Avant et après l’étude de la Loi

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Je suis un juge et travaille dans la justice depuis plus de trente ans. A présent, je suis président du bureau local de la haute cour de Taiwan à Taizhong. J’ai étudié Fa (Loi ou principes du Falun Gong] depuis un peu plus d’un an. L’année dernière, à la fin du mois de juillet, mes bons amis M. et Mme Guo m’ont donné une copie du Zhuan Falun. Tout d’abord je ne savais pas grand chose du Falun Gong. J’avais vu de nombreux reportages dans les journaux à propos de la persécution du Falun Gong en Chine mais à cette époque, je pensais que c’était une sorte d’exercices pour améliorer la santé et appartenait à la catégorie du Taiji, ou d’une autre pratique de Qigong particulière [ une pratique traditionnelle chinoise pour maintenir sa santé et être en forme] dont j’avais entendu parler, pas plus.

Mme Guo avait jadis souffert d’une tumeur maligne (cancer des ganglions lymphatiques) pendant de nombreuses années. Elle se rendit trois fois à Shangai à la recherche d’un traitement de médecins réputés et le médecin lui envoya des médicaments chinois de Shangai qu’elle devrait prendre pendant des périodes prolongées. Jusqu’à l’an dernier durant le changement de saison de l’automne à l’hiver, elle eut une autre rechute. A ce moment son cancer atteint le stade final et la tumeur s’était étendue à tout son corps. Les médecins en Chine ne pouvaient rien faire et elle dut être admise à l’hôpital Taida pour une chimiothérapie. Ma femme et moi allâmes la visiter lorsqu’elle rentra de l’hôpital pour récupérer du traitement de chimiothérapie. Son corps était très faible, presque au seuil de la mort et elle avait perdu presque complètement ses cheveux. Nous écoutâmes son mari parler de sa maladie. En rentrant chez nous, notre humeur était sombre. D’après la gravité de sa maladie, Mme Guo n’avait tout au plus que quelques mois à vivre. Nous avions donc tous les deux la même prémonition que la prochaine fois que nous entendrions parler d’elle ce serait la triste nouvelle de sa mort, rien de bon ne pouvait arriver. Plus tard, nous apprîmes que Mme Guo avait miraculeusement récupéré après avoir commencé à pratiquer le « Falun Gong ». Non seulement les tumeurs avaient disparues, ses cheveux nouvellement repoussés étaient encore plus épais et plus noirs qu’auparavant. Il est inconcevable que quelqu’un qui souffre d’un cancer en phase terminale puisse récupérer sans traitement en une aussi courte période. !

J’ai lu « Zhuan Falun » une fois en trois ou quatre jours. Bien que le livre fut très facile à lire et à comprendre, la connaissance impartie par Maître LI était quelque chose dont je n’avais jamais entendu parler auparavant. Je n’en avais donc qu’une compréhension limitée après la première lecture. Mais les parties qui étaient simples et que je pouvais comprendre suffisaient à m’intriguer. Le Maître a dit que tant qu’on est un véritable pratiquant, il nous aidera et sera responsable pour nous. Si ce n’était l’exemple de Mme Guo qui vérifiait ce qui était dans le livre, je n’aurais jamais cru qu’il existait un exercice aussi intriguant sur terre.

Les principes de Loi expliqués par le Maître dans « Zhuan Falun », qui expliquaient la différence entre une bonne et une mauvaise personne, la relation entre la perte et le gain, les différents attachements des gens ordinaires etc, sont méticuleux et exacts. Auparavant, je me considérais comme quelqu’un qui traite tout le monde avec gentillesse, est en bon terme avec ses proches et ses voisins, prend la responsabilité dans son travail et juge les affaires justement. J’avais une conscience claire de toutes mes actions. Après avoir lu « Zhuan Falun » je fus choqué de réaliser que tout du long j’étais inconsciemment piégé dans l’égarement, et que toutes mes pensées, notions et actions déviaient très très loin de la vérité et qu’il n’y avait que trop de domaines que je devais corriger.
Prenons par exemple ma conduite. Je suis une personne impatiente. Chaque fois que j’étais sur le siège du conducteur, je jetais un regard à ma montre de temps en temps anxieux d’ atteindre ma destination au plus tôt. Lorsque je voyais un feu vert au loin, j’accélérais vite de peur que les lumières ne passent au rouge et que je doive m’arrêter. Je m’inquiétais toujours qu’il puisse y avoir un embouteillage, et me demandais si je ne devais changer de trajet. Si quelqu’un enfreignait les règles et me rattrapait mon cœur bouillait d’une colère incontrôlable. Après avoir étudié la Loi, j’ai réalisé ces faiblesses mais il m’a été difficile de les surmonter d’emblée. Un matin alors que je rentrais chez moi après la pratique, je fis un détour et m’engageai dans une rue à deux voies où ne pouvaient pas se croiser plus de deux voitures. Plusieurs voitures étaient garées sur ma gauche. Au niveau de la première voiture, une autre voiture arriva en face de moi. La section de rue où elle se situait était encore assez large mais il eut l’audace de ne pas arrêter où il se trouvait ou de ralentir pour laisser le passage. Au lieu de cela il accéléra, fonçant dans ma direction et s’arrêta juste avant de me toucher. Il était manifeste qu’il voulait que ce soit moi qui lui laisse le passage. A ce moment je pensais que cette personne n’était vraiment pas raisonnable. Il y avait des voitures garées sur son chemin et il demeurait si impudent. J’hésitais un moment avant de reculer, mais c’était à contre-cœur. Comme je me retournai pour voir la figure du conducteur et son numéro d’immatriculation, il avait déjà disparu. Pendant un moment, je ne pus retrouver mon sans froid. Y repensant après coup, n’était-ce pas un test du xinxing [nature du cœur, qualité morale) d’un pratiquant comme Maître Li l’a dit ? En tant que pratiquant on doit ne pas rendre les coups ni les injures on doit même les remercier du fond du cœur. Alors ne devais-je pas lâcher prise. Manifestement je n’avais pas passé le test cette fois-là. Par la suite de tels incidents arrivèrent continuellement et comme pour le premier ce ne fut qu’après coup que je réalisai que mon xinxing ne s’était pas élevé. Confronté à des conflits soudains, je ne pouvais pas les considérer avec un cœur bienveillant.

Après avoir réfléchi et m’être examiné encore et encore, je suis à présent habitué à penser aux autres avant moi-même. En conduisant, si je vois une voiture m’approcher, je réduis instinctivement ma vitesse et trouve un endroit convenable pour éviter la confrontation. Peu importe que les feux soient rouge ou vert, je maintiens la même vitesse et avance doucement jusqu’à atteindre les feux et je réagis alors selon les signaux. Si le rouge apparaît, j’arrête. Si c’est le vert alors j’avance. Lorsqu’il y a un rendez-vous, j’essaie de partir suffisamment tôt et ne pas me précipiter anxieusement vers ma destination dés que je suis sur le siège du conducteur. Peu importe qu’une voiture approche du côté de la route, ou qu’une voiture essaie de couper d’un côté de la route, ou que quelqu’un veuille passer à l’intersection ou qu’une voiture derrière veuille dépasser, je peux naturellement adopter les actions nécessaires pour coordonner ou laisser le passage. En conduisant avec une telle mentalité, j’ai alors réalisé que la route est large, mon cœur est indulgent et je me sens exceptionnellement relaxé et ouvert. Auparavant, chaque fois que je conduisais, je m’inquiétais toujours de cela, j’en avais peur et ne pouvais faire attention à une chose sans en négliger une autre. J’avais les nerfs constamment tendus. Même mes intestins semblaient noués et il n’y avait pas un moment où je me sentais relaxé. Pourquoi me soumettre à une telle misère ?

Avant que je commence à étudier la Loi, s’il y avait plusieurs procès compliqués entre mes mains, mon cœur pesait aussi lourd qu’une pierre. Je ne pouvais pas me relaxer et pensais toujours à en finir rapidement en jugeant le cas. Alors je me causais inconsciemment une énorme pression. En réalité, lorsqu’un juge s’occupe d’un procès, ce n’est pas comme si de « nouveaux procès n’arriveront pas si les anciens ne sont pas terminés. » Au lieu de cela même si d’anciens procès ne sont pas achevés, de nouveaux arrivent continuellement. Il est impossible d’éclaircir tous les cas qu’on a dans les mains. De plus, plus on se précipite pour clore le procès, moins on arrive à en traiter chaque aspect de manière approprié. En conséquence, la qualité du jugement final est affectée. Maintenant, peu importe combien de gros procès dont je m’occupe ne sont pas conclus, je peux les considérer d’un cœur calme. Dans le passé, lorsque je jugeais des cas, je ne pouvais m’empêcher d’être affecté par l’attitude du plaideur. Lorsque le procès était compliqué et fatiguant, je me sentais aussi épuisé et ma pensée devenait chaotique. Maintenant avec Dafa pour maître, aussi mauvaise que puisse être l’attitude du plaideur, je peux quand même maintenir un cœur calme comme de l’eau et les écouter patiemment. Ceci aide à clarifier les faits du procès, qui vont accélérer le processus de sa résolution.
Je suis né dans une famille de pauvres paysans et n’ai étudié qu’un an et demi au lycée avant de devoir abandonner pour aider à la maison. Ce n’est que durant le temps où j’étais enrôlé dans l’armée que par l’étude personnelle, je me suis inscrit aux examens d’entrée, ai passé les examens tout en servant dans l’armée, et ai été par la suite assigné au département des transports par l’institut d’inspection. Après avoir quitté l’armée, j’ai immédiatement occupé le poste assigné. En travaillant dans le département des transports, j’ai continué à prendre part à des examens poussés et comme je l’espérais, ai passé les examens avec succès pour devenir juge et ai participé à un stage de juge. Non seulement j’étais tout à fait jeune mais exceptionnel dans ma classe où presque tout le monde sortait d’une faculté de droit. J’étais parmi les premiers de la classe avec d’excellentes notes. J’ai été promu, de juge de premier niveau au premier niveau de juge président du premier contingent puis, au deuxième niveau de juge président. Que ce soit les examens ou la carrière, tout allait bien pour moi. Je n’avais été à l’école que jusqu’au lycée, et pourtant je m’étais élevé jusqu’à une position dans le département judiciaire, atteignant le plus haut grade d’officiel civil dans la structure actuelle gouvernante, tenant une position de quatorze niveaux etc. Lorsqu’on pense à ces accomplissements, qu’est-ce qu’une personne pourrait souhaiter d’autre ? Tout dans ma vie a été facile, donc j’aurais du être heureux dans la vie. Pourtant comme je l’ai dit avant, j’exigeais beaucoup de moi en passant les examens, travaillais diligemment après le diplôme et en plus de ma nature impatiente, pensais toujours aux procès entre mes mains qui n’avaient pas été résolus, me causant à moi-même une immense pression. Quelquefois, j’ai même rêvé à ces procès dans mon sommeil. Je n’avais pas un seul moment de détente dans ma vie.

Au contraire, depuis que j’étudie Fa [Loi , principes du Falun Gong] Dafa m’a guidé à abandonner mes attachements, à prendre légèrement gain et renom, à suivre le cours naturel en toutes choses y compris avec ma famille, mes enfants, ma carrière. Dafa m’a aidé à relâcher toutes les pression extérieures qui emplissaient alors mon cœur et mon esprit. Tout à coup, mon esprit est clair, mon cœur est ouvert, mes pensées sont encore plus méticuleuses et l’efficacité de mon travail a augmenté. A présent je mène une vie accomplie, pas d’inquiétudes, pas d’anxiété, rien que je ne puisse abandonner. Chaque matin, je vais faire les exercices au point de pratique près de chez moi et vais travailler normalement dans la journée. Je mange et dors bien et tous les symptômes d’insomnie ont disparu ainsi que d’indigestion. En une année d’étude de la Loi, je suis vraiment heureux et détendu.

Je n’ai pas pu faire beaucoup pour exposer la persécution à cause de mon travail. Je ne peux que présenter Dafa à des amis ou des parents lorsque nous nous rencontrons. De nombreuses personnes ne savent pas grand-chose de Dafa. Elles en ont une impression négative parce qu’elles ont entendu qu’il était interdit en Chine. Alors clarifier la vérité et dissiper les malentendus dans leur esprit est assez important. Avant, je n’étais pas un buveur modéré et maintenant que j’étudie la Loi, j’ai arrêté de boire. Lorsque des amis ou des parents m’invitent à boire un verre, je saisis l’opportunité de leur expliquer que c’est parce que je pratique le Falun Gong que j’ai cessé de boire. J’explique aussi que le Falun Gong est une forme de cultivation /pratique de haut niveau. Il n’est pas une religion et n’a ni rituels religieux ni formalités. Il ne traite pas les maladies mais tant que quelqu’un se cultive vraiment, alors son corps sera purifié. J’ai une fois invité des parents à assister à une classe d’introduction.. L’un d’eux a emmené l’information chez lui et lorsque sa femme venant de Chine l’a vue, elle a été terrifiée et lui a dit de ne pas pratiquer le Falun Gong, que le pratiquer menait à la « folie de la cultivation », que de nombreuses personnes s’étaient suicidées après avoir pratiqué le Falun Gong etc. Manifestement, les gens ignorants ont été trompés par les mensonges créés par le parti communiste pour justifier la persécution du Falun Gong, causant ainsi de nombreux malentendus envers Dafa . En fait, le Maître a dit précisément dans « Zhuan Falun » que la « folie de cultivation » n’existe pas du tout et que de telles choses ne se produiraient pas. Dafa interdit aussi aux pratiquants de tuer et est une forme de cultivation/pratique du corps et de l’esprit à la fois. Les pratiquants cultivent leur xinxing et leurs corps seront purifiés et se transformeront. Ceci montre que les pratiquants chérissent la vie. Ceux qui cultivent vraiment ne commettront jamais le suicide. Après avoir clarifié plus avant la vérité, leurs malentendus se sont dissipés.

Le Falun Gong est une voie juste pour se cultiver. Il n’insiste pas sur les formes extérieures, est facile à apprendre, ne coûte pas d’argent et n’a pas de registre d’inscription. Les gens sont libres d’aller et venir comme ils le souhaitent. Maître Li a ouvert la porte la plus pratique, donnant aux pratiquants l’opportunité de pratiquer la « cultivation » dans l’environnement normal de la vie quotidienne. Veillez à ne pas le perdre simplement parce que vous l’avez obtenu facilement. Encourageons nous tous mutuellement, demeurons fermes sur le chemin de la « cultivation », accélérons nos pas et progressons courageusement.


Traduit de l’anglais
http://www.clearharmony.net/articles/200301/9436.html

Translated from:
http://www.yuanming.net/articles/200301/15891.html


Published : Thursday, 9 January 2003

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