Un bébé meurt presque de faim en prison pendant que sa famille, tous pratiquants de Dafa, est persécutée.

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22 Mars 2003

La famille de ma belle-mère a commencé à pratiquer le Falun Gong durant le second semestre 1996 et tous ont beaucoup bénéficié de la pratique. Malheureusement, cette pratique merveilleuse, depuis avril 1999, a souffert de persécution et de répression.

A ce moment-là, je n’avais pas encore commencé à pratiquer le Falun Gong. Les fonctionnaires du Gouvernement de la ville sont venus constamment à la maison essayer de nous persuader de ne pas pratiquer. Trois personnes du comité de la ville et trois policiers du commissariat étaient chargés de surveiller notre famille. Ils allaient et venaient toute la journée et ne nous laissaient pas tranquilles.

La nuit du 19 juillet 1999, ils grimpèrent par dessus le mur et pénétrèrent dans notre cour. Ils cassèrent la porte d’entrée, arrêtèrent mon beau-père, mon beau-frère et sa femme et les emmenèrent dans le bureau de la ville. Ma belle-mère avait si peur qu’elle n’arrêtait pas de pleurer. Ne restaient à la maison que ma belle-mère, ma belle-sœur et les deux enfants de mon beau-frère. Sa pièce et notre pièce étaient toutes deux remplies de gens. Quelqu’un est venu me chercher chez mes parents où je me trouvais à ce moment-là parce que j’étais enceinte de 6 mois.

Très vite, le directeur du Comité du planning familial à la tête d’un autre groupe de personnes est venu chez moi. Il voulait que nous dénoncions et critiquions le Falun Gong.

Plus tard, le comité de la ville obligea mon patron et plusieurs de mes collègues à se joindre à eux pour surveiller ma belle-mère et moi près de notre maison. Le 25 juillet 1999, à la demande de mon frère aîné, j’ai été ramenée chez mes parents. Mon travail a envoyé deux personnes chaque jour pour me surveiller. Le 26 juillet, trois personnes du comité d’éducation sont venues emmener mon mari. Elles m’extorquèrent la somme de 1500 yuans (les revenus mensuels moyens d’un travailleur chinois en ville sont de 500 yuans), disant que c’était pour payer les frais des gens qui vivaient avec lui. Quand je suis retournée à l’école, le comité d’éducation demanda 300 yuans de plus pour soi-disant payer les dépenses des gens qui me surveillaient, sans toutefois me donner de reçu. Mon beau-frère, sa femme et mon beau-père ne purent rentrer à la maison avant d’avoir payé une « amende ». Mon beau-frère paya 5000 yuans, sa femme et mon beau-père payèrent chacun 60 yuans. Lorsque le personnel du Gouvernement surveillait ma maison, ils frappaient souvent à la porte tard le soir, fermaient les portes de leur voiture bruyamment et klaxonnaient pour nous empêcher de dormir. Après le 20 juillet 1999, j’ai été licenciée.

Le 27 décembre 1999, six membres de notre famille sont allés à Pékin pour faire appel, dans l’intention de rapporter la véritable situation au Gouvernement central, mais, à la place ils ont été persécutés pour avoir essayé de parler.

I . La persécution dont mon mari a souffert



Au bureau de police de la place Tiananmen, mon mari a été battu au visage avec une pièce de fer décrite dans l’image à tel point que ses joues ont viré au bleu et ses yeux au noir. Ses yeux ont gonflé pour ne former qu’une mince ligne et il ne pouvait plus ouvrir la bouche. Plus tard, il a été envoyé au bureau de la province de Shandong à Pékin où il a été détenu illégalement. Les fonctionnaires là-bas l’ont battu au visage avec un tube de papier rigide et lui ont confisqué plus de 200 yuans. Ils l’on attaché à une pratiquante et ne leur ont pas permis de s’asseoir, les obligeant au contraire à s’accroupir. Ils ne leur ont donné ni nourriture, ni eau, et ne les ont pas autorisés à aller aux toilettes. Pendant ce temps, ils ont été témoin de la façon dont plusieurs fonctionnaires battaient un pratiquant âgé.

Il a été détenu illégalement pendant un mois dans un centre de détention, où on ne lui a pas donné suffisamment de nourriture. De plus, il a été forcé de laver les vêtements des prisonniers criminels qui l’ont battu. Il n’était pas autorisé à pratiquer les exercices du Falun Gong. Pendant sa détention là-bas, il a entendu un jour un gardien forcer un pratiquant à manger des excréments et boire de l’urine. Après avoir été relâché, mon mari a été illégalement détenu par son unité de travail jusqu’à la fin de l’année, et là non plus n’avait pas suffisamment de quoi se nourrir. Juste après avoir été autorisé à rentrer à la maison et à passer le Nouvel An chinois avec nous, il a été ramené à son travail pour y être de nouveau détenu.

Durant les deux réunions du congrès en 2000, il a de nouveau été détenu par son unité de travail dans une pièce où des gens se relayaient pour le surveiller.

En février 2000 (calendrier lunaire), toute ma famille et moi avons été détenus au Département Judiciaire de la ville. Mon mari, ma belle-mère, mon beau-frère et sa femme ont été sévèrement battu ; la femme de mon beau-frère ne s’est rétablie qu’un mois après et elle a dû être tenue par le bras pour aller à la salle de bains. Mon beau-frère a eu des bosses sur les jambes. Les blessures sur les mains de mon mari ont mis plusieurs mois pour guérir.

A ce moment là, mon bébé avait un peu plus de trois mois. Comme je n’avais rien mangé pendant trois jours, je n’avais plus de lait pour le nourrir. Il était si affamé qu’il n’arrêtait pas de crier. Le quatrième jour, voyant que le bébé était sur le point de mourir, les fonctionnaires du comité de la ville nous ont renvoyés, mon bébé et moi, chez mes parents.

En Mars 2000, mon mari et la femme de mon beau-frère ont à nouveau été arrêtés pendant 15 jours, et ont été condamnés à de lourds travaux. Après avoir été relâchés début avril, ils ont été de nouveau détenus au département judiciaire de la ville, et ensuite ont été emmenés par leur unité de travail et détenus pendant plusieurs jours sur leur lieu de travail.

Après avoir été relâchés et autorisés à retourner au travail, on ne les a affectés qu’à diverses courses et ils n’ont reçu aucun salaire.

II. La persécution dont j’ai souffert.

Bien que je n’avais pas encore commencé à véritablement pratiquer, j’avais lu Zhuan Falun. Les bienfaits physiques et mentaux que j’avais observés dans toute ma famille m’avaient convaincue que Dafa était accusé et traité injustement. Par conséquent, le 27 décembre 1999, portant mon fils tout juste âgé de 30 jours, je suis allée avec détermination au bureau des appels de Pékin pour clarifier la vérité. A ce moment-là, je ne savais même pas comment faire les exercices, mais j’avais ma foi juste en Dafa. Il y avait grande foule devant le bureau des appels ; des policiers de tout le pays avaient été amenés ici pour intercepter les pratiquants de Dafa. J’ai vu aussi que des gens étaient battus. J’ai été poussée dans un minibus où deux jeunes camarades m’ont aussitôt volé 200 yuans. L’un d’eux m’a giflée au visage deux fois. Le minibus me conduisit dans un hôtel près du bureau des appels où un employé de ce bureau m’a surveillée. Il m’a trompée et m’a pris 1900 yuans, ainsi que le livre Zhuan Falun et une cassette des exercices. Le soir, directeur adjoint du bureau de police et le vice-secrétaire du parti du bureau de la ville sont venus à l’hôtel. Le matin suivant ils nous ont traîné mon bébé et moi au bureau de la province de Shandong à Pékin et sont allés chercher mon mari. Mon mari avait été si gravement battu qu’ils n’arrivaient même pas à le reconnaître. Ils nous ont ramenés dans notre ville. Mon mari a été emprisonné au centre de détention et moi au bureau de police de la ville. Ma belle-mère avait déjà été emprisonnée ici pendant deux jours. (A l’origine, ma belle-mère avait prévu d’accompagner mon mari à Pékin, mais avait été interceptée par la police en chemin. Donc mon mari était allé à Pékin tout seul et avait subi la persécution décrite ci-dessus. Quand ma belle mère a été arrêtée de nouveau et ramenée dans sa ville, ils l’ont attachée à la grille du bureau de police, devant la rue et l’ont humiliée devant les passants.)

Plus tard, cédant à la pression de la police, mes parents ont payé 2000 yuans mais ont eu aussi à écrire une « déclaration de caution » avant de pouvoir me ramener à la maison. Mon beau-frère et ma belle-mère ont de nouveau été détenus. Quand la police a essayé de leur extorquer de l’argent, il a dit qu’il n’avait pas d’argent et on ne les a relâchés que plus d’un mois après.

Depuis avril 1999, ma famille n’a pas eu un seul jour de tranquillité. Mon mari a souvent été détenu et nos ressources ont été coupées. Ma belle-mère et la femme de mon beau-frère pour manger ont dû ramasser des feuilles de légumes jetées par d’autres ou chercher des plantes sauvages.

En raison des harcèlements constants et des arrestations par des personnes perverses, mon mari et moi avons dû laisser notre fils d’un an à la maison et devenir sans ressources et sans domicile.

Traduit en Europe le 13 mai 2003

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2003/4/1/34024.html
http://minghui.ca/mh/articles/2003/3/22/46930.html

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