M. Deng Yangsheng, un septuagénaire, raconte son arrestation illégale par la police du sous-commissariat de Dadukou de la ville de Chongqing

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Nom : Deng Yangsheng (邓阳生)
Genre :Masculin
Age : 76 ans
Adresse :Ville de Chongqing
Emploi : Inconnu
Date de l'arrestation la plus récente : 30 septembre 2007
Dernier lieu de détention : Centre de détention (看守所)
Ville : Chongqing
Persécution endurée : Détention, menotté, domicile pillé, interrogatoire

Le 30 septembre 2007, le pratiquant de Falun Gong M. Deng Yangsheng a été illégalement arrêté par des policiers qui ont fait irruption chez lui et ont plus tard pillé son domicile. Ce qui suit est un compte-rendu personnel de M. Deng.

Le 29 septembre 2007 aux alentours de 21 heures, mon climatiseur a soudainement cessé de fonctionner et toutes les lumières se sont éteintes. Je suis allé à la porte d'entrée pour vérifier l'armoire électrique. Tous les interrupteurs et les engrenages fonctionnaient normalement. Je pensais que c'était une panne de courant. En fait, c'était les policiers du sous-commissariat qui avaient délibérément coupé l'électricité de l'extérieur afin de pouvoir me capturer si je sortais. Mais ils n'ont pas réussi.

Le lendemain, vers 9 heures du matin, quand j'étudiais la Loi à côté d'un petit ventilateur électrique, l'électricité s'est éteinte à nouveau. Cette fois, je suis allé à la porte d'entrée et j'ai ouvert la porte pour examiner l'armoire électrique dans le couloir. Une fois sorti, un policier en civil dénommé He m'a attrapé la main gauche. Puis un autre policier en civil appelé Liu Bin m'a saisi la main droite. Ils m'ont repoussé dans mon appartement et m'ont passé les menottes. J'ai crié, « Falun Dafa est bon; Authenticité-Compassion-Tolérance est bon ! Je n'ai pas enfreint la loi. Il s'agit d'un acte criminel que de traiter un homme de 72 ans comme ça ! »

Liu Bin m'a menacé, les poings et les dents serrés. J'étais assis sur le canapé. Comme j'avais les mains menottées derrière le dos, je ne pouvais pas m'appuyer sur le dossier du canapé. J'ai donc dû me tenir droit pendant environ deux heures. Ensuite, j'ai eu besoin d'aller aux toilettes, alors je me suis levé. Le policier, m'a dit brutalement : « Que veux-tu faire ? » Je lui ai répondu, « Je dois utiliser les toilettes, je suis libre de le faire. » Le policier dit : « A partir de maintenant tu n'as aucune liberté. » Il m'a ensuite libéré la main gauche des menottes et il m'a traîné aux toilettes.

Plus tard, les policiers ont saccagé mon domicile. Les deux policiers avaient téléphoné avec leurs portables vers 9 heures du matin pour demander l'aide de plus de 20 policiers. Sous la direction de l'agent Hua Yong de l'Unité de Sécurité d'État, ils ont pillé mon domicile jusqu'à 17 heures, certains policiers portaient des uniformes, certains étaient en civil.

La police a passé un long moment à tout examiner chez moi. Ils pensaient que j'avais une grosse somme d'argent chez moi. Ils ont regardé minutieusement chaque article dans les tiroirs et les placards, depuis le premier étage jusqu'au deuxième étage. Ils ont même retourné un chiffon minable dans un sac en plastique sur le balcon. Ils ont fouillé chaque pièce, mais ils n'ont pas trouvé d'argent.

À 17 heures, les policiers Liu Bin et He et deux autres policiers m'ont de nouveau menotté avec brutalité et m'ont traîné de force dans l'ascenseur pour descendre. Une voiture de police attendait à l'extérieur. Ils m'ont poussé dans la voiture et m'ont emmené au sous-commissariat.

Au sous-commissariat, les policiers He et Liu Bin m'ont interrogé et ont pris des notes. J'ai gardé le silence et je n'ai rien dit. Les policiers ont falsifié une note et ordonné que je signe. J'ai refusé de signer. Cette même nuit, vers 23 heures, ils m'ont envoyé au centre de détention. Lors de l'enregistrement au bureau, quatre ou cinq policiers, dirigés par He et Liu Bin, m'ont coincé contre le mur à côté de tuyaux en acier. Plusieurs personnes m'ont tenu et m'ont étendu les bras et menotté les poignets à des tuyaux en acier. J'ai crié, « Falun Dafa est bon; Authenticité-Compassion-Tolérance est bon ! Vous ne pouvez pas traiter un homme de 72 ans comme ça. Il s'agit d'un acte criminel ! » Mais les policiers m'ont ignoré.

Après avoir été debout pendant une vingtaine de minutes, j'ai eu très mal à la tête. À ce moment-là, un policier m'a apporté une chaise pour m'asseoir. Comme mes bras étaient toujours tendus et menottés aux tuyaux, j'ai dit que je ne pouvais pas m'asseoir. Le policier a dit, « Tu peux prendre une position à demi-assise sur un côté. » Une heure plus tard, les formalités administratives d'enregistrement étaient complètes et le policier He m'a dit de signer les documents. Je leur ai dit qu'il s'agissait d'une détention illégale et qu'ils commettaient tous un crime. Le policier a dit : « Même si tu ne signes pas, nous allons te détenir de toute façon. » Avec cela, ils m'ont envoyé de force à la cellule 111. Il était déjà minuit. La seule nourriture que j'ai eue de toute la journée a été un « gâteau de Lune » chez moi, vers midi.

Article connexe : http://www.minghui.org/mh/articles/2007/11/23/167040.html

Traduit de l’anglais au Canada


Version chinoise : http://www.minghui.org/mh/articles/2011/3/17/237705.html


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