Six années de résistance à la persécution en prison

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J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1997. Le Parti communiste chinois a commencé à persécuter les pratiquants de Falun Dafa le 20 juillet 1999, et les pratiquants ont commencé leur difficile voyage de clarification de la vérité et de sauver les êtres. J’ai été arrêté par la police locale en 2002 et emprisonné dans un centre de détention, où je n’étais pas autorisé à étudier la Loi ou à faire les exercices. Confronté à cet environnement malsain, j’ai réalisé que je devais bien faire et ne pas coopérer avec eux. Je ne devais pas faiblir sur mon chemin de rectification par la Loi, peu importe ce qui se passait.

Les pratiquants du centre de détention ont demandé qu’il leur soit permis d’étudier la Loi et de faire les exercices, mais leur demande a été rejetée. Les autorités ont introduit un groupe de policiers armés pour nous frapper. Il y avait une jeune pratiquante et ils ont commencé avec elle. J’ai crié pour essayer de les arrêter, alors ils ont tourné leur attention vers moi. Ils m’ont frappé avec une matraque électrique qui grésillait en touchant ma peau ; ils m’ont fouetté en même temps, me faisant perdre connaissance. Ils ont arrêté seulement après qu’ils soient épuisés et que leur matraque électrique soit à court de puissance. Après mon réveil, j’ai découvert que tout mon corps était blessé et complètement meurtri. J’ai eu de la difficulté à marcher pendant une longue période, pourtant je ne faiblissais pas dans mes croyances, car je savais que j’étais un pratiquant, marchant sur le chemin le plus droit.

J’ai continué à faire les exercices, à émettre des pensées droites quotidiennement et à clarifier la vérité là où c’était possible. Dès que les gardiens l’ont découvert, ils m’ont de nouveau battu, mais je n’ai pas abandonné. Le policier Hao Rifeng était très en colère contre moi et il m’a dit qu’il me transférerait dans un autre endroit puisqu’il n'arrivait pas à me changer. Après huit mois de détention, j’ai été emmené à la prison de Dabei, dans la ville de Shenyang.

À la prison de Dabei, il y avait des règles plus sévères. Des pratiquants ont été forcés de réciter les règles de la prison et de faire de durs travaux. Ils avaient également des détenus qui surveillaient chacun d’entre nous. Il ne nous était pas permis d’étudier la Loi ou de faire les exercices. Il ne nous était permis ni de nous parler ni de nous rendre mutuellement visite. Lorsque je suis arrivé, je n’ai pas refusé ce qu'ils me demandaient de faire ; je m'y suis tout simplement conformé. Quelques mois plus tard en octobre 2003, la prison a été transférée à la prison de la ville de Shenyang. Peu de sommeil nous était autorisé et nous étions contraints de faire beaucoup de travail manuel. J’ai réalisé que je ne devrais pas être en train de faire cela ; c’était de la persécution. J’étais un pratiquant et ma mission était la rectification par la Loi. Je devais refuser toutes les ordres de l’administration pénitentiaire.

1. Persister à étudier la Loi et à faire les exercices

Il y avait 26 pratiquants dans ma cour, mais il ne nous était pas permis d’étudier la Loi ou de faire les exercices. J’ai réalisé que c’était inacceptable. Nous étions des pratiquants et ne devions pas permettre aux forces perverses d’empêcher notre pratique.

Quand j’ai commencé à faire les exercices, les gardiens m’ont puni en me jetant dans une petite cellule, où ils m'ont attaché les pieds et m'ont attaché les mains derrière le dos. Les chaînes derrière mon dos se sont ouvertes d'elles-mêmes après une courte période. J’ai réalisé que la Loi manifestait la quantité d’énergie équivalente à ma pensée droite. Pendant deux mois, je suis resté dans la petite cellule, en plus de faire les exercices, j’ai récité « Hong Yin » et le premier chapitre de « Zhuan Falun ». Ma pensée était remplie par la Loi, rien d’autre.

J’ai passé le Nouvel An dans la petite cellule en décembre, au cœur de l’hiver. Les gardiens ne m’avaient pas donné de baguettes ou de cuillère pour ma nourriture, alors j’ai dû utiliser mes mains. J’ai pensé que c’était inacceptable. J’avais besoin de me joindre aux autres pratiquants et de rejeter le persécution. Avec cette pensée, j’ai été expulsé de la petite cellule et ramené dans la cour. À ce moment-là, nous avons reçu beaucoup de conférences et d’articles du Maître. Avec les conseils du Maître, 90% des pratiquants se sont dressés contre la persécution, étudiant la Loi, faisant les exercices et émettant la pensée droite.

En conséquence, de nombreux pratiquants ont commencé à faire les exercices, donc les gardiens m’ont placé sous étroite surveillance. J’ai été menotté et placé sur une croix pendant trois jours et trois nuits, mais je n’ai pas vacillé. Après 17 jours, je suis retourné dans la cour. Puis, les responsables m’ont transféré dans la Cour n°10 des moulins à imprimerie, où j’ai été encore plus torturé.


2. Amener les compagnons de cultivation à rejeter la persécution et à s’élever comme un seul corps

Peu importe où j’étais, j’avais des attachements à éliminer et des choses que je devais faire. J’ai essayé de prendre contact avec des détenus là-bas. Ils avaient tous du travail pendant la journée, alors je suis évidemment allé là-bas, même si je ne faisais pas beaucoup de travail. Je cherchais toutes les occasions pour parler aux détenus au sujet du Falun Gong. Pour beaucoup d’entre eux, cela leur était complètement inconnu. Après leur avoir parlé, ils ont réalisé que le PCC leur avait menti.

À mon arrivée, un policier m’a convoqué et m’a averti que je ne pouvais pas faire les exercices. J’ai répliqué : « Comment ne pourrais-je pas faire les exercices ? C’est tellement une bonne pratique. Vous ne devriez pas écouter le PCC. Ils vous mentent. Vous devriez savoir ce qui est bon ou mauvais. C’est mon droit de faire les exercices. Vous ne pouvez pas m’en empêcher. » J’ai fait les exercices tous les jours, même s’il y avait toujours des interférences. Au fil du temps, plus de détenus ont compris la vérité et l’environnement s’est amélioré. Les gardiens ne m’ont plus dérangé, je pouvais donc faire les exercices au moulin d’imprimerie.

Il y avait un autre bâtiment devant celui où j’étais détenu ; les pratiquants dans ce bâtiment étaient contraints de faire des travaux dans une grande salle et d’écouter des émissions de lavage de cerveau. Ceux qui refusaient de coopérer étaient retirés et placés sous étroite surveillance. J’ai décidé d’encourager les pratiquants détenus devant le bâtiment à rejeter la persécution. Chaque soir, je pratiquais l’exercice « Tenir la roue » sous les lumières de la rue afin qu’ils puissent me voir. Quelques jours plus tard, un gardien m’a signalé aux autorités. Ils ont décidé de confier à deux détenus la tâche de me surveiller 24 heures sur 24, mais je n’avais pas peur ; je leur ai plutôt clarifié la vérité. Quand ils me criaient dessus, je faisais tout simplement les exercices dans leur bureau. Ils étaient tellement effrayés qu’ils avaient ordonné à certains détenus de me ramener à ma cellule. Comme ils essayaient de me déplacer, j’ai crié : « Falun Dafa est bon. » En fin de compte, le superviseur a ordonné aux détenus de frapper quiconque ferait les exercices. Si les détenus omettaient de se conformer, ils auraient des points déduits dans leurs dossiers, je ne pouvais ni marcher, ni même aller aux toilettes. Il m’a fallu plus d’un mois pour récupérer. Puis j’ai écrit aux autorités pour rapporter le superviseur. Les fonctionnaires ont eu peur et m’ont supplié de ne plus les signaler. Depuis lors, j’ai pu faire les exercices ; simplement les gardiens me laissent seul, tant que les autorités ne le découvrent pas.

Peu à peu, les pratiquants ont commencé à émettre la pensée droite et ont refusé de faire le dur travail. À la fin de 2006, les autorités ont éliminé le quartier des pratiquants de Falun Gong et tous les pratiquants ont été envoyés dans différents services. Nous avons commencé à clarifier la vérité aux détenus. Sur une centaine de détenus, plus de 80 d’entre eux ont renoncé au PCC et à ses organismes affiliés.

À la fin de chaque journée, ils faisaient l’appel et chacun devait descendre de son lit pour répondre. Je ne m’y conformais pas, parce que je ne me considérais pas comme un criminel.

Je suis emprisonné depuis six ans maintenant. Je n’aurais pas survécu, si ce n'était ma foi dans le Falun Dafa et les conseils du Maître. Plus tard, tous les pratiquants ont continué à étudier la Loi et à faire les exercices. Le 19 novembre 2007, la prison n°2 de Shenyang n’avait plus de pratiquants ; ils ont tous été transférés vers d’autres prisons.

Le 19 février 2010

Traduit de l'anglais au Canada

Version chinoise :
http://minghui.ca/mh/articles/2010/2/19/218410.html

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