Récit de la persécution de Tan Chengqiang, pratiquant de Falun Gong .

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Nom : Chengqiang Tan (谭成强)
Genre : masculin
Âge : 42 ans
Adresse : Municipalité de Handian, village de Hongcheng, ville de Shuangcheng, province de Heilongjiang
Profession : Fermier
Date du décès : 19 juillet 2003
Date de la dernière arrestation : 18 mai 2003
Dernier lieu de détention : Centre de détention de Shuangcheng (双城看守所)
Ville : Shuangcheng
Province : Heilongjiang
Persécution endurée : Détention, passages à tabac, travail forcé, gavages.

M. Tan Chengqiang de la ville de Shuangcheng, province duHeilongjiang, a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995, et a pu arrêter le tabac, l'alcool, le jeu, et autres mauvaises habitudes grâce à la pratique. Il est mort suite à sa persécution le 19 juillet 2003. Ci-dessous une description détaillée de la persécution qu'il a subie et qui a conduit à sa mort :

Soumis au travail forcé et torturé

Après que le régime communiste chinois mené par Jiang Zemin ait commencé à persécuter le Falun Gong le 20 juillet 1999, M. Tan est allé à Pékin en août 1999 en appeler à la justice pour la pratique. Là, il a été illégalement arrêté et envoyé au centre de détention de Shuangcheng pendant deux semaines. Le 5 septembre 1999, il est retourné à Pékin, mais a été de nouveau arrêté et détenu pendant deux mois dans le même centre de détention où il a été torturé et battu par des gardes et des détenus. Il a été alors condamné à deux ans de travail forcé et transféré au camp de travail de Yimianpo dans la ville de Shangzhi, province du Heilongjiang, où il a été détenu dans la section de surveillance intensive pendant un mois. Plus tard, il a été détenu dans la deuxième section du camp de travail, où il a été soumis à davantage de torture.

Le 13 mai 2000, M. Tan et plusieurs autres pratiquants sont allés dans un champ au centre de détention pour faire les exercices de Falun Gong, mais ils ont été ramenés dans leurs cellules et sauvagement battus par les gardes. Le jour suivant, les gardes les ont obligés à travailler dans une carrière, rassembler des pierres pour remplir des cargaisons de train. Le travail était intense et dangereux, parce qu'il y avait des pierres dévalant la colline. Les gardes criaient : " Tant que vous respirez, vous devez travailler ! Votre famille est responsable de vos factures médicales si vous êtes blessé ! "

Quand il n'y avait pas assez de travail pour tous les détenus, des détenus criminels étaient affectés à la surveillance des pratiquants, qui étaient forcés de faire tout le travail difficile. Les détenus remplissaient des paniers de pierres pesant jusqu'à 100 kilos, que des pratiquants étaient forcés de porter. Chaque fois qu'ils portaient une pierre, on leur demandait: « pratiquerez-vous encore le Falun Gong ? » Puis, ils étaient également forcés d'escalader à plusieurs reprises une colline raide sans repos ni eau. Quand ils avaient atteint le haut, ils étaient invités à cesser de pratiquer le Falun Gong. S'ils refusaient, les détenus leur faisaient dévaler la colline à coups de pieds. Beaucoup de pratiquants ont eu des blessures ouvertes au dos suite aux mauvais traitements. Lors du renvoi à leurs cellules, ils étaient forcés de balayer le sol et n'étaient pas autorisés à aller au lit avant 23H00. C’était le lot quotidien des pratiquants, les rendant extrêmement faibles. Beaucoup ont développé des infections au dos. Le dos de la pratiquante Yu Lianhe était si méchamment infecté que l'infection a commencé à s’étendre à la poitrine, et elle s'est mise à respirer bruyamment. Les gardes ont également donné l'ordre à d'autres détenus d'égratigner la peau des pratiquants et de répandre du sel et du poivre sur les blessures ouvertes, faisant s'évanouir certains sous la douleur.

Le camp de travail s'est aussi associé avec des groupes extérieurs pour des travaux, tels que démolir la base de vieux bâtiments, démanteler des conduits d'égout, mélanger du béton, poser des conduits de drainage, décharger du charbon, et moissonner des rizières, travaux que les pratiquants étaient forcés à faire. En octobre 2000, ils ont été forcés à creuser un fossé de câble pendant environ un mois dans un domaine situé en pleine montagne. Ils ont dû voyager plus de 50 kilomètres pour atteindre le champ, qui était composé de terre pierreuse et boueuse. En octobre, le froid glacial rendait insupportable une station dans la boue aussi courte qu’elle puisse être.

M. Tan Chengqiang a été transféré au camp de travail de Suihua en décembre 2000. Après qu'il ait été libéré, les policiers du commissariat de police de Handian ont continué à le harceler, le menacer et le surveiller.


Décès suite à un gavage punitif

Le 13 mai 2003, M. Tan a été dénoncé aux autorités alors qu’il clarifiait la vérité au sujet du Falun Gong aux villageois. Le secrétaire de parti du village Wang Hongsheng et le directeur du village Liu Xiaoping l'ont dénoncé au gouvernement de la municipalité, et le secrétaire judiciaire et politique Sun Jihua a amené un groupe de fonctionnaires chez M. Tan. M. Tan n'étant alors pas à la maison, ils ont menacé ses enfants, effrayant l’un d’entre eux. Quelques jours plus tard, Sun Jihua a rapporté le cas au bureau de sécurité publique de la ville de Shuangcheng. À environ 16 h. le 18 mai 2003, des policiers dans plusieurs voitures de police sont venus arrêter M. Tan. .

Au centre de détention, M. Tan a commencé une grève de la faim pour protester de la persécution, mais il a été soumis à des gavages. Quand un médecin du nom de famille Zhang de la clinique numéro 3 de la ville de Shuangcheng a conduit le gavage, le tube d'alimentation a été poussé dans le poumon de M. Tan, lui faisant vomir du sang et à s'évanouir. Les autorités ont refusé de le libérer même quand il a été dans un état critique, et ont continué à le gaver sept à huit fois par mois. Quand il a été proche de la mort, ils l'ont envoyé dans un hôpital pour des soins d' urgence et et ce n’est alors qu’ils ont averti sa famille de venir le chercher.

M. Tan n’arrivait plus à dormir ni à manger, il avait une douleur de poitrine, toussait, râlait, et était à bout de souffle même un mois après son retour à la maison. Le directeur du village Liu Xiaoping l'a menacé: « quand vous irez mieux, ils reviendront vous chercher. » M. Tan est décédé le 19 juillet 2003 à environ 22H30, laissant son épouse affligée et trois enfants mineurs. Le personnel du bureau de sécurité publique continue à harceler la famille.

Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2010/8/2/227823.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

Contacter les éditeurs :
[email protected]

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.