Un village tout entier soutient un pratiquant de Falun Gong persécuté

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En un acte de courage et d’altruisme inhabituel pour la Chine moderne, quelques 300 villageois ont signé leur nom sur une pétition, y apposant un sceau de cire rouge, et demandant la libération d’un concitoyen persécuté pour ses convictions par les forces de sécurité communistes chinoises. Les villageois sont devenus à leur tour une cible, dans ce qui semble être des représailles émanant du Parti central contre quiconque ose défendre le Falun Gong.

En février de cette année, Wang Xiaodong un professeur de la province du Heibei, dans l’est de la Chine, a été arrêté pour sa pratique du Falun Gong. Le chef du village et 300 villageois ont signé une pétition pour faire relâcher le pratiquant et qui a circulé aux plus hauts niveaux du PCC. En avril et mai, les autorités du PCC ont envoyé des équipes de police rencontrer chacune des personnes ayant signé la pétition les forçant à se rétracter l’une après l’autre.

Le matin du 25 février, environ 40 policiers des services de police de Botou ont fouillé la maison de Xiaodong et confisqué des biens lui appartenant, y compris 20,000 yuans d’espèces, sans la justification d’aucun document légal.

De surcroît, la police a menacé la jeune sœur de Wang, Xiaomei, lui intimant de payer une amende de 20,000 yuans.

L’indignation des concitoyens de Wang.

Des 300 foyers dans le village, chacun a envoyé une personne pour signer et apposer ses empreintes sur la lettre de pétition, demandant aux autorités de relâcher M. Wang. Le chef du village a même tamponné la lettre d’un sceau officiel, signifiant que c’était le souhait de l’ensemble du village.

À la suite de ces évènements, le 23 avril, une dizaine d’agents de la sécurité intérieure ont rendu visite au Secrétaire du Parti du village afin de découvrir qui avait signé la pétition et en obtenir l’exemplaire original.

Le lendemain, une dizaine de villageois qui avaient signé la pétition ont été convoqués dans un restaurant avec des représentants du PCC. On leur a demandé de rétracter leur position antérieure face à des caméras vidéo. Selon d’autres villageois, le processus avait pour but de les intimider. Ils ont aussi été forcés de signer des formulaires annulant leurs précédentes déclarations, et ceux qui acceptaient étaient invités à un banquet au restaurant.

Les autorités d’une ville voisine ont alors formé quatre équipes qui sont allées de maison en maison afin de trouver chaque personne ayant signé la pétition, les amenant à se rétracter l’une après l’autre.

Au 18 mai, la majorité des villageois qui avaient signé la pétition originale s’était rétractés. Ils avaient été forcés de signer un morceau de papier disant que leur pétition n’était motivée que par leur sympathie pour la mère de Wang et son enfant de sept ans, sans rien qui soit lié au Falun Gong. De plus ils ont dû signer sous la pression une carte dénonçant le Falun Gong.

NTD

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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