Travail d’esclave et atrocités inhumaines au camp de travaux forcés Shuangkou a Tianjin : le pus contamine les produits alimentaires et l’odeur de chair brûlée remplit l’atmosphère

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18/6/2003

A cause de l’environnement de vie au camp de travaux forcés, 90% des détenus ont des croûtes (une maladie de peau contagieuse causée par les mites.) A ce moment, mes jambes, ma poitrine et mes mains étaient infectées, mais le camp nous forçait toujours à faire du travail d’esclaves. La police du camp avait arrangé que j’entasse des baguettes dans des enveloppes de papier, ou de faire des brochettes végétariennes. A l’usine de préparation alimentaire, plusieurs pratiquants détenus avaient des croûtes, et certains avaient même du pus jaunâtre s’écoulant des ampoules de leurs doigts. Sans avoir de gants, le pus contaminait la nourriture et les baguettes. Le camp de travaux forcés ne prêtait aucune attention au bien-être des pratiquants détenus. Ils ont aussi ignoré les problèmes sanitaires pour les consommateurs. A la même usine, de la fibre de verre pour retarder le feu était aussi manufacturée, alors il y avait des morceaux de fibre de verre tout partout. Pendant un certain temps, j’attachais des brosses pour les ustensiles de cuisines. La charge de travail régulière pour une personne était normalement de 170, mais 390 étaient assignées a chacun. Une personne plus lente devait continuer à travailler jour et nuit. A chaque fois qu’il y avait une inspection ou un tour pour ceux de l’extérieur, la police du camp gardait le rapport de travail à 170 par personne et nous pouvions être libre à la fin de l’après-midi. Cependant, ils nous éveillaient a 2 :00 du matin pour rattraper les heures de travail d’esclaves. Ils ajoutaient encore plus de charge aux pratiquants qui ne coopéraient pas avec les instructeurs. Au camp de travaux forcés, on faisait travailler les détenus jusqu'à épuisement sans les rémunérer.

Le 26 février 2003, pour établir une discipline de travail les bureaucrates du travail et de l’éducation en Chine ont ordonné de punir sévèrement les pratiquants qui refusent de faire le travail d’esclaves. Avec les autres pratiquants détenus au camp de travail de Shuangkou, j’ai été forcé de signer et d’accepter cet ordre. Ce camp de travail a cinq divisions. Dans ma division, il y avait 12 personnes qui ont refusé de signer la déclaration malgré diverses menaces et harcèlements. Ce camp a formé une équipe spéciale de « conquête » comprenant 6 policiers, pour nous torturer et nous battre. Ils ont employé plusieurs moyens de torture. Lorsqu’ils ont vu que les bâtons électriques de 50 volts n’avaient aucun effet sur nous, ils ont acheté des bâtons de 150 volts pour nous électrocuter. Un jour la police du camp m’a sorti de l’usine et amené au bureau du deuxième étage. Les fenêtres et la porte était verrouillées et les volets étaient étroitement fermés avec 7 policiers et deux détenus non pratiquants. Au signal d’un policier, les deux prisonniers ont baissé mon pantalon et mes sous-vêtements de force et ont tiré mon chandail pour me couvrir la figure. Puis ils m’ont jeté au plancher. Comme j’avais le chandail sur les yeux, je pouvais seulement sentir les chocs électriques sur mes cuisses, parties privées, dans le creux des bras et sur la poitrine. La police criait, « Nous allons te faire souhaiter d’être mort! On verra si tu signeras ou non! » Ma peau et ma chair étaient brûlées comme par le charbon, et la pièce était remplie par l’odeur de la chair brûlée.

D’autres pratiquants ont subi les mêmes tortures, et le camp de police augmentait le nombre de bâtons électriques pour électrocuter ceux qui refusaient encore de coopérer. Le mode d’emploi des bâtons électriques de 150 watts avertit de ne pas appliquer sur la tête. Mais la police du camp ignorait complètement les avertissements et électrocutaient nos figures, tempes, front, et autour des yeux. De plus, quelquefois ils attachaient le pratiquant à un lit et insérait le bâton électrique dans sa bouche pendant longtemps. La police du camp a électrocuté plusieurs parties de mon corps. Ca m’a pris longtemps pour m’en remettre, et j’ai encore des cicatrices.

Un certain policier, M. Zhang Ruixiang, a déclaré carrément que, « Le parti nous a donné l’autorité. Nous pouvons vous battre a mort à volonté. Même si vous mourrez à la suite des raclées, qu’est-ce que ça fait? C’est facile de forger une excuse. » La récompense du camp aux policiers qui forcent un pratiquant à abandonner sa croyance en Dafa est de 300 Yuan et a maintenant été augmentée a 500 Yuan (presque le salaire mensuel d’un travailleur urbain).

A ce camp de travaux forcés, j’ai été témoin de la mort de M. Chen Baoliang à la suite de la torture par la police.

Date de parution : 30/6/2003


Version Chinoise disponible a
http://www.minghui.ca/mh/articles/2003/6/18/52456.html
Traduit au Canada le 1/7/2003
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2003/6/30/37547p.html

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