Plainte de pratiquants de Falun Gong taïwanais contre le gouvernement SAR de Hong Kong pour violations des droits de l’homme ; la cour de Hong Kong entame la procédure judiciaire du procès

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Fin février 2003, quand des pratiquants de Falun Gong taïwanais munis de visas officiels s’étaient rendus à Hong Kong pour assister à une Conférence de Partage d’Expériences sur le Falun Dafa qui avait été approuvée par les autorités locales, environ 80 d’entre eux avaient été détenus de force au Bureau de l’Immigration de Hong Kong et par la suite déportés avec violence par la police. La police de Hong Kong avait blessé plusieurs pratiquantes. Parmi les pratiquants taïwanais déportés on trouvait des gens de toutes origines sociales, dont des docteurs, des avocats, le haut responsable d’une entreprise de médias, des fonctionnaires, des policiers et des managers. Bien que ces gens soient venus à Hong Kong pour assister à des activités approuvées par les autorités et qu’ils n’aient pas de casier judiciaire à Hong Kong ni à Taiwan, ils ont malgré tout été déportés sans raison. Cet incident constitue une grave violation des droits humains fondamentaux des peuples de Hong Kong et de Taiwan. En mars 2003, le Groupe de Consultation sur les Droits de l’Homme au Bureau du Président de Taiwan et le Conseil des Affaires Continentales ont tous deux exprimé au gouvernement SAR de Hong Kong leur désapprobation.

Début avril Kan Hung-cheung, le porte-parole du Falun Gong à Hong Kong, et les pratiquants de Falun Gong taïwanais Zhu Wanqi, Liao Xiaolan, Zhang Zhenyu et Lu Liqing, qui avaient été déportés de Hong Kong, ont porté plainte depuis l’étranger pour faire en sorte que justice soit faite sur les violations des droits de l’homme commises par le gouvernement de Hong Kong. C’est le premier cas de plainte pour violation des droits de l’homme déposée en commun par les peuples de Taiwan et de Hong Kong contre le gouvernement SAR de Hong Kong. Les cinq plaignants ont confié la plainte au célèbre avocat hong kongais Paul Harris qui plaidera à la cour de Hong Kong. On demande que la cour de Hong Kong juge que 1) il était illégal pour le Bureau de l’Immigration à Hong Kong de donner l’ordre de déporter de force les pratiquants de Falun Gong ; 2) il était illégal de recourir à des moyens violents durant le processus de déportation ; 3) le gouvernement SAR de Hong Kong doit dédommager les quatre pratiquants de Falun Gong taïwanais pour les avoir tous détenus de manière illégale et avoir recouru à la violence contre deux d’entre eux.

Après que les juges de Hong Kong ont examiné les documents et les preuves des plaignants, le 29 avril 2003 ils ont officiellement informé l’avocat de ces derniers qu’ils étaient d’accord pour démarrer une enquête et qu’une date serait bientôt fixée pour examen à la cour. La cour de Hong Kong a aussi approuvé le fait que la demande apparaisse dans l’examen à la cour par les quatre plaignants taïwanais. Donc, avant cette date, les quatre plaignants taïwanais vont se rendre à Hong Kong et paraître à la cour avec le plaignant hong kongais. L’avocat des plaignants a dit que d’après les codes judiciaires, la cour de Hong Kong laissera du temps au Bureau de l’Immigration de Hong Kong pour préparer les documents nécessaires à sa défense. La date de la cour devrait être fixée pour dans trois mois.

Les plaignants taïwanais ont applaudi la décision de la cour de Hong Kong quand ils ont appris qu’elle allait entamer la procédure légale pour mener l’enquête sur la décision du Bureau de l’Immigration de Hong Kong de déporter les pratiquants de Falun Gong et sur la conduite excessivement violente des policiers de Hong Kong. Les plaignants Zhu Wanji, Liao Xiaolan, Zhang Zhenyu et Lu Liqing ont exprimé à l’unanimité que « les violations des droits de l’homme ne diffèrent pas de la SRAS [en termes de dommage causé à l’humanité]. L’histoire récente montre que le nombre de personnes mortes ou ayant souffert de la persécution des droits de l’homme dépasse largement le nombre de morts total dans l’épidémie de SRAS. Prenons les pratiquants de Falun Dafa par exemple : le nombre de pratiquants qui sont morts ou qui ont été torturés sous la persécution du régime de Jiang s’élève à plus de 100 000. La SRAS est une épidémie qui frappe Pékin et Hong Kong. Le gouvernement de Hong Kong devrait tirer les leçons de Pékin qui a d’abord bloqué l’information sur la SRAS. Si le gouvernement de Hong Kong coopère avec Pékin en termes de politique anti-droits de l’homme, cela ne va faire que provoquer la colère du ciel et l’indignation des pays étrangers. Nous espérons qu’à travers ce procès le gouvernement de Hong Kong va montrer à la communauté internationale que 1) Hong Kong ne va plus adopter les mesures anti-droits de l’homme et anti-liberté de Pékin ; 2) basée sur son système judiciaire indépendant, Hong Kong va restaurer la justice du peuple de Taïwan et des pratiquants de Falun Gong ; 3) le gouvernement de Hong Kong va cesser de laisser le régime de Jiang utiliser ses organes judiciaires pour bafouer les droits de l’homme et l’humanité et que 4) Hong Kong va refuser l’expansion du totalitarisme du PCC. « Bien que la SRAS ait atteint un seuil inquiétant à Hong Kong, les quatre plaignants souhaitent quand même se rendre à Hong Kong et se présenter à la cour. « Peu importe l’étendue de cette épidémie à Hong Kong, nous nous présenterons à la cour, à l’instar de nombreux professionnels de la santé à Taïwan qui, inspirés par leur foi, se sont portés volontaires pour travailler à l’Hôpital de la Paix. Afin de défendre les droits de l’homme les pratiquants de Falun Dafa maintiennent la dignité du peuple de Taïwan et préservent la justice sociale et l’équité à Hong Kong, nous n’allons pas et nous ne devrions pas reculer. »

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