M. Mei Chunfu est décédé suite à la persécution

Nom : Mei Chunfu (梅春富)
Genre : M
Age : 63
Adresse : Shawuo Township, Qi County, Henan Province
Profession : inconnu
Date de la dernière arrestation : 7 février 2007
Dernier lieu de détention : Centre de détention de la ville de Jilin (杞县看守所)
Ville : Canton de Qi
Province : Henan
sévices subis : camp de travail, lavage de cerveau, coups, incarcération solitaire, torture, contrainte physique, détention

M. Mei Chunfu avaient beaucoup de maladies avant de pratiquer le Falun Gong. Il a retrouvé la santé physique et mentale après avoir commencé la pratique et toute sa famille a été touchée par les miracles du Falun Gong. Depuis juillet 1999, après le début de la persécution il a été détenu pratiquement sept ans avec pour conséquence la mise en danger de sa vie.

M. Mei est allé à Beijing pour faire appel en faveur du Falun Gong en octobre 1999. La police l'a arrêté et détenu dans le centre de détention du canton de Qi. Les gardiens l'ont torturé en serrant les cordes(1) et les chaines à ses chevilles. Ils lui ont donné des coups de poings et des coups de pied, enfermé dans une petite cellule (2) et l'ont privé d'eau potable. Parce que M. Mei a persisté dans sa foi et n'a pas accepté le lavage de cerveau, les gardiens ont attaché les menottes et les chaines ensemble de sorte qu'il ne pouvait ni s'asseoir, ni se mettre debout et devait rester courbé dans une position très douloureuse. A l'heure des repas on ne le libérait pas de cette torture et il devait tenir le bol avec les deux mains menottées, en baissant difficilement la tête. M. Mei a clarifié la vérité aux gardiens et a été enfermé dans une petite cellule encore 15 jours sans même d'eau à boire. N'arrivant pas à supporter la soif il buvait de l'eau sale prise dans le bac des toilettes.

En mai 2000, M. Mei est allé de nouveau à Beijing pour faire appel. Il a été arrêté par la police du canton de Qi et détenu dans le centre de détention du canton de Qi et condamné à trois ans de travaux forcés dans le camp de travail de la ville de Kaifeng.

Peu de temps après sa libération du camp de travail, M. Mei est allé dans la ville de Kaifeng pour rendre visite à sa famille le 16 mars 2004. En chemin il a parlé aux gens du Falun Gong et a été arrêté et condamné à trois ans dans le camp de travail de la ville de Kaifeng.

En automne 2006, le pratiquant de Falun Dafa, M. Zhang Zhagen a été torturé à mort dans le camp de travail de la ville de Kaifeng. Pour éviter une enquête, l'administration du camp tous les pratiquants détenus dans le camp de travail de la ville de Xuchang où M. Mei a été de nouveau torturé.

Seulement deux mois après sa libération du camp de travail de la ville de Xuchang, M. Mei souffrait toujours des suites de la torture mentale et physique. L'après midi du 7 février 2007, le chef de la division de sécurité intérieur du canton de Qi, Liu Hongbao a fait venir M. Mei et sa famille au poste de police de la commune par la police de la commune. Après quelques questions, Liu a dit: "Ses pensées ne sont toujours pas converties, emmenez le." Ils ont de nouveau détenu M. Mei.

M. Mei a entamé une grève de la faim de dix jours pour protester contre son arrestation illégale. Il n'avait pas récupéré de ce qu'il a subi au camp de travail et dix jours de grève de la faim l'avaient rendu émacié et il n'arrivait pas à marcher. Les autorités du centre de détention du canton de Qi avaient peur qu'll ne meurt, aussi ils ont notifié la famille de venir le récupérer.

La police ne l'a jamais laissé en paix et a continué à le harceler chez lui. M. Mei n'a jamais complètement récupéré et est décédé en 2009.

(1) La méthode de torture "resserrer la corde" utilise une corde de chanvre de la taille d'un doigt trempé dans l'eau. Les persécuteurs la passent autour du cou du pratiquant de Dafa, et la serrent très fort autour du bras. Afin de maximiser la douleur de la victime, ils dénudent souvent le pratiquant jusqu'à ses sous-vêtements. En général, plus de trois persécuteurs travaillent ensemble pour appliquer cette torture. Lorsque la corde atteint les poignets, elle est bien serrée. Ils tirent les mains du pratiquants derrière le dos, les deux extrémités de la corde sont insérées à travers la partie de la corde qui se trouve au cou, puis deux persécuteurs tirent avec force vers le bas les deux extrémités de la corde aussi fort que possible et l'attachent. A ce moment la circulation sanguine est coupée et la victime ressent une augmentation du rythme cardiaque, une douleur atroce dans les deux bras et en quelques minutes transpire abondamment.

Pour s'assurer que la corde est aussi serrée que possible, les persécuteurs insèrent des bouteilles en verre et des bâtons de bois sous les poignets du pratiquant afin que la corde entaille profondément la chair. Entretemps, ils giflent le pratiquant et le choquent avec des bâtons électriques. Chaque séance de "serrer la corde" dure vingt minutes. Quand la corde est relâchée, la victime n'a plus de sensations dans les bras et elle met beaucoup de temps avant de les retrouver. Pour ceux qui ont subi cette torture, dans les cas les plus graves ils sont handicapés, n'arrivent pas à lever les bras ou perdent certaines fonctions des bras. Les marques laissées sur les bras par la corde en général ne disparaissent pas avant un ou deux ans. Voir également http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/1/31/44607p.html

(2) Le détenu est enfermé individuellement dans une minuscule cellule. Les gardiens menottent le pratiquant derrière le dos dans une position fixe, dans laquelle le pratiquant ne peut ni bouger, ni s'allonger. La petite cellule est très humide et le soleil n'y entre pas. Les détenus sont obligés d'uriner et de déféquer dans la cellule. Les détenus enfermés dans ces cellules ne reçoivent que la moitié des repas de la journée. La nuit, les rats courent dans la cellule. La puanteur y rend la respiration difficile.

Version chinoise disponible à:
http://www.minghui.org/mh/articles/2010/3/19/220042.html

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