Qu'est-ce que le discours du nouveau PDG de CCTV a révélé ?

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Hu Zhanfan, qui a été nommé au plus haut poste de CCTV le 24 novembre 2011, avait dit au mois de mai que les journalistes qui se considéraient comme « professionnels » plutôt que « ouvriers de la propagande » commettaient « une erreur fondamentale concernant leur identité. » La définition de Hu du métier de journaliste comme « ouvriers de la propagande » nous en dit long sur l'intention du Parti communiste chinois (PCC) de manipuler les journalistes pour soumettre le peuple chinois à un lavage de cerveau.


Le PCC force les journalistes à être ses porte-paroles

Depuis que le PCC a été établi, sa principale méthodepour dissimuler ses erreurs et tromper les gens a été de manipuler le peuple avec la propagande. Les employés de CCTV ont souvent décrit la propagande comme : « un chien qui a été éduqué par le Parti et garde la porte du Parti. Il va mordre toute personne que le Parti lui demandera de mordre et autant de fois que le Parti le voudra. »

La remarque faite par Hu Zhanfan illustre clairement sa loyauté envers le PCC. Un fonctionnaire élu par le PCC doit faire les choses selon les intentions de son maître. Le plus sûr et le plus efficace pour lui, c'est de forcer ses subalternes à se comporter aussi docilement que lui-même.


Maintenir le pouvoir est le seul but de la propagande du PCC

Pendant les douze dernières années, le PCC a contrôlé de près les principaux médias en Chine. Tous les médias non-gouvernementaux ont été fermés, à l’exception de ceux qui publient la propagande sous le contrôle du PCC.

Tout peut être sacrifié à l’autocratie du PCC. Mao Zedong a cédé la Mongolie. Deng Xiaoping a massacré les étudiants ; Jiang Zemin a offert 1,5 millions de km² du nord de la Chine à la Russie. Le PCC a étouffé les prédictions des tremblements de terre, y compris les tremblements de terre deTangshan et de Wenchuan. Les incidents comme les grands accidents de la route ou les accidents dans les mines, l'épidémie de SRAS, le lait en poudre contaminé à la mélamine, le prélèvement des organes et d'autres encore ont été rapportés largement sur internet et par les médias en dehors de la Chine, mais ont été soit réprimés soit rapportés avec le minimum d’impact en Chine. Les reportages sur les désastres ont été étouffés par le PCC afin d'induire le peuple en erreur.

Pendant la persécution du Falun Gong, tous les niveaux de la machine de propagande du PCC ont reçu l'ordre de produire un certain nombre de reportages diffamatoires ou de monter des machinations contre le Falun Gong avant les délais donnés. Ceci a créé un contraste ridiculement saisissant : Avant le début de la persécution, presque tous les reportages sur le Falun Gong étaient positifs, mais après, tous les médias devaient publier des reportages qui diffamaient le Falun Gong. CCTV a continué à diffuser de tels reportages à longueur de journée et a été largement impliqué dans la mise en scène de « l'auto-immolation de la place Tiananmen » visant à diffamer le Falun Gong.


Être moralement responsable envers le peuple chinois et ne pas être le porte-parole du PCC

Malgré les nombreux mouvements politiques, les mensonges, les menaces et tous les moyens possibles pour forcer le peuple chinois à chanter les éloges du Parti, ce ne sont pas tous les Chinois qui ont subi le lavage de cerveau. De plus en plus de gens s'éveillent.

Le fait que des gens comme Hu Zhanfan doivent à plusieurs reprises rappeler aux autres le rôle des journalistes est une indication que ces journalistes n'ont pas encore complètement perdu leur conscience. Certains profitent de tous les moyens possibles pour protester contre la censure. Après la tragédie du train à grande vitesse de Wenzhou, le PCC a fait pression sur tous les niveaux des médias pour tenter d'éliminer les reportages sur la collision. De nombreux médias ont fait preuve de conscience et montré leur impuissance en laissant un espace vide dans leur publication pour montrer que le sujet était censuré. C'était une façon de manifester silencieusement contre la censure.

Certaines personnes qui travaillent dans les médias ont été persécutées et se sont trouvées dans l'obligation de fuir à l'étranger. Qui Mingwei, l'ancien directeur adjoint du « "People's Forum"» du People's Daily (le principal porte-parole du PCC) a fui la Chine le 30 juillet 2009, pour échapper à la persécution pour avoir participé à une marche pro- démocratie lors d’une visite à Hong Kong.

Les chinois qui vivent à l'étranger ont réussi à établir des médias vraiment indépendants, comme le site web Minghui, The Epoch Times et NTD, qui ont réussi à percer le blocus internet et à exposer le rôle pervers du PCC.

Être une personne chinoise de grande conscience et de rationalité, pas un porte-parole du PCC, se séparer du PCC et sauvegarder son intégrité professionnelle, tel est le seul choix avisé pour les professionnels des médias chinois.


Traduit de l'anglais :
http://clearwisdom.net/html/articles/2012/1/11/130639.html

Version chinoise:
http://www.minghui.org/mh/articles/2011/12/27/251030.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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