Préserver l’ordre lors des tribulations et valider rationnellement la Loi

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J’ai toujours été une lectrice avide de livres depuis mon enfance. Un soir d'août 1996, mon époux a annoncé juste avant dîner : ‘’J’ai un livre. Veux-tu le lire ?’’ J’ai pris le livre et immédiatement les trois caractères chinois pour ‘’ Zhuan Falun m’ont sauté aux yeux. J’ai commencé à lire et plus je lisais, mieux je comprenais les principes de la Loi. A minuit, j’avais fini la moitié du livre, et j’ai lu l’autre moitié le lendemain. J’étais enthousiaste et un peu ébranlée à la fois. J’ai appris que c’était la Loi de Bouddha, qui enseignait aux gens à accomplir de bonnes actions. Le livre répondait à de nombreuses questions que je m'étais posée toute ma vie, mais pour lesquelles je n’avais trouvé nulle part de réponses.

J'ai lu le livre dés que j’avais du temps libre et j’étais fascinée par ce qu’il me disait. Je lisais le livre entier tous les trois jours. À la mi-septembre, juste un mois après ma première lecture, je savais que rien ne pourrait m’empêcher de devenir une authentique pratiquante de Falun Dafa.

Le lendemain, lors d’un dîner de mon unité de travail, j'ai fait savoir à tous ce que j’avais décidé. Chacun a montré de l’incrédulité, me sachant agnostique. J’ai donc saisi l’opportunité d’exprimer mes raisons de vouloir pratiquer Falun Gong. J'ai expliqué à chacun que les pratiquants s’en tiennent à de hauts standard pour eux-mêmes en accord avec les principes de la Loi ‘’Authenticité-Compassion-Tolérance.’’ J’ai dit à mon superviseur : ‘’Je me laisserais plus divertir par les clients qui n’ont pas de relations d’affaires avec moi. Je ne veux plus être une profiteuse.’’ C’était la première fois que je présentais la Loi dans un environnement public.

Avant que l’hiver s’installe, nous fermions hermétiquement les fenêtres pour éviter que la chaleur s’échappe. Cette année, j'allais finir quand j’ai découvert que j’avais utilisé toute la pâte. J’étais chargée de m’assurer qu’il y aurait suffisamment de matériaux disponibles, et il m'était facile d'emporter chez moi ce dont j’avais besoin. Ce jour-là, j’ai hésité. J'ai pensé que ça n’était pas conforme aux standards que je devais avoir pour moi-même. Ce n’était pas une question de valeur, mais de maintenir mon standard éthique en tant que pratiquante et d’être stricte avec moi-même. Je me suis donc rendue au supermarché et ai acheté une bouteille de pâte.

Avant que je devienne pratiquante, j’étais assez populaire et mes collègues restaient à distance par respect. Un jour, un employé d’une autre unité est venu dans mon bureau, s’est assis sur le sofa et a déclaré : ‘’C’est vraiment bien pour toi d’apprendre Falun Gong. Sans cela je n’oserai pas m’asseoir ici et discuter avec toi. Je n’aurais même pas osé venir dans ton bureau. Nous avons parlé de toi et sommes tombés d’accord sur le fait que ‘tu sembles être devenue une autre personne. Nous savons tous que c’est Falun Gong qui t’a changé !’’

À la fin de l’année, nous nous assurions que tous avaient payé ce qu’ils devaient. Lorsque nous devions plus que ce que nous pouvions rembourser, nous donnions des pots-de-vin aux responsables des collectes. C’est devenu la norme dans un pays corrompu. Par exemple, la propriétaire d’un restaurant est venue pour payer ce qu’elle devait à notre société. Elle a mis une enveloppe dans le tiroir de mon bureau. A ce moment, j’étais très occupée et elle est partie après avoir réglé ce qu’elle devait. Dans l’après-midi, j'ai regardé l’enveloppe et y ai trouvé quatre cent yuans. J’ai expliqué à la caissière que je devais les lui rendre . Après être arrivée au restaurant, j’ai annoncé à la propriétaire que je lui rendais l’argent. Elle était un peu embarrassée : ‘’Je sais que j’aurai du vous donner plus. Mais, mes deux fils sont à l’université et de nombreuses personnes venues ici pour manger n’ont pas encore payé.’’ Je lui ai expliqué qu’elle se méprenait et lui ai répondu : ‘’J’ai appris Falun Gong et notre Maître nous enseigne à devenir de meilleures personnes. Donc, je ne peux accepter ce que je n’ai pas gagné.’’ Après prés d’une heure, elle a finalement semblé comprendre. Mais elle a eu des difficultés à me croire. Je lui ai assuré que même sans cet argent, je ferai tout ce que je pourrais pour l’aider.

Dès lors, tous ceux qui venaient traiter des affaires avec moi ont d’abord écouté cette histoire. Dans deux buts, d'une part éviter des problèmes non nécessaires et ensuite aider à diffuser et valider la loi pour ces personnes.

Dans le passé, la caissière me respectait, ou devrais-je dire qu’elle avait un peu peur de moi. Puisqu’elle avait obtenu grâce à moi de nombreux bénéfices, elle m’écoutait et suivait mes conseils. Hélas, notre relation a empiré après que je sois devenue pratiquante. Elle a commencé à se plaindre, a cassé des choses et m’a injuriée. Un jour, avant de rentrer chez moi, je lisais la Loi. Elle a surgi dans mon bureau, a commencé à tout casser, et prononcé quantité de mots horribles. Lorsqu’elle a réalisé que je l’ignorais, elle s'est approchée et m'a pointée du doigt : ‘’Qu'est-ce qui ne va pas avec toi ! Tu ne te préoccupes que de ta ‘’cultivation’’, et rien d’autre. Je me conduis atrocement, mais tu continues à m'ignorer. Dans le passé, les gens se souciaient de ce qu'on disait. ! Mais aujourd'hui les autres vous intimident !’’ Puis, elle a commencé à pleurer. J’ai appris que mon supérieur lui avait demandé d’acheter des fournitures de bureau et qu’elle n’en avait pas reçu de bénéfices. J’étais dégoûtée par son attitude, ainsi, je lui ai rétorqué d’un ton mitigé : ‘’Cultiver est mon propre problème. Je ne veux pas obtenir d’avantages insignifiants, mais je ne t’empêche pas d’en bénéficier. Pourquoi me cries-tu après de cette façon ?’’ Elle a répondu : ‘’Si j’avais tes capacités, je ne serais pas venue ici pour que tu m’aides.’’’ J’ai dit que cela n’avait pas de relation avec moi et je lui ai demandé de rentrer chez elle.

Après être rentrée chez moi, ce jour-là, cela m’a travaillé toute la soirée. Maître a expliqué :

‘’Mais normalement, quand un conflit surgit, si le cœur humain n’est pas piqué au vif, ça ne compte pas, ça n’a pas d’effet et on ne peut pas en recevoir d’élévation.’’ (Zhuan Falun)’’*

Puisqu’il n’y avait personne avec qui parler et partager mes problèmes chez moi, j’ai pris l’habitude de lire davantage la Loi lors de l'apparition de problèmes. Ainsi, lorsque mes enfants allaient se coucher, je m’asseyais par terre pour lire la Loi.

Lorsque j’ai pratiqué les exercices tôt le lendemain matin, la Loi du Maître m’a indiqué la réponse :
‘’ arriver en vous cultivant à l’éveil complet sans égoïsme ni ego’’(La nature de Bouddha sans écoulement’’ de Points essentiels pour un avancement assidu)

Je savais que Maître me donnait un indice et que c’était une situation où j’aurais du bien faire. J’ai compris : ‘’Ce que j’ai cultivé est l’éveil juste d’altruisme et le pré requis est de considérer les autres d’abord. Si je ne peux pas atteindre cette exigence, comment puis-je continuer à cultiver ?’’

Au travail, j’ai dit à la caissière : ‘’Je n’aurais pas dû te parler comme je l’ai fait. Je suis une pratiquante et c’est moi qui ai échoué à bien cultiver. Je peux voir maintenant que je t’ai maltraitée dans le passé et aujourd’hui, je voudrai sincèrement m’excuser auprès de toi. J’espère que tu pourras me pardonner.’’ Son attitude a changé après que j’ai rectifié mon champ. Dans le futur, je pensais d’abord à la réaction des autres dés qu’un conflit surgissait. Ceci montre la tolérance des pratiquants.

Mes deux enfants et moi avons pu nous asseoir en double lotus depuis la naissance et nous sommes restés assis 40 minutes lorsque nous avons fait la méditation assise pour la toute première fois. A cette époque, ma fille, collégienne, souffrait d’inflammation des muscles et d’arthrite rhumatoïde. Au printemps et en automne, ses jambes et ses mains gonflaient et devenaient très raides. Je devais l’emmener et la ramener de l' école sur mon vélo. Elle était dépendante de médicaments au quotidien et qui ne l’aidaient pas. Ses maladies ont disparu après que nous ayons commencé à pratiquer Falun Gong. Lorsque des gens ayant les mêmes maladies que ma fille me demandaient ce qui s’était passé, je leur disais que la pratique de Falun Gong avait guéri ses maladies.

Mon fils était en cours préparatoire à cette époque, et en rentrant à la maison après l’école, il écoutait les conférences du Maître sur un magnétophone à cassettes. Il écoutait aussi tout en jouant ou en faisant ses devoirs. Lorsque des compagnons de pratique venaient faire des échanges, il disait : ‘’Maman, ce qu’il a dit n’est pas correct. C’est différent de ce qu’a dit Maître.’’ Un jour, après être revenu de l’école il m’a dit avoir trouvé un yuan lors d’une classe d’éducation physique mais ne pas l'avoir pris. Cependant, un de ses camarades de classe l’a ramassé et était très heureux. Je lui ai dit qu’il était un pratiquant mais pas son camarade, il ne connaissait donc pas le principe de ‘’pas de perte, pas de gain.’’

Un après-midi, son professeur a téléphoné et m’a demandé de venir à l’école. A mon arrivée, elle m’a déclaré : ‘’Allez à l’hôpital.’’ Puis, elle a expliqué : ‘’Durant la récréation, votre fils a dû se rendre au second étage. Il a été soulevé et jeté au sol par deux garçons. Nous avons tenté de l’emmener à l’hôpital, mais il a refusé d’y aller. Ainsi, nous avons dû vous appeler pour que vous l’y emmeniez.’’ Mon fils m’a expliqué qu’il n’y avait pas de problèmes parce que Maître le protégeait.

Dans la matinée du 20 juillet 1999, lorsque mon fils et moi sommes arrivés sur le site de pratique, seuls quelques pratiquants s’y trouvaient. J’ai appris que les pratiquants dans le pays avaient été arrêté. Par conséquent, certains s'étaient rendus auprès du gouvernement provincial en appeler au nom du Falun Gong. J’ai pris immédiatement le bus avec mon fils et deux autres pratiquants, pour nous rendre dans la capitale provinciale. Nous sommes arrivés aux alentours de 09 :00 heures et avons constaté qu’elle était encerclée par la police militaire. On nous a dit que le gouvernement ne parlait avec personne et que les pratiquants qui venaient faire appel étaient dirigés vers un stade. Lorsque nous y sommes arrivés, les portes étaient gardées par un contingent important de policiers militaires qui ne nous ont pas laissés entrer. Peu de temps après, les pratiquants à l’intérieur du stade ont tous été emmenés dans des véhicules de police. Après qu’ils aient été éloignés, ceux de l’extérieur du stade ont été arrêtés. Aux alentours de 13 heures, nous avons été mis dans un bus et emmenés dans une école éloignée d’une heure. De nombreux pratiquants se trouvaient déjà dans la salle. Plusieurs haut-parleurs diffusaient des matériaux qui calomniaient Falun Dafa. Les pratiquants lisaient des articles de Maître à l’unisson. C’était une bataille émouvante entre le bien et le mal !

Le 5 décembre 2000, trois pratiquants et moi nous sommes rendus à Pékin. À notre arrivée, nous sommes allés directement Place Tienanmen. Nous avons suivi la musique et trouvé un groupe sur place. Nous nous y sommes insérés et avons sorti les bannières de nos poches. Lorsque la foule s’est dispersée, j’ai levé mes bras et déployé la bannière. J'ai crié : ‘’Falun Dafa Hao (Rao) (Falun Dafa est bon) !’’ ‘’Falun Dafa est la loi juste !’’ Rétablissez la justice pour notre Maître !’’ et ‘’Rétablissez la justice pour Falun Dafa !’’ Tout a semblé devenir calme. Les personnes autour de moi étaient choquées. A ce moment j'ai vraiment expérimenté la dignité d’une grande divinité. ignorant la présence des agents de police en civil qui se dirigeaient vers moi, ainsi que des véhicules de police, et utilisant le temps limité pour crier ces mots. Les autres pratiquants dans tous les coins de la place y ont fait écho. Un agent de police a saisi mon bras et deux autres ont arraché ma bannière. Puis, ils ont couru après les pratiquants. Mes larmes ont jailli en voyant la fermeté des pratiquants arrêtés.

Nous avons perdu notre environnement de ‘cultivation’ et les pratiquants ont tous ressenti une pression énorme. J’ai appelé quelques pratiquants diligents chez moi et leur ai dit : ‘’Cette tribulation massive est arrivée, nous devons par conséquent former un corps uni plus que n’importe quoi d’autre. Puisque tous les membres de ma famille sont pratiquants, vous pouvez venir ici si nous devons discuter de sujets importants.’’ Chacun était très content.

Pas mal de pratiquants sont venus chez moi, et nous avons regardé et écouté les conférences du Maître. Je me souviens encore d’un rêve un jour, dans lequel j’ai vu un très grand bus garé sur le bord de la route. Je me suis assise sur le siège du conducteur. Je pensais que je ne pouvais pas conduire un bus parce que je ne savais pas où était la pédale de l’accélérateur. Mais j’ai posé doucement mon pied sur une pédale. C’était l’accélérateur. Le bus a commencé à rouler mais c’est devenu de plus en plus difficile. La route était large mais la surface très rude. Je n’étais pas nerveuse du tout et j'ai conduit fermement le bus jusque chez moi. Soudain, je me suis réveillée. Je savais que c’était Maître qui m’encourageait.

Je me rendais souvent dans une boutique pour imprimer des matériaux. Comme je clarifiais les faits au propriétaire, il me soutenait. Je lui ai souvent demandé d’imprimer les matériaux que je téléchargeais à partir du site Internet Minghui. Au début, les pratiquants n’ont pas pleinement réalisé l’importance de ’’clarifier les faits’’ au sujet de Falun Gong. Lorsque la première série de matériaux de clarification des faits a été imprimée, personne n’est venu les prendre, ainsi, mon époux et moi les avons distribués. Graduellement, de plus en plus de pratiquants sont sortis, ainsi nous avions besoin de plus en plus de matériaux de clarification des faits. Je ne voulais créer aucun problème au propriétaire du magasin d’imprimerie, aussi ai-je décidé d’acheter une imprimante. Puis, chaque pratiquant en a pris et les a distribué dans différentes zones en même temps.

Nous avons aussi effectué quelques recherches et trouvé les numéros de téléphone des départements et postes de police, des centres de détention, des camps de travaux forcés, des prisons, des institutions gouvernementales, des magasins et usines dans notre province. Nous leur avons envoyé une lettre avec des conseils bienveillants quand à comment traiter les pratiquants.

Le 15 mai 2005, nous avons organisé avec succès une conférence de partage d’expériences dans notre agglomération. Les pratiquants, comme un tout, ont tous pu ‘’prendre la Loi pour Maître’’ et ‘’tout considérer en accord avec la Loi’’ Chaque pratiquant savait quoi faire et nous avons fermement et rationnellement fait ce que nous devions dans la validation de la Loi. Certains pratiquants avec une mentalité de peur sont graduellement sortis pour rejoindre les efforts de clarification des faits, en voyant les compagnons de pratique revenir sains et saufs.

Version chinoise disponible à : http://www.minghui.org/mh/articles/2009/8/22/206916.html


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