement en isolement, torture, nourrie de force, extorsion, contrainte physique, mise à sac du domicile, interrogatoire, détention, refus de l’utilisation des toilettes.
Mme Yan Zongfang décède après onze ans de mauvais traitements,
La pratiquante de Falun Gong, Mme Yan Zongfang, 65 ans, du canton de Cangxi, agglomération de Guangyuan, province du Sichuan est décédée le 5 juin 2013. Avant sa mort suite aux tortures et aux injections de drogues en prison, elle a enduré une souffrance insupportable. Les agents spéciaux du Parti communiste chinois (PCC) ont menacé sa famille de ne pas autoriser les autres pratiquants à être prés d’elle. Elle a été soumise à une peine de "travaux forcés hors du camp de travail", imposée par le Bureau 610 local, jusqu’à sa mort.
Mme Yan a été incarcérée pendant presque 11 ans sur les 14 années de la persécution par le PCC. Elle a enduré de nombreuses tortures tant mentales que physiques, comprenant les décharges de matraques électriques, être enchaînée et menottée, soumise à la torture du lit de la mort, suspendue, forcée à se tenir debout ou à s’asseoir dans un style militaire, soumises aux coups de poings et coups pieds, incarcérée dans l' isolement, empêchée de dormir, de prendre une douche, ou d' utiliser les toilettes, gavée de façon barbare avec de la nourriture et des médicaments, et forcée à rester pendant de longues périodes de temps sous un soleil brûlant, etc.
Mme Yan a commencé à pratiquer Falun Gong en 1997 et toutes ses maladies ont disparues. Elle a enduré une persécution brutale pour ses convictions et a été illégalement détenue dans un camp de travail, à cinq reprises pour un total de dix ans et demi. Bien qu'ayant été persécutée au point qu’elle ne puisse plus prendre soin d’elle-même, le régime n’a pas abandonné ses tentatives pour la forcer à abjurer sa croyance. Le personnel du Bureau 610 s’est coordonné avec les agents de la sécurité intérieure pour la condamner aux " travaux forcés hors du camp de travail." Le comité de quartier s’est aussi coordonné avec le Bureau 610 pour constamment la harceler.
En mai 2013, alors que sa parente n'était pas à la maison, une pratiquante de Falun Gong est allée la voir et l’a trouvée mourante. Sa parente l’a alors emmenée à l’hôpital, mais ils n’ont pas pu la ranimer, et elle est décédée le 5 juin 2013 à 16 heures.
Sauvagement battue et torturée dans un camp de travail pour être allée faire appel à Pékin.
Mme Yan Zongfang était ouvrière retraitée d'une usine de viande dans le canton de Cangxi, ville de Guangyuan et vivait dans le dortoir de la société Dongtu, canton de Cangxi. En mars 1997, elle souffrait de multiples maladies et de nombreux traitements étaient restés sans effets de sorte et son pronostic vital était engagé. Après avoir commencé à pratiquer Falun Gong, son corps et son esprit sont redevenus sains de nouveau.
Le 20 juillet 1999, le PCC a lancé une persécution du Falun Gong à l’échelle nationale et afin de clarifier les faits aux organisations gouvernementales, Mme Yan s’est rendue au Bureau des appels à Pékin au moment du Nouvel An 2000. Elle a été arrêtée. À cette époque, la police pullulait Place Tiananmen et arrêtait de nombreux pratiquants. Mme Yan est allée au Pont Jinshui, Place Tiananmen et a déployé une banderole. Elle a été emmenée au poste de police de Tiananmen où on l'a prise de force en photo, puis elle a été sauvagement battue. Elle a été emmenée en garde-à-vue par le Bureau de Liaison de Guangyuan à Pékin, mais elle s’est échappé le lendemain, et est retournée Place Tiananmen avec plusieurs compagnons de pratique. Ils étaient surveillés par des agents en civil sur la place et ont été arrêtés. Le Bureau de Liaison de Guangyuan à Pékin et les agents de la sécurité intérieure de Cangxi les ont emmenés au Centre de détention de Cangxi. Parmi les participants à la persécution, se trouvaient : Ke Daji du Bureau 610 de Cangxi, Luo Xiaolong de la division de la sécurité intérieure et les policiers Li Ping, Yang Cong, Gou Dongsheng, Zhang Qiwei, le commissaire politique du département de police et les gardiens du centre de détention, He Yongfu et Zheng Zequan.
Les pratiquantes Mmes Yan, Li Guangqing, Kou Zhixiu et Luo Changhua ont été condamnées à un an et demi de travaux forcés par le tribunal de Cangxi. Elles ont été emmenées dans le camp de travaux forcés de Nanmusi, agglomération de Zizhong, où elles ont enduré diverses tortures. Elles n’étaient pas autorisées à utiliser les toilettes. En pleine chaleur estivale, elles n’étaient pas autorisées à prendre de douches et forcées à rester sous le soleil brûlant ou à s’asseoir dans un style militaire, et obligées à effectuer des exercices militaires. Les gardiens les battaient souvent et leur mettaient des chaines et des menottes. Les gardiens frappaient au hasard les têtes et les corps des pratiquantes avec des matraques à haut voltage. Ils utilisaient toutes sortes de moyens pervers pour les forcer à renoncer au Falun Gong. En août 2001, Mme Yan a été libérée du camp de travail.
Reconstitution de torture: Rouée de coups de pieds et de poings |
Mme Yan a une fois déclaré: " Après avoir été emprisonnée cinq mois dans le centre de détention, nous quatre, avons été emmenées dans le camp de travaux forcés pour femmes de Nanmusi. À cette époque, la Septième Brigade avait été spécialement établie pour persécuter les pratiquantes de Falun Gong, et il y avait là plus de 100 pratiquantes. La capitaine Li, quinquagénaire, la capitaine adjointe Zhang Xiaofang, dans la vingtaine, Qin Zhaoxia, 40 ans, Hu et Li Ziqiang, la chef de section, toutes étaient très cruelles. Elles prenaient des toxicomanes pour les aider à "transformer" les pratiquantes de force. De 5 h du matin à minuit, les pratiquants étaient soumises à un entrainement militaire, suspendues par les menottes, forcées à s'asseoir sur de minuscules bancs, exposées au soleil, incarcérées dans l' isolement, trempées sous la pluie, interdites de l'usage des toilettes, empêchées de dormir, en été, limitées dans l'utilisation de l'eau, battues et électrocutés avec des matraques électriques, gavées etc. Les pratiquantes ne se sont pas transformées Les pratiquantes n’ont pas été " transformées " ni n'ont coopéré avec elles, et le camp de travail a envoyé un groupe central d’aides pour tenterde nous "transformer ". Je leur ai dit que je n’avais rien fait de mal en suivant Authenticité-Bienveillance-Tolérance et en étant une bonne personne et que c’était aussi bon pour ma santé. Je récitais intérieurement les mots du Maître pour résister à la persécution. "
À cette époque, chaque pratiquante qui n’était pas "transformée " était forcée à s’asseoir sous le soleil brûlant. Mme Wang Hongxia et Zhang Wenhong ont été assises pendant un an à l’extérieur, toute la journée. À cette époque, les gardiens ont intentionnellement forcé les pratiquantes qui n’étaient pas "transformées", a dormir dans un lit double avec une personne souffrant de gale. Seize personnes dormaient dans une petite pièce de huit mètres carrés, et toutes ont développé la gale sur tout leur corps. Les démangeaisons étaient terribles et même nos os étaient irrités. Peu à peu , la septième Brigade s’est transformé en brigade galeuse et chacune, y compris les gardiennes la craignaient et n’osaient pas inspecter les cellules. Le camp de travail a acheté de grandes quantités de médicaments et nous ont obligées à les appliquer sur notre peau. Même sous une telle atmosphère de terreur, j’en suis finalement sortie grâce à ma ferme croyance en Dafa. "
Les travaux forcés, l’humiliation et la torture à long terme sur le "lit de la mort "
En décembre 2001, après que Mme Yan ait été libérée, elle est allée dans la municipalité de Longshan pour éveiller les consciences sur la persécution et distribuer des matériaux d’informations. Elle a été arrêtée par le directeur du poste de police de Longshan, Hou Xianggyu, accompagné de plusieurs policiers. Elle a été emmenée dans le département de police, puis emprisonnée dans un centre de détention. Kong Yun, chef de la division de la sécurité intérieure détestait les pratiquants de Falun Gong (y compris sa propre mère, Cai Wanzhen) et a fait condamner Mme Yan à deux ans de travaux forcés. En juin 2002, Mme Yan s’est échappée alors qu’elle était emmenée dans la prison de Jianyang.
Le département de police de Cangxi a créé une force spéciale, émis un mandat d’arrêt via leur réseau, et dépensé de grosses sommes d’argent pour se rendre au domicile des membres de sa famille dans toute la Chine pour la chercher. En août 2002, Mme Yan a été arrêtée à nouveau et emmenée dans le centre de détention de Cangxi où elle a été attachée au " Lit de la Mort", les quatre membres étirés. Elle n’a pas été autorisée à se lever du lit pendant deux mois et son dos a subit la pression d' un ulcère qui lui causait une grande douleur. Le fonctionnaire menant la persécution était Xu Rongzong, le secrétaire du Comité des affaires politiques et légales. La police a fait parader Mme Yan, Mme Zeng Yuxian et une pratiquante d’une autre région, du nom de famille de Zhao, sur un camion dans les rues bondées pour les humilier publiquement. Les agents de police ont été récompensés par le Bureau 610 pour avoir agi de la sorte.
Reconstitution de torture : menottée à un lit |
Mme Yan a une fois déclaré : "Ils ont dépensé de grosses sommes d’argent pour m’arrêter et finalement, m’enfermer dans un centre de détention. Zhang Rong et plusieurs autres ont emmené de force mon fils aîné au centre de détention de Cangxi. Zheng Zequan m’a ligoté sur le ‘Lit de la Mort’ avec des chaines et des menottes pendant 59 jours. Le directeur He Yongfu est venu et je lui ai dit qu’ils devaient me libérer. He a répondu : "S’il s’agissait d’un assassin, je le pourrai, mais pas toi. Tu dois écrire une déclaration de garantie de ne plus pratiquer Falun Gong . " J’ai répliqué : " Je ne l'écrirai pas. " He a rétorqué : " Je t’emmènerai personnellement dans un véhicule spécialement désigné au camp de travail. "Le département de police a spécialement créé un groupe de huit personnes, parmi lesquelles Zheng Zequan et Zhang Rong. Ils ont pris des photos de moi et les ont diffusées dans une publication. Il a été dit que Zhou Yongkang ( ancien membre du 17eme Comité Permanent du Bureau Politique et chef du Comité Central des Affaires politiques et juridiques entre 2007 et 2012) avait secrètement ordonné d’affecter 250 000 yuans à mon arrestation. La police m’a cherché partout et a visité tous les domiciles des membres de ma famille. Après qu'ils m'aient attrapée, les policiers ont été grassement récompensés financièrement. Mon fils ainé a été soumis à une amende de dizaines de milliers de yuans avant d’être libéré. L’époux de ma sœur a également été arrêté à cause de moi, et s’est vu infliger une amende de plus de 10 000 yuans avant d’être libéré.
[ à suivre]
Traduit de l'anglais :
Ms. Yan Zongfang from Sichuan Province Dies as a Result of Persecution
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