Mme. Fan Ruiming du canton de Luannan, dans la province du Hebei, a été torturée en garde à vue policière

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Nom : Fan Ruiming (樊瑞明)
Genre : F
Age : inconnu
Adresse : village Wuguanzhai, canton de Luannan, province de Hebei
Profession : agricultrice
Date de la dernière arrestation : 11 mai 2001
Dernier lieu de détention : centre de détention du canton de Luannan (滦南县看守所)
Canton : Luannan
Province : Hebei
sévices subis : privation de sommeil, passage à tabac, confinement solitaire, torture, restreinte physique, interrogatoire, détention


Mme Fan Ruiming était une pratiquante de Falun Gong du village de Wuguazhai, canton de Luannan dans la province de Hebei. Alors qu’elle était en détention en 2000 et 2001 elle a été soumise à une torture brutale aux mains de policiers du canton de Luannan. Plus tard elle est décédée de maladie. En triant ses affaires personnelles, sa famille a trouvé une note qu’elle avait écrite en 2001 :

Mon nom est Fan Ruiming et je suis une pratiquante du village de Wuguanzhai, canton de Luannan, province du Hebei. Je me suis rendue à Beijing pour faire appel en faveur du Falun Gong le 16 décembre 2000 et ai été arrêtée. Le lendemain, j’ai été renvoyée au département de police du canton de Luannan. Pendant mon interrogatoire, le policier Li Shusen m’a giflée à plusieurs reprises et une femme filmait l’interrogatoire. Vers midi les policiers m’ont envoyée au centre de détention du canton de Luannan.

Le jour suivant, Li Shusen m’a emmenée au poste de police de Sigezhuang et j’ai été introduite au bureau du chef de la police. Dès que j’ai mis le pied dans le bureau, plusieurs policiers m’ont donné des coups de pieds et jetée à terre puis ils m’ont enlevé mon manteau. Deux d’entre eux m’ont saisi aux bras et ont appuyé leurs pieds sur mon dos. En même temps, d’autres me tenaient avec une corde qui allait du dos à la poitrine et des aisselles aux épaules. Ils ont attaché la corde en haut de mon torse et l’ont tirée d’un coup sec continuellement. Après un certain temps la corde a commencé à déchirer ma chaire laissant des marques ensanglantées sur ma poitrine, mes épaules et mon dos. Je n’ai pas pu retenir des larmes de douleur mais ils n’ont pas arrêté jusqu’à ce que la corde casse. Puis ils m’ont demandé pourquoi j'étais allée à Beijing

La police m’a torturée sans répit. Ils m’ont torturée constamment, par exemple en me maintenant au sol et en tordant une de mes jambes par dessus l’autre, puis ils poussaient la jambe supérieure le plus fort possible vers le bas. Une autre torture a été de me frapper à la tête, au visage, au dos, aux jambes et le dessous des pieds avec des matraques de police avec pour conséquence des ecchymoses violettes et bleues. Ils m’ont également giflée à tour de rôle jusqu’à ce que je crache du sang. Vers minuit, ils m’ont menotté les bras et attaché les jambes à une cage en métal. En même temps ils m’ont enlevé mon manteau pour que je souffre du froid. Deux policiers sont restés me surveiller. Dès que je fermais les yeux et que je somnolais ils me tapaient sur la tête. Quand d’autres policiers sont arrivés au travail le matin suivant, ils m’ont de nouveau torturée à tour de rôle. Le soir ils m’ont menottée de nouveau à la cage avec les jambes attachées.

Tout en me battant ils me disaient clairement: “Si nous te battons à mort, nous ne ferons que creuser un trou et t’enterrer. Personne n’en saura quoi que ce soit. Nous avons l’ordre secret de Jiang «[Si les pratiquants du Falun Gong sont battus à mort, ce sera compté comme du suicide]. [Note : C’est un ordre direct donné par le Président Jiang Zemin]

Six personnes étaient impliquées dans la torture à laquelle j’ai été soumise, parmi eux Jin Schumin chef de section du département de police (qui a torturé de nombreux pratiquants avant moi), Li Shusen, Hua Shuli un policier chef adjoint, un homme grand dans la quarantaine et un jeune homme dans la vingtaine. Ils m’ont battue de cette façon jusqu’au 30 décembre 2000 et ils m’ont renvoyée au centre de détention.

Parce que je refusais de renoncer à ma cultivation pratique, Li Shusen est venu m’arrêter chez moi et m’a conduite au poste de police de Xicheng le 11 mai 2001. Six policiers dont je ne connais pas le nom m’ont battue et donné des coups de pied. Jin Shumin criait : « Suspendez la et battez là ! » Et avant même qu’ils le fassent je crachais du sang suite au passage à tabac. Voyons cela, ils ont arrêté. Ils m’ont envoyée au Champ de tir de Ninguo où j’ai été détenue pendant dix jours avant d’être ramenée au centre de détention.

Après ces deux arrestations j’ai été détenue pour un total de onze mois.

Traduit de l’anglais de:
http://www.minghui.org/mh/articles/2009/10/27/211164.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

Contacter les éditeurs :
[email protected]

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.