Partagé au Fahui européen 2009 à Paris - Une précieuse opportunité pour ma cultivation

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Bonjour Maître, bonjour compagnons de pratique !

Je m’appelle Peder Giertsen, je vis à Oslo, en Norvège et j’ai commencé à cultiver dans Dafa au début de l’année 1999. Je partagerai certaines expériences lors de l’accueil de la tournée de Shen Yun à Oslo, où j’ai agi comme coordinateur principal


Suivre les exigences du Maître
Nous avons étudié le Fa ensemble (et individuellement), fait FZN, et établi le projet d’accueil de Shen Yun pour sauver les gens. L’exigence du Maître (Shifu) est une coopération inconditionnelle et un seul corps. Nous étions d’accord également comme toujours pour suivre les consignes de Shen Yun, la « compagnie » pour laquelle nous travaillions. Nous nous sommes souvenus que Maître a dit aux pratiquants australiens dans la conférence 2007 (pas les mots exacts, seulement en audio) qu’il n’était pas critique que nous le fassions parfaitement ou moins bien, ce qui est critique c’est notre coopération mutuelle. Maître a dit aussi que nous ne devrions pas trop insister sur nos propres idées, et que peut-être dans ce processus, des miracles surviendraient, parce que notre esprit est droit et que nous travaillons bien ensemble. Le mot clé est confiance – avoir confiance en Maître et établir la confiance entre pratiquants.


Coopération inconditionnelle
Toujours coopérer inconditionnellement, même en rencontrant des situations difficiles ; nous avons discuté cette question dans le grand groupe de pratiquants à plusieurs occasions et avons été d’accord sur certains principes, tels qu' agir selon Zhen-Shan-Ren et suivre strictement toutes les instructions émanant de Shen Yun, ainsi que penser aux autres, écouter les autres, être patients, regarder à l’intérieur etc. Nous devrions être de bons pratiquants. Pour de meilleurs résultats c’était la responsabilité de chacun de dire lorsqu’ils avaient d’autres points de vue, idées, où n’étaient pas d’accord avec les décisions prises par le groupe.

De nombreux pratiquants ont été pleinement engagés tout au long de l’entier processus ; certains ont participé de façon plus occasionnelle. Les décisions ont été prises et mises à exécution plutôt facilement – avec une différence culturelle subtile. Il semblait que pour les Chinois la coopération inconditionnelle signifait quelque chose comme soit pousser pour sa propre solution ou être obéissant et faire comme on leur disait de faire ; ils disent même souvent « Dis moi quoi faire et je le ferais », tandis que pour les Norvégiens cela signifiait davantage être inclus dans le processus et le dialogue afin de trouver les meilleures solutions.

Défis dans le travail pratique
Il n’y a que quelques pratiquants en Norvège, et encore moins à Oslo. Nous devions prendre cela en considération en décidant de la façon de faire le travail pratique. Nous n’étions pas capables de le faire comme dans d’autres villes ayant de nombreux pratiquants. Nous n’avions par exemple qu’un groupe coordinateur tandis qu’en Suède, pays voisin, il y avait plusieurs groupes de travail, en fait ils avaient davantage de groupes que nous n’avions de pratiquants parlant norvégien dans le projet.

Nous n'avions jamais réalisé un tel projet auparavant, et nous nous sentions quelque peu perdus. En raison du manque d'expérience, cela a pris beaucoup de temps de trouver quoi faire et quelles activités entreprendre, aussi prendre des décisions prenait beaucoup de temps. Un groupe coordinateur délègue normalement le travail aux autres. Ici c'était plutôt l'inverse. Les pratiquants avaient des informations et des suggestions venant de l'étranger qu'ils voulaient que les coordinateurs appliquent à Oslo et ils voulaient tous de l'aide pratique au moyen de stands, de brochures, d'affiches, etc. De cette façon, c'était davantage comme les ”ordres” qui remontaient et le travail qui était ”délégué” aux coordinateurs.

Avec des ressources limitées, il n'y avait tout simplement pas assez de temps pour tout le travail. Parfois, dans le méli-mélo de ne pas savoir quoi faire et de n'avoir pas assez de temps, je me sentais frustré et désespéré, et j'en pleurais même –sentant que je n'atteignais pas les critères. Ce n'était pas agir comme un pratiquant. Je me suis éveillé et j'ai changé ma façon de penser, réalisant que c'était un grand honneur d'avoir été choisi pour ce travail; réalisant également qu'aussi longtemps que nous suivions les exigences de Maître, tout irait pour le mieux.

Le business mondial est local – également avec Shen Yun
Nous avons eu connaissance des bonnes expériences des USA, que la chose importante était de vendre des billets dans les centres commerciaux. Cependant, ceci n'était pas possible à Oslo parce que tous les espaces étaient occupés bien longtemps après Noël. Egalement, la location était trop élevée pour y être souvent. Une exception: nous avons obtenu un stand dans le centre commercial le plus sélect du centre-ville d'Oslo – ils ne louaient pas de stands, mais ils nous ont donné quatre semaines gratuites parce que nous faisions la promotion d'une activité culturelle de haute qualité!

Nous considérions l'effet des publicités comme loin d'être suffisant, aussi les stands dans des endroits publics ou bien juste marcher dans les rues, de préférence parmi des acheteurs potentiels comme au sein de bons quartiers commerciaux et devant les théâtres, étaient nos seules possibilités d'atteindre les gens ayant des ressources suffisantes à grande échelle. Mais le fait d'être dans les rues pouvait-il être compatible avec l'image de très grande qualité de Shen Yun? Ceci ne pourrait manifestement pas se faire à Washington DC, ce qui est facile à comprendre, mais à Oslo c'est différent. Ici, même les grandes compagnies de renom ont des stands dans les rues, et les gens sont habitués et l'acceptent aisément. Et c'était notre dernier recours.

Il y avait de la résistance dans le grand groupe car nous ne pouvions pas vendre des billets dans les centres commerciaux et que nous ne pouvions pas non plus les vendre dans les rues – ceci n'était pas grand standard. Heureusement, il existe un grand réseau Internet de distributions de billets et les gens sont habitués à acheter leurs billets ainsi. Vendre à travers leur site et via leur partenaire billet a également donné à Shen Yun une bonne image. Il n'y avait aucune autre option, et les chinois ont décidé de faire confiance aux jugements des pratiquants locaux, et nous sommes allés dans les rues! Il était touchant et impressionnant de voir comment les pratiquants parlant chinois pouvait s'adresser aux gens avec quelques mots de norvégiens et une brochure. Selon les retours du site, certains acheteurs leur ont parlé du fait d'avoir reçu une brochure des mains d'une gentille personne chinoise habillée avec des vêtements d'un empereur ou d'une Dame Tang dans les rues.

Un des gros avantages de ne pas vendre les billets par nous-mêmes était que nous pouvions nous concentrer uniquement sur le fait de faire pour les autres, de sauver les gens, et n'étions pas perturbés par des pensées comme "combien de billets vais-je vendre aujourd'hui?" Ceci a rendu plus facile le fait de rester droit et dévoué à notre mission. Dans le groupe de coordinateurs, nous parlions la plupart du temps des tendances des billets vendus. Si cela avançait bien ou non, et la conclusion était toujours la même –nous devons faire encore mieux!

Shen Yun est la cultivation
Shen Yun était une opportunité de cultivation pour nous tous. Pour ma part, je me suis efforcé d'être plus calme et conscient de chaque chose que je faisais et quand j'interagissais avec les gens; de penser davantage aux autres. Il est facile pour moi d'oublier de penser aux autres d'abord quand j'ai la notion que l'efficacité est nécessaire. Les pensées droites sont donc là pour changer la situation. De cette façon, les relations ainsi que les méthodes de travail s'améliorent. Je dois encore m'améliorer dans ce domaine; et je suis reconnaissant des quelques progrès accomplis – grâce à l'aide des compagnons de pratique.

Un esprit critique est un autre obstacle que je me suis efforcé d'abandonner. Quand des pensées critiques au sujet des autres me venaient à l'esprit, ça va de le dire d'une manière gentil, à la façon d'un pratiquant, sans une voix au ton critiquant et non comme une vérité absolue. Avec une bonne intention de vouloir le meilleur pour l'autre et pour la cause commune, cela s'avère bien meilleur. Ceci est à propos d'éveil de conscience et de changement de mon état d'esprit sur le moment – et de me souvenir que je ne dois pas nécessairement dire tout ce que je pense.

Au cours de la première partie du projet, j'ai ressenti une pression très forte. Cela a débuté quand j'ai invité un petit groupe de pratiquants à considérer la possibilité d'accueillir Shen Yun. Durant ce temps, j'ai lentement développé la notion que le projet d'une certaine façon relevait de ma responsabilité, et bien qu'inconscient de cela, quelque part j'ai eu la notion que j'étais seul avec ce projet. Ceci était faux bien sûr et contraire aux enseignements de Maître, et cela a créé des difficultés pour moi et pour le groupe. Heureusement, d'autres pratiquants l'ont vu, m'en ont parlé et m'ont aidé à changer cela.

Maître nous avise que la clef pour de bons résultats est de bien coopérer et nous coordonner. Etudier le Fa ensemble forme une bonne atmosphère de confiance et de compréhension mutuelles, une fondation pour le dialogue et pour trouver de nouvelles solutions – avec l'aide du Fa. Dialoguer, c'est se mettre de côté, c'est écouter de façon à réellement comprendre l'autre personne et seulement alors répondre.

La droiture contre les interférences
Oslo était sous une exceptionnelle forte chute de neige durant notre période de vente des billets, spécialement durant les week-ends, nos jours les plus remplis. Comment établir un rapport avec ceci? Les interférences n'auront aucun effet si nous sommes droits. Nous avons adopté une attitude de ne pas nous laisser arrêter par cela. Même si nous étions transis de froid et trempés jusqu'aux os, et même si quelqu'un ne voulait pas prendre une brochure par ce mauvais temps, nous avions confiance dans le fait que notre présence aurait un effet. Nous rapprochant de la date du spectacle, pratiquement tout le monde avait eu une brochure, mais il y avait encore beaucoup de billets invendus. Nous avons alors changé de distribuer les brochures à parler aux gens du spectacle et leur rappeler combien il était magnifique – afin de les encourager à acheter un billet. Plus important, nous avons renforcé notre groupe d'étude de la Loi à 5 heures chaque matin sur Sonant en nous rappelant ainsi notre mission de sauver les êtres.

C'était principalement dans cette phase que nous avons fait des publicités dans les journaux – pour rappeler le spectacle aux gens ainsi que leur rencontre précédente avec les pratiquants. De cette façon, nous pensions que les publicités auraient un bon effet. Sans cette rencontre plus tôt, nous pensions que l'effet n'aurait pas été si bon. Bien que nous ayons atteint un bon résultat financier pour Shen Yun à Oslo, nous aurions pu faire encore mieux beaucoup de choses. Avec une main-d'œuvre limitée, nous avons concentrés nos efforts sur la vente des billets, et cela nous a laissé peu de temps pour travailler sur les publicités et les VIP.

De nouveaux défis
Le groupe de pratiquants à Oslo a rencontré de façon surprenante des problèmes après le spectacle. En raison de lourdes critiques parmi les pratiquants, l'atmosphère et la coopération sont devenues mauvaises, le groupe s'est divisé avec des ressentiments et ne formait plus un seul corps. Quand les coordinateurs, dû au fait de ne pas former un corps uni, n'ont pas pu faire un budget positif et qu'en conséquence, ils n'ont pas été autorisés à accueillir le spectacle 2010, tout le monde est devenu conscient que nous allions manquer l'opportunité d'accueillir Shen Yun et d'aider au salut des êtres. Cette prise de conscience nous a tous réveillé. Ont suivi des partages francs, sincères et ouverts entre les pratiquants afin de rétablir la confiance et la coopération. Certains se sont excusés pour avoir eu des mots durs, d'autres ont compris les bonnes intentions. L'atmosphère a changé et le groupe a commencé à bouger ensemble dans la même direction.

Actuellement, il y a dix pratiquants qui sont dévoués à accueillir Shen Yun à Oslo et qui ont invités tous les autres pratiquants en Norvège à les suivre. J'espère sincèrement que nous ferons tous bon usage de cette précieuse opportunité de bien cultiver et travailler dur pour faire que Shen Yun soit un succès à Oslo en 2010.


Merci pour votre attention. Merci Maître!

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