Le meurtre de prisonniers pour leurs organes est une infraction des plus évidentes du code déontologique médical le plus élémentaire.
Organes d’État : Les Abus des greffes en Chine, explore l’implication des institutions d’état chinoises dans ce qui a été appelé les abus de greffes.
David Matas, un avocat des droits de l’homme canadien, est co-éditeur du livre.
[David Matas]:
" Nous avons commencé à entendre des faits d'abus de greffes d'organes et que ces gens étaient tués pour leurs organes pour des greffes et les organes vendus pour de grosses sommes d’argent à des touristes en attente de greffes. On nous a demandé à David Kilgour et moi-même d’enquêter là-dessus et nous l’avons fait. Nous en sommes venus à la conclusion que telle était bien la réalité. Nous avons publié notre premier rapport en juillet 2006, le second en janvier 2007, et le troisième sous forme de livre en Novembre 2009."
Le régime communiste a reconnu que les organes sont extraits des corps de prisonniers condamnés à la peine capitale, mais le problème est qu’en Chine, les citoyens peuvent faire face à la peine de mort pour toutes sortes de raisons, dont certaines ne seraient pas considérées comme des crimes au Canada.
[David Matas]:
"Le gouvernement chinois reconnaît encore aujourd’hui que le plus gros des organes pour les greffes provient des prisonniers. Mais la question est quels prisonniers. Sont-ils des prisonniers condamnés à mort et exécutés ? Où certains sont- ils des prisonniers de conscience ? "
Alors que la Chine a promis de mettre fin à la pratique en 3 à 5 ans, de nombreux professionnels médicaux considèrent que c’est inacceptable. Parce que pendant ce temps, les crimes continuent.
[David Matas] ,:
" Le Premier ministre Wen Jiaobao en a parlé comme existant toujours en pratique lors d’une réunion du parti en mars de cette année. Si vous considérez les chiffres, il n’y a pas d’explications. Le nombre de condamnation à mort diminue, celui des donneurs décédés est infinitésimal, il y a une répression sur les donneurs vivants en raison des abus et parce que ce n’est pas bon pour leur santé. La seule explication ce sont les prisonniers de conscience, Falun Gong et d’autres."
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