La police de Shanghai, la Procurature et le pouvoir judiciaire s’entendent pour persécuter le professeur Guo Xiaojun

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M. Guo Xiaojun, ancien professeur de l’université de Jiaotong à Shanghai a été condamné à quatre ans de prison par le tribunal de Baoshan à Shanghai le 6 juillet 2010. M. Guo a été arrêté le 7 janvier 2010 par des agents de la sécurité national du bureau de la sécurité public de Baoshan. Durant sa détention, il a été torturé lors de l’interrogatoire et menacé violemment. Pendant le procès, le procureur de la République Chen Weidong et le juge Xu Minfang ont ignoré les déclarations répétées de M. Guo comme quoi les "preuves" avaient été obtenues sous la contrainte. M. Guo a été condamné à quatre ans de prison. M. Guo a décidé de faire appel de la décision et rassemble des preuves détaillant son interrogatoire.

Le 13 août, les membres de la famille de M. Guo Xiaojun sont allés au centre de détention de Baoshan pour demander sa libération. La famille de M. Guo a dit au directeur adjoint du centre de détention (dont le nom est Gu) que toutes les preuves qu’ils avaient provenaient d’un interrogatoire mené sous la contrainte. M. Guo a d’abord été détenu illégalement et la torture visait à obtenir une preuve pour légitimer sa détention après coup. Toute la démarche a été faite en violation de la loi et M. Guo aurait dû être relâché immédiatement.

Les membres de la famille de M. Guo sont retournés au centre de détention le 17 août pour demander un entretien avec Gu, mais Gu n’est pas sorti. On lui a passé des appels téléphoniques auxquels il a raccroché ou qui n’ont pas eu de réponses. Personne n’a répondu aux autres lignes téléphoniques du centre de détention non plus.

Le personnel du centre de détention a dit à la famille de M. Guo que le centre n’était pas responsable des choses qui s’y passaient. La famille a soutenu que puisque les tortures et l’interrogatoire avaient eu lieu dans le centre de détention, il devait être tenu pour responsable.

La famille de M. Guo a mis par écrit les demandes suivantes au centre de détention:


1. La famille demande à connaître la personne qui était de service du 18 au 19 janvier 2010, quand M. Guo a été interrogé. Même si un interrogatoire de nuit est légal (entre 1 heure et 6 heure du matin), la personne de service doit être tenue responsable en cas de tortures. M. Guo a été arrêté le 7 janvier. Il y avait suffisamment de temps pendant la journée pour mener un interrogatoire. Pourquoi a t-il eu lieu la nuit? Les lois chinoises stipulent que les "interrogatoires spéciaux" doivent avoir lieu avec le consentement du suspect.

2. La famille demande à visionner les enregistrements vidéo du 18 et 19 janvier pour confirmer la déposition de M. Guo. Le centre de détention est constamment sous vidéo surveillance. Cette demande pourrait être facilement satisfaite.


Le tribunal intermédiaire de Shanghai a seulement fait semblant [de respecter la loi]

Pendant la procédure d’appel de M. Guo, les membres de sa famille continuent de demander au Bureau de la sécurité nationale, au Bureau du procuratorat de Baoshan, au Tribunal de Baoshan, au Centre de détention de Baoshan et au Deuxième tribunal intermédiaire de Shanghai de relâcher M. Guo sans conditions. Malgré tout, ces organismes n’acceptent pas. Au contraire, ils ont menacé les membres de la famille de M. Guo en disant qu’ils s’opposeraient à un second procès.

Le matin du 18 août, l’avocat de M. Guo a reçu un texto sur son téléphone portable de la part de Liu Weiting, un secrétaire du Deuxième tribunal intermédiaire de Shanghai, lui demandant d’envoyer sa plaidoirie par écrit. L’avocat n’avait pas encore eu l’occasion de revoir le dossier et n’avait pas eu le temps de préparer un plaidoyer. De plus, une plaidoirie doit être faite pendant un procès et non pas à l’avance par écrit.

Des anciens de l’université de Jiaotong à Shanghai qui vivent en dehors de Chine ont écrit une lettre au Nation Unis et à d’autres organisations internationales des droits de l’homme pour leur demander d’apporter leur soutien à M. Guo.


La prolongation illégales des détentions soulève des inquiétudes

D’autres avocats ont aussi proposé d’aider M. Guo et sa famille. Comme le cas de M. Guo attire davantage l’attention , plus de faits apparaissent. Une des questions est la prolongation illégale de la détention de M. Guo. Le droit pénal chinois établit qu’après trois jours de détention, le Bureau de la sécurité publique doit émettre une arrestation officielle. Dans des cas particuliers, le Bureau de la sécurité publique peut prolonger la détention de un à quatre jours. Pour des suspects à répétition, des suspects traversant les frontières provinciales ou les membres d’un gang impliqué dans des crimes graves, la prolongation peut aller jusqu’à 30 jours. L’avocat de M. Guo ne croit pas que son client rentre dans l’une de ses catégories.

Le Bureau de la sécurité publique et le Procuratorat, en tant qu’organismes chargés de l’application des lois, n’ont pas respecté la loi. Le Procuratorat n’a pas surveillé le Bureau de la sécurité publique quand il a prolongé la détention de M. Guo. La détention de M. Guo est illégale. Le Bureau de la sécurité publique, le Procuratorat et le système judiciaire sont en fait de connivence pour violer le loi.

Version chinoise disponible à :http://minghui.ca/mh/articles/2010/8/1/227796.html

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