Mme Mao Chunping, personne de cœur, est restée prévenante envers autrui en dépit d’une brutale persécution

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Nom : Mao Chunping (毛春平)
Genre : Féminin
Âge : 58 ans
Adresse : Ville de Qinlong, canton de Qinglong, Qinhuangdao, province du Hebei
Profession : Inconnue
Date de la dernière arrestation : Le 7 août 2000
Dernier lieu de détention : Camp de travaux forcés Gaoyang(高阳劳教所)
Agglomération : Baoding
Province : Hebei
Persécution endurée : Détention, extorsion, passages à tabac brutaux, menottée et enchaînée , forcée à s'allonger sur la glace, interrogatoire sous la torture, banc du tigre, réforme par le travail forcé, immobilisation à long terme, blessures par gavage, chocs électriques, fouille du domicile, vie sous surveillance


Les pieds de Mme Mao Chunping ont été couverts de cloques suite aux décharges d’une matraque électrique. Ils étaient si gonflés qu'elle n'a pas pu marcher pendant quinze jours. À peine remise de ces blessures, les gardes ont voulu la torturer de nouveau. Un condamné de la Province du Henan interpellant le capitaine a crié : "S'il vous plaît, cessez de la battre ! Elle a manifesté la bonté d'une mère envers nous. S'il vous plaît ! " Le capitaine a été interloqué. Le capitaine ordonnait d'habitude aux prisonniers de battre Mme Mao, mais ce jour-là, ce prisonnier n'a plus supporté de le faire. Le capitaine est resté silencieux. Il a marché jusqu’à la fenêtre et a regardé dehors, il a ensuite permis aux prisonniers d’emmener Mme Mao .


Cet incident s'est produit dans le camp de travaux forcés Gaoyang dans la Province du Hebei. Mme Mao, 58 ans, est une pratiquante de Falun Gong de Qinhuangdao dans la Province du Hebei. Trois semaines après avoir commencé à pratiquer Falun Dafa en 1998, toutes ses maladies ont disparu. Pour avoir refusé d’abjurer sa croyance, elle a été arrêtée et détenue trois fois pendant ces derniers treize ans. Sa maison a été fouillée quatre fois et elle a été condamnée aux travaux forcés pour trois ans.


Mme Mao a été arrêtée par la police de Pékin le 20 décembre 1999, quand elle est allée sur la place Tiananmen faire appel pour le Falun Dafa. Elle a alors été emmené au Bureau des appels de la Province du Hebei, où les policiers lui ont pris les 240 yuans (presque 35 euros) qu'elle avait sur elle et l'ont forcée à s'accroupir tout le temps qu’elle a passé là . Elle a été emmenée au centre de détention Qinglong le jour suivant, puis libérée cinq jours plus tard.


Le 5 février 2000, Mme Mao est retournée à Pékin faire appel pour le Falun Dafa. Le jour suivant, elle a été ramenée par une femme-policier et Guo Jiangang de la division de sécurité intérieure dans le canton de Qinglong. Elle a été détenue pendant 40 jours, puis libérée après que sa famille ait payé une amande de 2,000-yuans (plus de 300 euros). Mme Mao a été torturée tout au long de ses 40 jours de détention.


À 8h00 le 21 février, le directeur Wang Jin et Liu Lijun ont convoqué toutes les pratiquantes de Falun Gong détenues dans la cour, leur donnant l'ordre de former deux files puis les ont forcées à tenir une position "demi-accroupie" ( s'accroupir avec les jambes écartées, les jambes inférieures et le dos droits, le haut des jambes parallèle au sol, les deux bras levés en avant également parallèles au sol). Les pratiquantes qui ne pouvaient pas maintenir cette position parfaitement ont été battues par les gardes avec un fouet d'acier fait de multiples fils d'acier enveloppés dans du caoutchouc venant de pneus automobiles. Le fouet est dur mais flexible, environ 70-80 centimètres de long et régulièrement utilisé pour torturer les détenues dans la station de détention de Qinglong. Quelqu'un battu avec ce fouet d'acier est immédiatement blessé.


Ce jour-là, les 30 pratiquantes ont été forcées à rester dans la position " semi-accroupie" de 8h00 à midi. Plusieurs ont perdu connaissance ; finalement, il n’est resté que neuf d'entre elles, dont Mme Mao. Elle était incapable de bouger ses mains après avoir été battue avec le fouet d'acier. Wang Jin et Liu Lijun étaient fatigués alors ils ont appelé le prisonnier Li Li pour continuer à torturer les pratiquantes. Mme Mao a déclaré qu'elle continuerait à pratiquer Falun Dafa ; Wang Jin a alors attaché ses mains et ses pieds ensemble avec des chaînes pesant plus de 15 kilos. Ils ont d'abord enchaîné ses mains puis ses pieds, ont ensuite tiré ses mains, à l'extérieur de ses jambes. Ils ont alors attaché ses mains et ses pieds ensemble. Mme Mao était incapable de s'allonger, de s'asseoir, de rester debout, manger, aller aux toilettes, ou de vaquer à n’importe quelle activité normale.


Après que Wang Jin ait attaché Mme Mao, elle l'a forcée à marcher dans la cour suivie par les gardes, qui continuaient à lui donner des coup de pied et à la frapper. L'après-midi, plusieurs personnes du personnel de la division de sécurité intérieure l'ont forcée à grimper les escaliers jusqu'à une pièce réservée aux interrogatoires. Comme elle ne pouvait pas monter les escaliers en étant attachée, les gardes lui ont donné des coups de pied. Deux membres de famille venus pour visiter un de leurs proche, désolés pour elle, l'ont portée en haut les escaliers et sur le palier. Une gardienne au bon cœur a essuyé sa sueur. Quarante jours plus tard, ses blessures et contusions étaient passées du noir au jaune.


Un après-midi, Zhao Cai, le sous-directeur de la station de détention, a dit : "Demain, quiconque pratique encore le Falun Gong sera placé sur la glace." Il a ordonné aux prisonnières de verser de l'eau sur le sol en ciment de la cour. À 8h00 le matin suivant, Zhao Cai et Wang Jin ont appelé toutes les pratiquantes, leur ont fait retirer leurs vestes (les laissant en sous-vêtements) et les ont placés sur la glace avec leurs paumes, pieds et visages en contact avec la glace. Les mains de Mme Mao sont vite devenues engourdies. Wang Jin lui a marché sur la main. Certaines pratiquantes ont perdu connaissance, mais aucune n'a renoncé à sa croyance en Falun Dafa, alors les gardes les ont finalement toutes laissées rentrer à l'intérieur. Dès qu'elles sont revenues dans la pièce chaude, leurs mains leur faisaient tellement mal que beaucoup ont pleuré, en tenant leurs mains. Plusieurs jours plus tard, une couche noire de peau morte est tombée des mains de Mme Mao.


Le 7 août 2000, le commissariat de la commune de Qinglong y a emmené Mme Mao pour un interrogatoire. Quatre groupes de policiers se sont relayés pour l'interroger. Elle a d'abord été torturée sur un banc de tigre, puis forcée à rester debout toute la nuit. Le jour suivant, ses pieds étaient si gonflés qu'elle ne pouvait plus enfiler ses chaussures. La police lui a ordonné d'identifier d'autres pratiquants, mais elle a refusé. Un jour plus tard, Zhang Xi, le sous-directeur du département de police, est venu et a demandé : "A-t-elle dit quelque chose ? " La personne de service répondu : "Rien". Zhang Xi s’est dirigé sur Mme Mao et lui a donné une claque plusieurs fois, lui faisant saigner sa bouche.


Le 17 août, Mme Mao a été amenée au camp de Kaiping pour servir trois ans de travaux forcés. Elle a dû dormir à même le sol pendant six mois. Cependant, elle a persisté à faire les exercices du Falun Gong, alors les gardes l'ont menottée à la fenêtre d'une pièce froide. Elles ont même ouvert la fenêtre pour la rendre plus froide. Pendant une période de temps, les pratiquantes avaient seulement cinq minutes pour manger et ne pouvaient pas garder les restes. Elles ont alors entrepris une grève de la faim. Les gardes les ont torturées par le gavage, introduisant de grandes quantités de sel dans leur gruau de maïs avant de gaver les pratiquantes avec. Après le gavage, les pratiquantes avaient extrêmement soif. Une fois, Mme Mao n'a pas mangé pendant neuf jours et a refusé le gavage. Le capitaine Wang Wenping l'a alors fait courir pendant une demi-journée. Un matin, deux prisonniers masculins sont venus pour la gaver. Ils ont inséré un tube dans sa trachée. Elle s'est presque étouffée et a retiré le tube. Heureusement, ses mains n'étaient pas attachées dans son dos comme d'habitude ; sinon elle serait morte. Un prisonnier lui a crié : "Voyez comment je m'occuperai de vous la prochaine fois !"


Au printemps 2001, plusieurs gardes sont allés dans la cellule de Mme Mao et ont commencé à traîner les pratiquantes dehors. Tout le monde savait que celles traînées dehors seraient torturées, donc elles ont essayé d'empêcher les gardes d’emmener quiconque. Pendant la lutte, une porte en verre a été cassée et a lacéré la main d'un capitaine masculin. Le capitaine a traîné Mme Mao dehors et l'a emmenée dans un verger. Sur le chemin, elle a vu deux gardes traîner une pratiquante à l'envers par les pieds. Les vêtements de la pratiquante étaient déchirés. Mme Mao a crié : " Qu'est-ce qui est arrivé à vos pieds ? Pourquoi vous tirent-ils par les pieds ? " La garde a alors permis à la pratiquante de se relever. Mme Mao a dit au capitaine : "Nous avons abandonné nos familles et nos carrières pour vous dire que Falun Dafa est bon, pour que vous ne soyez pas éliminé dans l'avenir. Vous ne nous avez pas écoutés et maintenant vous nous torturez. Tout que vous avez fait sera enregistré dans l'histoire de cet univers !"

Le capitaine est resté muet. Il l'a giflée deux fois, et l'a ensuite attachée à un arbre. Le capitaine dont la main avait été lacérée a essayé de l'attacher de nouveau avec son dos contre l'arbre. En entendant les conversations des gardes, elle a réalisé que les pratiquantes étaient toutes attachées aux arbres dans le verger. Elle a crié :" Combien de karma êtes-vous en train de créer! " Le directeur du camp de travaux forcés est arrivé juste à ce moment. Le capitaine dont la main était lacérée a dit : " Elle pleure pour nous." Le directeur a dit : "Laissez-la partir. " Avant que le garde ne puisse ouvrir ses menottes, elle les lui a tendues. Tout le monde sur place était choqué. Un capitaine a demandé : " Votre Maître les a-t-il ouvertes pour vous ? " Elle a acquiescé de la tête.

[à suivre]

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