LGE -Un ancien professeur de l’université Tsinghua témoigne

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Mon nom est Xu Yin. Avant de venir aux Etats-Unis, j’étais professeur au Département de Génie Civil à l’Université de Tsinghua à Pékin. Pendant 13 ans d’enseignement, mon travail m’a valu plusieurs récompenses nationales et universitaires ainsi que le respect de mes étudiants et de mes collègues.
Je saisis cette occasion pour témoigner des persécutions que j’ai subies sous le régime communiste en Chine en espérant que mon expérience pourra permettre à d’autres Chinois de réaliser les mensonges du PCC, et pourra aussi les aider à franchir le pas pour sortir de l’emprise de ce parti pervers.

La date du 18 février 2009 est à marquer d’une pierre blanche puisque c’est le jour où l’on a passé le cap des 50 millions de Chinois démissionnaires du Parti Communiste Chinois (PCC) et de ses organes affiliés. Je félicite tous mes compatriotes qui ont eu le courage et le discernement de faire un tel choix.
En août 2008, j’ai été obligé de quitter le poste d’enseignant que j’affectionnais tant, et suis venu à l’étranger pour avoir accès à plus de liberté et de justice. J’ai renoncé à une carrière bien établie parce que je ne voulais plus être persécuté dans un pays où la justice et les droits de l’homme n’existent pas.
C’est en mai 1995 que j’ai rencontré des pratiquants du Falun Gong sur le campus de l’université de Tsinghua. Leur principe de « vérité, compassion et tolérance » m’a tout de suite plu et j’ai commencé à le pratiquer moi aussi peu de temps après. A cette époque, les gens étaient libres de faire les exercices en public, et les livres du Falun Gong étaient publiés à travers tout le pays.


Il y avait neuf pratiquants sur notre point de pratique à l’université. Dès le début, je me suis senti libre de pratiquer publiquement les exercices du Falun Gong, ainsi que d’autres de la faculté et les étudiants. A cette époque, la plupart des gens connaissaient le Falun Gong et savaient que c’était une pratique bénéfique. Avant 1999, plus de 100 millions de Chinois le pratiquaient.


Mais tout a basculé en juillet 1999. Jaloux de la popularité du Falun Gong, le dictateur chinois d’alors, Jiang Zemin, a lancé une campagne de répression très dure contre le Falun Gong. Sous son commandement, les autorités chinoises ont interdit la pratique et initié une campagne médiatique diffamatoire à son encontre à l’intérieur du pays et même au niveau international par le biais des ambassades. En conséquence, plus de 100 millions de personnes innocentes ont été étiquetées « ennemis de l’état » parce qu’elles pratiquaient le Falun Gong. La persécution à grande échelle la plus impitoyable de l’histoire venait de commencer.


La persécution m’a privé de ma liberté et du bonheur d’être enseignant. Les forces de police, le bureau 610* et les comités résidentiels locaux envoyaient des gens me surveiller chez moi, espionnant tous mes faits et gestes ainsi que ceux de ma famille. Notre téléphone et l’accès à internet étaient également contrôlés.


Le matin du 13 mars 2006, après avoir envoyé ma fille à l’école et alors que je me préparais à rédiger le test d’admission au grade d’étudiant national, plus de 20 policiers ont soudainement fait irruption chez moi. Sans aucune autorisation, ils ont commencé à perquisitionner mon domicile. Plus tard, en face de moi, ils ont rempli un mandat d’arrêt et un ordre d’interrogatoire vierges.


Ce jour là, j’ai été arrêté pour avoir été en possession d’un livre du Falun Gong, un best-seller publié par une maison d’édition d’Etat avant 1999.


Ma demande pour obtenir un avocat (comme j’en avais le droit) a été rejetée parce que, selon la police, j’étais un « criminel politique ». Ils ne pouvaient m’accuser d’aucun crime si ce n’est de posséder un livre pourtant publié légalement, mais de toute façon ils ne voulaient pas me relâcher. Sans aucune procédure légale, j’ai été condamné à deux ans de prison. Le prétendu système légal n’est qu’une formalité pour le régime communiste.


J’ai été détenu dans une cellule de moins de 18 m² avec 36 autres personnes. Pendant la journée, les détenus étaient obligés de tenir leurs genoux en s’asseyant sur le sol dur toute la journée jusqu’à ce que leurs muscles se tétanisent. La nuit, nous ne pouvions dormir que sur le côté, entassés les uns sur les autres comme dans une boite à sardines et appuyant nos visages sur les pieds des autres personnes. Les jours d’été, la cellule était étouffante, l’air était humide et les températures atteignant 40°C.
Pire, beaucoup de gens devaient partager la même brosse à dents et la même serviette. Il y avait dans la cellule plusieurs toxicomanes. En raison du manque d’hygiène, les maladies se transmettaient rapidement. Les conditions de vie étaient très difficiles. Pour manger, il fallait s’asseoir à deux personnes face à face en utilisant le même bol et la même cuiller. Tout cela se passait pendant que le PCC se vantait de traverser « la meilleure période des droits de l’homme ».

J’ai été détenu illégalement au camp de Tuanhe à Pékin pendant 16 mois. La moitié du temps en guise de châtiment j’ai été enfermé dans une cellule d’isolement. Chaque jour je devais m’asseoir sur un tabouret bas dans la même position sans bouger face à un mur pendant 18 à 19 heures. C’était une forme de torture terrible parce que le fait de rester assis comme ça pendant une heure était déjà insupportable. Quand je n’en pouvais plus et que je bougeais un tout petit peu, les gardiens de prison me criaient tout de suite dessus, parfois même ils me frappaient. Ces périodes de temps prolongées sans pouvoir bouger provoquaient l’atrophie de mes muscles.

Les gardiens me torturaient de différentes façons, notamment en m’empêchant d’aller aux toilettes pendant longtemps et en m’empêchant de dormir. Dès que je dormais un tout petit peu, les gardiens faisaient exprès de me réveiller. Ces tortures prolongées m’ont causé de graves séquelles physiques et mentales.


La Constitution chinoise dit clairement que les citoyens ont la liberté de croyance. Mais j’ai vécu la réalité de la " liberté de croyance " en Chine.


Le PCC dit que les pratiquants de Falun Gong perturbent la société, mais le fait est que cette persécution illégale cause du tort à de nombreux innocents. Mes étudiants ont perdu un bon professeur. Ma famille a souffert plus que je ne peux le décrire. Mais le PCC blâme ses victimes pour tous les torts commis par le PCC lui-même.


La communauté internationale a offert au PCC l’honneur d’organiser les Jeux Olympiques, croyant, comme ils disent, pouvoir motiver le PCC à améliorer la situation des droits de l’homme. Maintenant le monde doit avoir réalisé qu’il a de nouveau été trompé. Quand j’ai été arrêté illégalement en 2006, les policiers m’ont clairement dit : « on arrête les Falun Gong dès maintenant pour sécuriser les Jeux Olympiques de 2008. » Les faits montrent que durant les JO, le PCC a arrêté plus de pratiquants de Falun Gong et de groupes politiques dissidents que jamais, et la situation des droits de l’homme a empiré.


Le PCC a tout fait pour attirer des VIP du monde entier aux JO. Mais ces VIP ne savent peut-être pas que les coffrets qu’ils ont reçus en cadeaux étaient tous fabriqués par des travailleurs esclaves au camp de travaux forcés de Tuanhe à Pékin. Durant tout le temps où j’y ai été détenu. La police du PCC nous a forcés à fabriquer ces coffrets cadeaux. S’ils avaient su, ne l’auraient-ils pas considéré comme un affront ?

Je ne suis qu’un parmi de centaines de milliers de pratiquants de Falun Gong détenus arbitrairement par le PCC. A l’Université Tsinghua seule, au moins 40 personnes, pour la plupart mes collègues et étudiants, ont été détenus arbitrairement, emprisonnés, et envoyés dans des camps de travaux forcés pour avoir pratiqué le Falun Gong. La plus longue peine était de douze ans. L’un d’eux a été torturé à mort. Un de mes étudiants a été torturé au point qu’il devienne un légume, mais ils ne le relâchaient toujours pas.

Depuis que le PCC est monté au pouvoir, il a enchaîné les Chinois à la fois spirituellement et physiquement, il n’a apporté au pays rien d’autres que des désastres. Il a aussi trompé et empoisonné le reste du monde en exportant des produits contaminés et des pratiques terroristes dans le monde libre.


En novembre 2004, The Epoch Times a publié une série éditoriale intitulée les " Neuf commentaires sur le Parti communiste " qui révèle dans les moindres détails la nature perverse du PCC. Depuis, plus de 50 millions de Chinois ont déclaré publiquement qu’ils se désolidarisaient du PCC, de la Ligue de la jeunesse et des Jeunes pionniers. C’est un phénomène qui mérite d’être célébré. J’espère que de plus en plus de gens vont lire cet éditorial qui fait trembler le PCC.


La Chine avait autrefois la civilisation la plus magnifique du monde, mais nous n’avons pas de futur si nous ne nous séparons pas du PCC pervers le plus vite possible. Je forme le vœu que la Chine redevienne prospère et civilisée une fois que le PCC aura été anéanti.


*Le bureau 610 est une forme de Gestapo chinoise qui a été mise en place par le Parti Communiste Chinois spécialement pour persécuter le Falun Gong.


Source http://www.theepochtimes.com/n2/content/view/13308/


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