C’est plus qu’une simple coïncidence que dans les deux épisodes, les autorités communistes aient essayé de dissimuler les tragédies en imposant un black-out des médias jusqu’à ce que la vérité refasse surface. En fait, la manière de gérer les désastres humains et naturels est leur méthode préférée pour traiter les crises. L’échelle de la tragédie du tremblement de terre de Tangshan, qui frappa la Chine voici 27 ans, par exemple, est encore entourée de mystère.
La manière dont la Chine a géré l’épidémie de SRAS ne montre pas seulement le mépris du régime pour la santé publique et la sécurité mais révèle aussi le manque de considération humanitaire dans la promotion du développement économique. Dans le combat contre le SRAS, la santé et la sécurité d’une poignée des plus hauts dirigeants chinois est devenue la priorité plutôt que celles de la population en général. L’attitude n’a changé qu’après que la pression internationale soit devenue irrésistible et que la rapide propagation de l’épidémie ait menacé de remettre en question l’accomplissement économique durement gagné de la Chine.
Soudain, les citoyens chinois et les étrangers en sont venus à réaliser que les ravages causés par le SRAS montraient que le géant économique chinois avait des pieds d’argile. C’est un petit prodige que le nouveau leadership de la Chine dirigé par Hu Jintao ait remué ciel et terre en essayant de vaincre l’épidémie. La raison, cependant, était de sauver leurs propres peaux. Les investisseurs Taiwanais ont placé plus de 100 millions de US$ en Chine. La crise déclenchée par la piètre gestion de Beijing est devenue un cauchemar. Beaucoup ont retiré leurs exploitants et leur personnel ou sont en train d’essayer de rapatrier leurs investissements.
La Chine a admis que la crise réduirait grandement le contact international, effraierait les investisseurs et réduirait le commerce. Cela, à son tour, aura un grand impact sur le développement économique, l’emploi et la stabilité sociale.
En attendant, les investisseurs sont profondément inquiets que le piètre leadership de la Chine ne déclenche une nouvelle lutte de pouvoir au détriment de l’ordre social et du développement économique.
La Chine pourrait finalement surmonter le SRAS, cependant, il est certain que beaucoup sont maintenant plus réalistes à propos du “grand marché chinois”. En fait, beaucoup ont indiqué un vif désir de réinvestir à Taiwan dès que le gouvernement appliquerait des mesures pour améliorer l’environnement de l’investissement sur l’Isle.
http://publish.gio.gov.tw/FCJ/current/03051661.html
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