Une ancienne fonctionnaire du Second corps d’artillerie, soumise à une extrême brutalité

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Nom : Su Nan (苏南)
Genre : Féminin
Âge : Inconnu
Adresse : Inconnue
Profession : Fonctionnaire de l’armée
Date de la dernière arrestation : Février 2008
Dernier lieu de détention : Camp de travaux forcés de Masanjia (马三家劳动教养院)
Ville : Shenyang
Province : Liaoning
sévices subis : Surveillance, lavage de cerveau, détention, injections forcées, condamnation illégale, position debout prolongée, confinement solitaire, torture, gavage forcé, travaux forcés, passage à tabac, interrogatoire.

Mme Su Nan, ancienne fonctionnaire à la Station de mesures du Second Corps d’Artillerie (SCA) au département de l’armement général de l’Armée de Libération du Peuple (ALP), et son époux, docteur de l’Institut des sciences de l’industrie électrique, ont enduré une persécution continue et impitoyable, parce qu’ils pratiquent Falun Dafa. Mme Su Nan a été condamnée à une peine de trois ans. En conséquence, elle a eu le squelette déformé et les doigts de la main droite tordus, la rendant incapable de saisir quoi que ce soit quoi avec ses mains ou de redresser ses doigts. Elle a été incarcérée dans le camp de travaux forcés de Masanjia, Shenyang, pendant plus de deux ans et demi, la rendant physiquement très faible. Juste avant que sa détention illégale ne prenne fin, elle a été prolongée de dix jours supplémentaires.


Déformation du squelette suite à trois ans d’emprisonnement

En 1999, Su Nan travaillait dans la Station de métrage du Second Corps d’Artillerie. Elle a été mise en résidence surveillée dans l’entrepôt d’une maison d’hôtes gérée par la 1ere Troupe de Xinhua, province du Hebei, et les autorités ont tenté de lui faire subir de force un lavage de cerveau. En 2000, elle a été obligée de retourner dans sa ville natale pour y travailler.

En septembre 2000, alors que quatre pratiquants de Falun Gong, Su Nan, Zhao Tiefen, Gu Xifang, et Zhang Aimei, distribuaient des matériaux d’information de Falun Gong à Qinghe, Pékin, ils ont été dénoncés par Wang Yinhua, Yue Changlin, et Li Anna. Ils ont été arrêtés par les agents du poste de police Qinghe et envoyés dans le centre de détention Qinghe. Su Nan a protesté de la détention illégale et demandé une libération inconditionnelle immédiate. Puis, elle a mené une grève de la faim pendant 27 jours. Pendant cette période, elle a été envoyée à l’hôpital pour les poumons de Wenquan, Pékin, où on lui a fait une intraveineuse sans son consentement. Retournée dans le centre de détention, Su Nan a refusé de se nourrir. Une femme policier a alors ordonné à une détenue de déchirer ses vêtements et de verser de l’eau froide sur elle pour la geler dans une tentative de la forcer à manger.

En 2001, Su Nan a été condamnée à une peine de prison de trois ans par Yang Xiaoming, juge du palais de justice du district Haidian, et a été envoyée dans la prison pour femmes de Sichuan. Su Nan ayant refusé de se compromettre et n’abandonnant pas sa croyance, elle a été punie en devant rester debout pendant une période de temps prolongée. De plus, les gardes ont obligé les autres détenues à rester debout avec elle, afin de susciter la haine envers Falun Gong, parmi les prisonnières.

En 2002, Su Nan et 13 autres pratiquantes de Falun Gong ont été transférées de la prison pour femmes du Sichuan à la prison pour femmes de l’ouest du Sichuan, à Yann, Sichuan. Plus tard, cette prison a déménagé pour Longquanyi, Sichuan. Dans la prison pour femmes de l’ouest de Sichuan, Su Nan et les autres pratiquantes ont été enfermées en confinement pour ne pas vouloir abandonner leur croyance en Falun Dafa. Elles étaient aussi étroitement ligotées avec des cordes. Des cordes de chanvre trempées étaient utilisées pour leur ligoter étroitement les bras depuis le poignet jusqu’à l’épaule, puis tordues derrière leur dos et levées vers le cou. La circulation sanguine était gravement restreinte, en particulier lorsque les cordes séchaient et se resserraient. Le pratiquant perdait conscience en peu de temps, puis mourrait s’il ou elle n’était pas libéré après quelques heures.

Su Nan était enfermée en confinement solitaire, ses mains menottées au montant métallique de la fenêtre, ne lui permettant pas de s’accroupir ni de s’asseoir, elle devait rester debout jour et nuit. De plus, elle n’était autorisée à utiliser les toilettes que trois fois par jour, 2 à 3 minutes chaque fois. Comme elle faisait une grève de la faim pour protester de sa détention, elle a été gavée de force.

Après onze jours à avoir les mains menottées derrière le dos en étant suspendue à la fenêtre, la partie avant du corps penchée et sa tête tombant, elle était incapable de se lever. Le 15eme jour, Su Nan ne pesait plus qu’à peu près 34 kilos. Elle était au seuil de la mort, mais les gardes ont continué à tenter de la forcer à abandonner Falun Dafa. Su Nan a pensé qu’elle n’avait pas d’autre choix que d’avaler des morceaux de métal pour protester de l’extrême violence à son encontre. Les autorités de la prison pour femmes de l’ouest de Sichuan ont donc envoyé Su Nan à l’hôpital local de Yaan pour un traitement d’urgence. L’opération pour enlever les morceaux de métal a duré 9 heures. Neuf jours plus tard, elle est revenue en prison et été enfermée à nouveau en confinement solitaire, et les gardes ont tenté à nouveau de la "transformer " par la force, mais elle a résisté.

Dans le but de forcer les pratiquantes de Falun Gong déterminées à abandonner la pratique et les "transformer", les gardes de la prison pour femmes de l’ouest du Sichuan ont rassemblé plus de 20 pratiquantes de Falun Gong, dont Su Nan, sur le terrain de jeu. Chaque pratiquante était forcée de courir rapidement et elles étaient poussées et tirées par quatre ou cinq prisonnières pendant trois à quatre heures, jusqu’à ce qu’elles tombent par terre, épuisées. Une pratiquante du nom de Gao Hongxiang a été torturée jusqu’au seuil de la mort et a dû être envoyée à l’hôpital pour un traitement d’urgence.

En septembre 2003, juste avant que Su Nan ne soit libérée, la prison pour femmes de l’ouest de Sichuan l’a menacé en lui déclarant qu’elle ne serait pas renvoyée chez elle après sa libération mais dans un centre de lavage de cerveau.

Su Nan a été persécutée si brutalement qu’elle a perdu la plus grande partie de sa mémoire, son corps était déformé, ses menstruations se sont arrêtées, ses dents tombaient, les doigts de sa main droite étaient courbés en permanence, et elle était incapable de saisir quoi que ce soit avec ses mains ou de redresser ses doigts. Lorsqu’il faisait froid, ses mains et ses pieds devenaient pales, à cause du manque de circulation sanguine, et elle endurait une douleur affreuse. Elle était physiquement très faible. Elle a été persécutée si gravement que lorsqu’elle fut finalement libérée et autorisée à rentrer chez elle, elle ne pouvait toujours pas lever ses bras.


Arrêtée avant les Jeux Olympiques, soumise à deux ans et demi d’emprisonnement

En février 2008, Zhang Shuai, un policier de l’équipe de la sécurité nationale du district de Changping, Pékin, avec un policier local, ont emmené Su Nan et son époux, Zheng Xujun à un centre de lavage de cerveau de Changping.

La transformation forcée n’a pas réussi à faire abandonner leurs croyances en Falun Dafa à Zheng Xujun et Su Nan. En mars 2008, ils ont été envoyés dans le centre de détention de Changping, où Su Nan a été condamnée à deux ans et demi de travaux forcés et a été transférée du centre de répartition des travaux forcés de Pékin au camp de travaux forcés de Masanjia.

Là, en juin 2008, tous les pratiquants de Falun Gong déterminés ont été emprisonnés dans l’équipe Une et dans l’équipe Deux après qu’ils aient crié « Falun Dafa Hao [Falun Dafa est bon] ! » Su Nan, qui venait juste d’arriver à Masanjia, s’est aussi levée et déclaré : " Falun Dafa Hao [Falun Dafa est bon] !" Le responsable de l’équipe N° 3 l’a transférée dans l’équipe N°1 pour la soumettre au travail forcé.

En novembre et décembre 2008, dans la zone sale des travaux forcés où les charges de coton devaient être aérées, les détenues n’étaient autorisées à utiliser les toilettes qu’à des périodes déterminées. Mais lorsque la toxicomane Tang Wei a été choisie pour être chef d’équipe de la production, elle n’a autorisé aucune d’entre elle à utiliser les toilettes avant qu’elles ne lui demandent l’autorisation, une après l’autre. Puisqu’il s’agissait d’une ligne de production, quiconque était absente pendant une certaine période de temps, accumulait une énorme quantité de travail, et Tang Wei maltraitait ou battait chacun à volonté. Su Nan a reçu un coup de pied dans l’estomac, et une fois, un coup de poing dans le nez. Lili, une autre pratiquante de Falun Gong de Pékin a été battue. Les gardes ont tenté tous les moyens et méthodes pour discréditer les pratiquantes de Falun Gong. Peu importe où ces dernières se rendaient, elles étaient suivies et surveillées par les " collaboratrices ".

En novembre 2008, le policier Zhao Guorong et Li Xiurong ont emmené Su Nan dans le bureau du site de la zone de travaux forcés et verrouillé la porte. Ils ont demandé à ce qu’elle signe le livret de contrôle pour le travail accompli, mais elle a refusé. Un garde, furieux, a poussé Su Nan au sol, et l’a frappée avec un bâton de caoutchouc aussi épais qu’un pouce. Su Nan a été battue si violemment que sa bouche saignait, mais elle criait : " Falun Dafa Hao [Falun Dafa est bon] ! Vous ne pouvez pas me battre, moi ou quiconque ! "

En juillet 2010, les fonctionnaires du camp de travaux forcés ont demandé à deux policiers de la ville des sciences de Mianyang, province du Sichuan (ville natale de Su Nan) de venir dans le camp de travaux forcés pour l’interroger afin de savoir si elle travaillerait à Pékin après sa libération. Les policiers ont demandé que le camp de travaux forcés surveille et contrôle les pensées et actions de Su Nan. Puis, ils se rendus chez les beaux-parents de cette dernière pour les harceler.

De 2008 à 2010, Su Nan a été obligée d’effectuer des travaux épuisants. Chaque jour, elle vomissait, ses os se sont déformés et elle souffrait une douleur intense, ses mains et ses pieds n’avaient plus de couleur et l’épreuve l’a beaucoup affaiblie physiquement. La peine de deux ans et demi de Su Nan a été prolongée de dix jours supplémentaires avant qu’elle ne soit finalement libérée.

Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2010/12/19/原二炮干部苏南遭受的惨无人道的迫害-233847.html

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