Suite de http://fr.clearharmony.net/articles/201210/110748.html
Il y avait foule devant le palais de justice et les policiers portaient des fusils chargés. Ils ont formé un cercle avec les véhicules blindés pour séparer la foule. Plus de vingt pratiquants ont été sortis du véhicule de police. Ils chancelaient en passant lentement devant la foule, mais leurs cris "Falun Dafa est bon !" a secoué la terre. Plus de dix pratiquants ont été condamnés à entre trois et huit ans de prison. Plusieurs autres ont été emmenés dans des camps de travaux forcés et Mme Ren a été condamnée à sept ans de prison.
Neuf pratiquantes, dont Mme Ren, ont été emmenées à la Prison des femmes de Harbin en septembre par le Département de police de Nancha. Le jour suivant, Wang Yali et Zheng Jie ont menotté les mains de Mme Ren dans son dos. Wang Yali a d'abord giflé son visage et Zheng Jie a suivi. Ils ont alors fait entrer le garde Xiao Lin qui était très intimidant. Il a commencé par envoyer Mme Ren à terre d'un coup de pied et a continué à lui donner des coups de pied avec ses chaussures en cuir à bout pointu. Bientôt le corps entier de Mme Ren était noir et pourpre. Ils ont continué à la battre en se relayant sans arrêt pendant la journée entière. Mme Ren avait des blessures partout et était dans une grande douleur. Cette nuit là elle a été enfermée dans une petite cellule et attachée à une chaise en fer.
Mme Ren a alors été amenée à la soi-disant "Equipe du loup "du Huitième quartier de la prison, réservée aux criminelles violentes. Les plus de 300 détenues étaient tous des meurtrières et des voleuses ayant été condamnées à l'emprisonnement à perpétuité ou à la mort. Plus de 40 pratiquantes de Falun Gong étaient surveillées par quatre ou cinq détenues chacune. Mme Ren était sous la surveillance de trois meurtrières et d'une complice de meurtre. Elle n'était pas autorisée à parler. Même si elle souriait à une autre pratiquante, on lui hurlait après.
Un jour, à l'incitation des gardes, la détenue Wang Fengchun a voulu tamponner "Détenue" sur les vêtements de tout le monde. Les pratiquantes de Falun Gong ont refusé en disant : "Nous ne sommes pas des criminelles. " Wang Fengchun a maîtrisé les pratiquantes et a tamponné leurs vêtements malgré tout. Les caractères tamponnés se sont tous délavés par la suite. Elle a alors pris les vêtements en supplément des pratiquantes et les a brûlés, laissant beaucoup de pratiquantes sans vêtements de rechange.
Au printemps 2003, la prison a forcé les détenues à travailler, souvent jusqu'à minuit. Les détenues criminelles étaient autorisées à parler, mais pas les pratiquantes. Les pratiquantes devaient travailler en silence et sans arrêt. Cela les a rendus vraiment déprimées. Elles n'avaient commis aucun crime comment pouvaient-elles être traitées plus bas que des détenues criminelles, elles ont alors commencé à refuser de travailler.
La prison a commencé à maltraiter les pratiquantes. Le garde Zhang Xiuli a incité la détenue Wang Fengchun à attacher les mains de Mme Ren à une corde mince et elle a été suspendue au cadre du lit. Le garde Zhang Xiuli a alors eu recours à toute sa force pour fouetter le visage de Mme Ren avec une chaîne en métal avec des clés attachées. Le visage de Mme Ren était couvert de rainures sanglantes. La corde était si mince et si serrée que quand Mme Ren a été détachée la corde a pénétré sa chair sans qu'on puisse la couper avec des ciseaux. Mme Ren a été suspendue pendant plusieurs jours et nuits non stop par la suite. Ses pieds étaient si gonflés qu'elle ne pouvait pas retirer ses chaussures. Ses chevilles étaient devenues plus épaisses que ses cuisses et d' un pourpre foncé.
Wang Fengchun a demandé à Mme Ren un soir : "Êtes-vous disposée à travailler dorénavant ? " Mme Ren a dit : "Pratiquer le Falun Gong n'est pas un crime et je n'ai pas à faire ce travail. " Wang Fengchun lui a crié dessus et a pris le manche d'une bêche pour la battre. Mme Ren a encore été suspendue sans pouvoir bouger pendant le passage à tabac. Beaucoup de détenues ont été si effrayées qu'elles ont couvert leurs visages avec leurs édredons et ont pleuré silencieusement.
Le vingt deuxième jour, Zhang Xiuli a convenu implicitement que les pratiquantes qui avaient été battues pour ne pas faire le travail d'esclave étaient autorisées à retourner dans leurs cellules et ne pas faire le travail. Chaque jour, les pratiquantes s'asseyaient sur les coussins qu'elles avaient apportées pour faire les exercices et étudier le
En hiver 2003, le garde Zhang Chunhua a conduit un groupe de voyous détenues dans les cellules pour battre les pratiquants qui faisaient les exercices. Elles ont attaché les pratiquantes par deux dos à dos avec des menottes et les ont forcées à s'asseoir sur le sol froid de béton au moment le plus froid de l'hiver. Elles ont même ouvert les fenêtres. Si une pratiquante fermait ses yeux, elles lui maintenaient ses yeux ouverts de force en introduisant des cure-dents entre ses paupières. Si une pratiquante récitait le Fa , elles lui fourraient une semelle de chaussure sale dans la bouche.
Simulation de torture : Privation de sommeil en mettant des cure-dents entre les paupières |
Les pratiquantes ont commencé une grève de la faim. Un jour, la garde Xu Meng a conduit les détenues les plus cruelles, Sang Zimei et Zhao Yanhua, et a fait menotter Mme Ren et d'autres pratiquantes dans le dos et a placé de force Mme Ren sur une grande chaise. Zhao Yanhua a renversé tête de Mme Ren en arrière en la tirant par les cheveux. Le cou de Mme Ren était contre le haut du dossier et sa tête immobilisée. Sang Zimei a utilisé un appareil faisant levier pour ouvrir ses dents et a ajusté l'appareil au maximum. Sang a inséré un tube de caoutchouc pourpre de grande taille dans la narine de Mme Ren. Du sang a ruisselé. Zhao Yanghua qui regardait a été effrayée. Même Sang a hésité un moment, mais elle a continué à l'introduire en préparation du gavage.
Mme Ren a réalisé que le tube lui était entré dans la trachée et qu'elle étouffait. Elle a voulu crier mais sa bouche était immobilisée par l'appareil et elle a voulu bouger sa tête mais sa tête était appuyée fortement contre le dossier. Elle a voulu se débattre mais ses bras étaient attachés fermement par les menottes. Elle a senti que sa tête gonflait, que ses globes oculaires saillaient, et que son coeur sortait presque de sa poitrine. Mme Ren a utilisé ce qui lui restait d'énergie pour piétiner le sol une fois, puis une autre fois. Sentant quelque chose, Sang Zimei a retiré le tube et a murmuré :" Il semble que le tube soit entré dans la trachée. " Mme Ren a finalement été capable de reprendre son souffle, mais Sang Zimei a alors recommencé à introduire le tube. Xu Meng, sur le côté, surveillait tout le processus mais elle n'a pas dit un mot.
Après chaque gavage, les pratiquantes de Falun Gong avaient du sang partout sur leurs visages et leurs corps. elles tombaient avec à peine un souffle et leurs mains étaient menottées dans leur dos. Elles sentaient que leurs vies étaient suspendues à un fil et qu'elles pouvaient mourir à tout moment. Elles n'étaient pas autorisées à dormir le jour ou la nuit. Une telle persécution a duré pendant un mois.
En août 2004, certaines pratiquantes comprenant Mme Ren ont déclaré qu'elles ne répondraient plus à l'appel, ne porteraient plus l'uniforme de la prison, ni ne mangeraient les repas des prisonnières. Elles ont été menottées dans leur dos et forcées à s'asseoir sur le sol de béton dans la journée et dormaient à même le sol la nuit. Elles ne pouvaient pas s'endormir en raison du froid et des douleurs dans tout leur corps. Mme Ren a eu des symptômes de maladie rénale, y compris des scelles ensanglantés et un oedème du corps entier. Son visage était si gonflé qu'il était presque au même niveau que son nez. Elle a été gavée deux fois par jour pendant plus de quatre mois jusqu'en décembre 2004.
La troisième fois, une autre année de travail forcé
Le 18 septembre 2009, peu de temps après sa libération de prison, Mme Ren a été arrêtée au domicile d'un pratiquant par les policiers du Département de police de Nangang de la ville de Jiamusi. La police ne savait pas son nom, donc ils l'ont appelé B et l'ont emmenée au camp de travaux forcé Xigemu à Jiamusi le 22 octobre pour un an de travail forcé. Au camp elle a dû travailler au conditionnement de baguettes jetables. Les copeaux de bois volaient dans ses yeux, les rendant rouges et gonflés et sa vue s'est détériorée. Deux mois plus tard, elle a été emmenée au centre de désintoxication de Harbin.
Au centre de désintoxication Mme Ren a été forcée à se tenir immobile sur un petit tabouret de 4h00 à minuit sans pause. Elle était fréquemment réprimandée et battue, ainsi que torturée. Les pratiquants étaient humiliés en ayant la moitié de leurs têtes rasées. Mme Ren a été attaché sur une chaise en fer pendant cinq jours et cinq nuits. La pratiquante Mme Liu Shuling y a été torturée à mort.
La police a réduit les rations des détenus à l'heure de repas. Les rations affichées sur le mur de la cuisine étaient juste pour l'inspection. Quand les inspecteurs venaient, il y avait quatre ou cinq plats, mais normalement, seule de la soupe de chou et des radis étaient fournis. De temps en temps quand il y avait des nouilles, les détenus mangeaient tellement que leurs estomacs devenaient complètement ballonnés.
D'autres moyens de torture comprenaient d'interdire l'utilisation des toilettes. Beaucoup de pratiquantes étaient en larmes et mouillaient leur pantalon. Souvent la police leur enlevait tous leurs vêtements pour une fouille corporelle tout en riant. Ils prolongeaient aussi à volonté les peines des pratiquantes. Par exemple, Mme Ren a été emprisonnée sept jours après sa peine.
Conclusion
Mme Ren avait considérablement changé grâce à la pratique du Falun Dafa. Elle s'occupait bien de son mari, s'acquittait de toutes les tâches ménagères et respectait ses beaux-parents. Au travail, elle était largement reconnue comme une excellente enseignante. Son altruisme lui a valu à maintes reprises les éloges du milieu de l'éducation. L'école et le bureau de l'éducation lui ont fait des promesses répétées qu'elle retrouverait immédiatement son poste en sortant du camp..
Cependant, quand Mme Ren a été libérée du camp et a demandé à réintégrer son poste en 2001, le bureau d'éducation de Nancha n'a pas tenu ses promesses et le principal de l'école Wang Jincheng, ne lui a garanti que 200 yuans d'allocation de subsistance. Après que Mme Ren a été emmenée dans la prison pour femmes de Harbin en 2003, l'école l'a licenciée.
À travers plus de dix ans de cultivation, Mme Ren a été soumise à toutes sortes de tortures brutales et a tout perdu. Sa famille a eu aussi à faire face à une peur extrême et à l'amertume de la séparation. Son père âgé est allé à la prison lui rendre visite plusieurs fois, mais il a été refoulé et est rentré à la maison en larmes. La fille de Mme Ren a été témoin de ses arrestations plusieurs fois et a été très effrayée. En conséquence, elle a contracté une grave maladie de coeur et est devenue indigente et sans foyer. Le mari de Mme Ren l'a quittée. Ses parents âgés sont maintenant tourmentés par la maladie. Sa famille entière a énormément souffert.
À présent Mme Ren a encore une fois été arrêtée. La persécution du Falun Gong par le PCC a détruit les familles de quantité de bonnes personnes comme la famille de Mme Ren.
Traduit de l'anglais :
http://en.minghui.org/html/articles/2012/10/30/136098.html
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