Réflexions sur deux habitudes différentes

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Au début de “Lunyu”, Shifu parle d’un point essentiel du xiulian, à savoir qu' “Il faut transformer radicalement la façon de voir des gens ordinaires" Cette question est très importante et très sérieuse dans notre xiulian. Cependant, ce que nous voyons habituellement en validant le Faou en cultivant au quotidien, est que nous réagissons aux choses "naturellement". Certains se sont habitués à leurs propres réactions et réponses si "naturelles". De surcroît, ils prennent dès lors de telles habitudes et notions comme critères, et elles peuvent alors devenir des obstacles dans le progrès du xiulian et le salut des êtres vivants.

Il semble que deux habitudes prennent le dessus lorsque nous ne sommes pas diligents dans le xiulian et/ou lorsque nous prenons certaines décisions sur quoi faire ou ne pas faire. L’une, est que lorsque nous voyons certaines phrases dans le Fa du Maître, ou lorsque le coordinateur dit ceci et cela, nous le traitons simplement de la façon dont nous pensons que ça doit l’être et nous mettons à faire les choses superficiellement sans y réfléchir davantage. Ce qui diffère de se cultiver solidement soi-même. Par exemple, Maître a dit " Vous devez étudiez la Loi (Fa) …" (Enseignement de la Loi à la Conférence de Floride 2001) ; alors je me mettais à lire le livre et pensais qu’étudier le Fa revenait à lire le livre. De surcroît, lorsque nous lisons les enseignements, nous les lisons avec les conceptions et à la façon des gens ordinaires. Le résultat est que, bien que nous les ayons lus, nous ne savons toujours pas comment cultiver et ne saisissons pas chaque opportunité de cultiver.

Un autre exemple d'une telle habitude est que, lorsque le coordinateur nous demande de faire quelque chose, alors nous le faisons simplement parce que ce sont “les choses de Dafa” et que “Shifu nous demande d’écouter le coordinateur”. Cependant, l’implication semble être, en terme d’effet et de résultat des choses qu’on nous demande de faire, que c’est la responsabilité du coordinateur, et que cela n’a rien à voir avec ma cultivation et responsabilité. En réalité, toutes ces pensées ne considèrent les choses qu’en surface, alors voulons-nous vraiment comprendre le Fa ? Et améliorerons nous ainsi notre cultivation ?

Une autre habitude prédominante est d'être résistant à tout, pensant que seul nos aperçus uniques et nos expériences sont les plus importantes. Mais en fait d'où viennent ces "aperçus uniques", "expériences", ou "situations réelles" ? Selon quel critère les définir ? Pouvons nous garantir qu'elles sont les décisions de notre soi véritable ou le choix de notre côté cultivé ? Par exemple, lorsque nous distribuions les Neuf commentaires sur le Parti communiste en Chine ou promouvions Shen Yun dans le courant dominant de la société dans les autres pays, allumions des pétards pour fêter la mort de Jiang Zemin, ou chaque fois que le Fa avait une nouvelle exigence envers nous, il y avait des pratiquants longtemps réticents à changer. Lorsqu'ils manquaient ces opportunités, ils ne se demandaient pas s'ils devaient se cultiver lorsque leurs esprits étaient irrités, ou indifférents à propos des changements. Ils ne regardaient pas à l'intérieur pour voir quelles notions et pensées humaines les empêchaient de complètement comprendre les choses à partir de Fa, d'être ouverts à un format de cultivation différent, ou même de penser aux exigences pour sauver les êtres vivants. Pas plus qu'ils ne se demandaient si leur résistance avait pu causer des dommages dans le salut des êtres vivants et l'accomplissement de leur serment d'avant l'histoire, sans parler de prendre en considération les besoins de Shifu.

Je n'énumère ici que quelques exemples simples, et veux aborder comment ces deux habitudes continuent à jouer un rôle en empêchant les pratiquants de s'améliorer. Ma description peut ne pas être tout à fait exacte et adéquate.

Shifu nous a dit dans “La nature de Buddha” (Zhuan Falun, Volume II),

    “Une notion, une fois formée, vous contrôlera pour toute votre vie, influençant vos pensées et même toute la gamme des émotions, telles que le bonheur, la colère, le chagrin et la joie. Elle est formée post-natalement. Si cette chose persiste pendant longtemps, elle deviendra partie de la pensée d'une personne s'ingérant dans le cerveau du vrai soi de cette personne, au point qu'elle formera son tempérament.

    Les notions qui se développent obstrueront et contrôleront une personne pour le reste de sa vie. Une notion humaine est habituellement égoîste - ou même pire- et génère par conséquent un karma de pensée, lequel à son tour, contrôle la personne. Un être humain doit être gouverné par son esprit principal (zhu yuan-shen). Lorsque votre esprit principal se relâche et est remplacé par les notions, vous vous êtes rendus sans condition, et votre vie est désormais sous leur contrôle.

    Le soi qui est vous est le soi inné et il ne change pas. Mais un être humain tend à facilement former des notions en percevant les choses, et cette notion n'est pas vous. Si vous réussissez à ne former aucune notion quand vous considérez quelque chose vous aurez la perception qui vient de votre propre nature innée et bonne - le point de vue de votre vrai vous- et considérerez la question charitablement."

    De ma perspective, nous entendons souvent des pratiquants utiliser des termes comme "fortes pensées droites", "considérer les choses avec des pensées droites", "étudier Fa" "Bien étudier Fa", "émettre des pensées droites", "disciple de la période de Zhengfa", "aider Shifu à rectifier Fa", etc. Lorsque nous disons de telles choses, réalisons nous vraiment la solennité et la magnificence de Fa ? Avons nous constamment amélioré notre compréhension des principes de Fa que Shifu nous a enseignés ? Avons nous appris le Fa et nous sommes-nous constamment débarrassés de notre pensée et de nos notions humaines ? Peut-être devrions nous, alors que nous étudions de plus en plus le Fa, vraiment réfléchir à certaines questions essentielles. À certains niveaux, comment nous considérons les choses et comment nous comprenons le xiulian est la fondation de notre xiulian. Si nous pouvons considérer le xiu avec une attitude juste et des pensées droites et réconcilier la relation entre nous-mêmes et le Fa et la relation entre Shifu et nous-mêmes, alors au moins nous ne dévierons pas et ne nous égarerons pas dans le xiulian. Au final, que nous puissions remplir nos missions et accomplir nos serments dépend de comment chacun d'entre nous se cultive dans le Fa pour chaque question et de si nous nous sommes vraiment cultivés nous mêmes ou non.

    Version chinoise disponible à :
    http://minghui.ca/mh/articles/2011/8/4/交流--从两种习惯想到的-244890.html

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