Les autorités chinoises s'opposent aux funérailles de l'écrivain Li Hong, dissident renommé

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Avant d'être placé en détention en 2007, Li Hong était en bonne santé. Torturé en prison, il n'a obtenu aucune libération conditionnelle jusqu’à juin 2010 alors qu'il était au seuil de la mort. Il est décédé à Ningbo à 52 ans le 31 décembre 2010 (Images d'archives Epoch Times)

Li Hong, éditeur et membre fondateur du populaire Zhejiang News et ancien éditeur en chef du site littéraire et d’actualités chinois Aegean Sea (Aiqinhai), est décédé le 31 décembre 2010 dans son lit d'hôpital, entouré d'officiers de la sécurité intérieure.

Les autorités chinoises filtrèrent toutes les informations sur son décès et empêchèrent les dissidents et autres activistes des droits de l'homme d'assister aux funérailles.

Li Hong, célèbre pour sa poésie, ses pièces de théâtre et ses écrits indépendants, est né sous le nom de Zhang Jianhong. Il est décédé à 52 ans à Ningbo, province du Zhejiang, selon l'ONG «Défenseurs des Droits humains en Chine».

L'écrivain dissident Chen Shuqing a confié au journal Epoch Times que des policiers l'avaient contacté le soir du 31 décembre et l'avaient averti de ne pas quitter Hangzhou pour se rendre à Ningbo. Il leur avait demandé si quelque chose était arrivé à Li à Ningbo, mais n'a reçu aucune explication. «Quelques autres personnes à Hangzhou ont également été averties de ne pas se rendre à Ningbo,» a affirmé Chen.

Li avait été accusé d'«incitation à la subversion envers l'État» en janvier 2007 et avait été jugé en secret au Tribunal municipal intermédiaire de Ningbo. Tout au long des deux heures qu'avait duré le procès, Li avait refusé de plaider coupable.

Selon les propos de son avocat Li Jianqiang, recueillis par la presse étrangère, les accusations reposaient sur 62 articles que Li avait écrits, la plupart liés à des rapports sur les prélèvements d'organes des pratiquants de Falun Gong et à son soutien à la grève de la faim de l'avocat des droits de l'homme Gao Zhisheng.

«Li Hong, un érudit autodidacte qui ne pratique pas Falun Gong, s'est, dès le début, levé pour condamner ces crimes commis par le Parti communiste chinois (PCC). Il semblerait qu'en tant qu'érudit chinois, Li Hong ait touché le point sensible du PCC: le PCC craint la prise de conscience publique et de se faire condamner pour les prélèvements d'organes sur les pratiquants de Falun Gong,» pouvait-on lire dans l'éditorial de l'hebdomadaire New Epoch en janvier 2007. Cette revue est un supplément de la version chinoise du journal Epoch Times.

En pleine santé avant son emprisonnement, son état s'est rapidement détérioré et en août 2007, on lui a diagnostiqué une dystrophie musculaire. Les autorités ont sans cesse refusé les demandes de libération conditionnelle de sa famille jusqu'en juin 2010, alors qu'il était déjà mourant.

A ce moment-là, Li gravement malade, a finalement été libéré le 5 juin pour être soigné. Il a été emmené directement à l’Hôpital du Peuple Numéro 2 à Ningbo et admis à son unité des soins intensifs, où il est resté jusqu'à sa mort.

Zhu Yufu, un ami de Li et un des fondateurs du Parti démocratique chinois formé en 1998, a affirmé avec tristesse et colère: «Les autorités ont tué Li Hong ! C'est encore leur nouveau crime. Maintenant, ils ont peur et ils essaient de camoufler la vérité par tous les moyens. Ils nous empêchent d'assister aux funérailles et d'exprimer nos condoléances.»

«Parce que Li Hong résistait et refusait toute compromission, ils le haïssaient et souhaitaient sa mort.»

http://www.theepochtimes.com/n2/content/view/48597/

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