Déclaration de l’Association Européenne de Falun Dafa

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Il est largement reconnu que la proposition de loi, plus connue sous le nom de loi “anti-subversion” a été rédigée sous la pression de la Chine. Elle permettrait “d’interdire toute organisation… affiliée à une organisation de la Chine continentale qui a été interdite en Chine par les autorités centrales”.

Pour l’instant le système législatif de Hong Kong est calqué sur celui du Royaume-Uni. Cependant, si cette proposition de loi passait, Hong Kong devrait interdire toute organisation définie par la Chine comme étant une menace pour la sécurité nationale, ce qui serait un pied de nez à l’autonomie de Hong Kong et au principe “Un Pays, Deux Systèmes”. Tous les dissidents seraient affectés, y compris le Falun Gong, les défenseurs de la démocratie et les catholiques. La loi anti-subversion mettrait fin à la liberté de presse à Hong Kong dès lors qu’il s’agirait d’information concernant Pékin. En substance, cette loi serait l’exportation à Hong Kong du totalitarisme, des violations des droits de l’homme, et les cours de justice à Hong Kong ne pourraient plus intervenir. La Chine pourrait étendre à Hong Kong la persécution féroce de ces gens pacifiques qui mènent leur vie en respectant les principes “Authenticité, Bienveillance, Patience.”

Bien qu’il soit demandé à Hong Kong d’intégrer l’Article 23 dans sa constitution, la proposition actuelle est beaucoup plus draconienne qu’elle n’y paraît. La version de la proposition de loi présentée au public pour la consultation a provoqué une large opposition chez des personnalités des milieux judiciaire, politique et des droits de l’homme, ainsi que les milieux religieux, les médias et les autres communautés du territoire de Hong Kong.

Cette proposition a également rencontré une large opposition dans le reste du monde. Le 15 décembre à Hong Kong, 60.000 personnes de toutes origines socioprofessionnelles ont défilé dans les rues de Hong Kong en scandant “on tiendra bon”. C’était une des plus grandes manifestations sur le territoire depuis la rétrocession. En Europe, Chris Patten, le Haut Commissaire Européen aux Affaires Etrangères a déclaré le 6 novembre 2002 lors de la célébration Cathay Pacifique pour le Commerce en Chine “la loi anti-subversion de Hong Kong est une proposition inquiétante qui va dans la mauvaise direction”. De plus, le Ministre des Affaires Etrangères anglais Jack Straw a déclaré le 19 novembre 2002 : “le Royaume Uni a la responsabilité de protéger les droits et les libertés garantis dans la Déclaration Commune – et doit faire en sorte que la nouvelle législation soit compatible avec ces droits et libertés et qu’elle préserve l’autonomie de Hong Kong”. Une déclaration du gouvernement britannique du 18 novembre à Hong Kong a réaffirmé qu’une loi qui menace le droit commun, les droits de l’homme et les libertés fondamentales serait “dévastatrice” pour le territoire de Hong Kong. D’après un reportage sur la BBC du 22 novembre 2002, le porte parole du ministère des affaires étrangères américain Philip Reeker a déclaré, que tout système à Hong Kong doit être “prévisible, transparent et juste”.

Le gouvernement de Hong Kong devrait écouter la voix du peuple. Nous faisons appel aux autorités de Hong Kong pour qu’elles préservent l’autonomie du territoire à déterminer le statut du Falun Gong et d’autres groupes à Hong Kong, pour garantir que les droits et libertés du peuple de Hong Kong soient préservés et pour respecter l’appel général à publier le détail de la proposition de loi pour consultation publique.

http://www.clearharmony.net/articles/200212/8919.html

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