Bulletin de l'organisation internationale de droits de l'homme en Allemagne sur les droits des pratiquants de Falun Gong

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Munich, Vendredi Juin 20 2003

“La police a empêché les pratiquants de déployer leurs bannières exactement comme le consulat chinois l’espérait. »

Le consulat chinois de Munich représente les autorités chinoises et semble très sensible à ce qui est en relation avec sa réputation. L'événement suivant avait attiré la critique du fonctionnaire consulaire chinois, Yao Yachen. Le 1er juin, le Dalai Lama était invité à faire un discours au centre Olympia de Munich ; le Maire, Christian Ude, est monté sur scène et a eu une conversation amicale avec le Dalai Lama , mais ni l'un ni l'autre n'ont fait une quelconque critique sur le gouvernement chinois.

Le maire de Munich a promis que personne à l'avenir n'aurait le pouvoir de décider à qui il devrait parler. Le maire espérait que la police de Munich aurait la même conscience démocratique.

Les pratiquants de Falun Gong de Munich ont rapporté:
Le Vendredi et le Samedi nous avons organisé une démonstration paisible devant le consulat chinois à Munich. Le thème de notre manifestation était d’informer les gens de notre procès contre l'ancien dirigeant chinois, Jiang Zemin, pour violations des droits de l'homme et génocide. C'est sous ce thème que l’ hôtel de ville de Munich nous a garanti l’autorisation de manifester le 18 juin.

Nous avons déployé deux bannières qui disaient : « S’il vous plait, soutenez le procès pour génocide contre Jiang Zemin en Chine » (en allemand) et « l'organisation internationale contre la persécution en Chine s’est mise en place. Jiang et sa troupe sont accusés de Génocide en Amérique » ( en Chinois.)

M. Wu, appartenant au personnel du consulat chinois, a alors informé la police de notre manifestation. Le policier nous a dit qu'à son avis les deux bannières étaient des insultes et il nous a demandé de les enlever. Le policier a affirmé que nous ne pourrions pas exposer les deux bannières à l'avenir.

One of the demonstrators asked to speak with the Police Chief, but two other policemen immediately told her that the Police Chief did not want to talk to her. We demanded the police to give us a document and also to sign their names on it. In this way, we unfolded our banners.
L’un des pratiquants a demandé à parler avec le chef de police, mais deux autres policiers lui ont immédiatement dit que le chef ne voulait pas lui parler. Nous avons exigé de la police de nous donner un document et de signer leurs noms dessus. De cette façon, nous avons plié nos bannières.

Le jour suivant, le Samedi 21 juin 2003, le chef de police a pris sa propre voiture pour venir et parler aux deux policiers en service. Nous avons essayé de nouveau de parler avec lui et les deux autres policiers, mais l'interdiction n'a pas été enlevée. Puisque c'était le week-end, il n'y avait aucun personnel de service à la cour administrative de Munich.

L’emploi du temps originel programmé pour notre démonstration était du jeudi au samedi, mais la période de temps devait être rallongée afin de montrer les bannières qui expliquent le thème de notre manifestation.

Nous avons estimé que notre liberté d'expression définie dans la constitution allemande avait été illégalement réduite. Nous croyions que les mots « S’il vous plait, soutenez le procès contre Jiang Zemin pour Génocide en Chine » montrés sur les bannières n’insultaient personne. Si l'information que nous avons essayé de communiquer gênait le consulat chinois, qu’ils considèrent la souffrance des personnes persécutées en Chine.

C'est un fait que Jiang est accusé de génocide en Amérique. Ce n'est pas une insulte de dire aux gens la vérité. Nous pensons que nous sommes obligés d’informer les gens, en particulier les Chinois, surtout le personnel du consulat. Nous avons expliqué qu'une organisation internationale étudiant la persécution du Falun Gong a été mise en place, et ceci n' insulte personne, non plus.

Jurgen Thierack, porte-parole de l'association internationale des droits de l'homme de Munich, pense que ces dernières années il y a eu quelques violations de la liberté d'expression et de manifestation par des mesures politiques, et la situation continue toujours. Dans Berlin et Dresde il y a des témoins qui disent que la police allemande a été directement commandée par les fonctionnaires chinois pendant la visite de Jiang en avril 2002.

Thierack nous a rappelé de noter le jugement sur la visite de Jiang en 1995 fait par la cour administrative de Munich le 21 Janvier 1999. Basé sur l'indication du gouvernement de l’état de la Bavière, la police a utilisé de la musique forte pour empêcher les manifestants et des voitures de police ont été utilisées pour tenir hors de vue le personnel des organismes des droits de l'homme. Selon la cour, la signification de faire un procès des années après est d’établir le standard de jugement pour les cas futurs (la doctrine du précédent), Thierack a dit : « Maintenant la police de Munich devrait être assez sage pour considérer un tel standard.»

Traduit du Chinois à
http://www.yuanming.net/articles/200306/21791.html
Traduit de l'anglais
http://www.clearharmony.net/articles/200307/13534.html

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