Mme Zhang Yijie raconte son expérience de neuf ans de persécution

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Récemment, j'ai entendu dire que le site Minghui avait besoin de témoignages de persécution. Je me suis rappelée mes souvenirs douloureux des neuf dernières années et les ai classés du mieux de ma connaissance comme preuves de la persécution sans merci contre le Falun Gong par le Parti communiste.

Neuf ans de trauma sévère

Mon nom est Zhang Yijie. Je suis née à Changchun, province de Jilin et j'ai été diplômée de l'Université de Jilin en 1977. Après ma graduation, je suis devenue fonctionnaire de l'ancien Ministère de l’Economie et du Commerce extérieur, et de la Coopération économique à l’étranger, aujourd'hui connu sous le nom de Ministère du commerce. J'ai travaillé également au Bureau de liaison du Ministère des sciences économiques étrangères et au Ministère du commerce extérieur et de la coopération économique J'ai été affectée au poste de Deuxième secrétaire des Affaires économiques à l'Ambassade de Chine en Roumanie dans les années 1980 et j'ai tenu ce poste longtemps. Après mon retour en Chine, j'ai été chef-adjointe de division et plus tard, chef de division au Bureau général du Ministère du commerce, parmi d'autres postes officiels. Je jouissais d'une carrière prospère et d'une famille merveilleuse.

J'ai commencé la pratique du Falun Gong en 1994. Mon fils et ma fille étaient des étudiants brillants et exceptionnels--jusqu'à ce que le Parti communiste détruise tout.

Entre les mois de juillet 1999 et avril 2000, les fonctionnaires du Ministère de l’Économie et du Commerce extérieur, et de la Coopération économique à l’étranger m'ont constamment mise sous pression pour me faire renoncer à ma croyance et rester en ligne avec les politiques du Parti central. Ils ont tourné mon mari contre moi. Je leur ai expliqué que le Falun Gong bénéficie aux gens et à la société et que puisque la Constitution chinoise garantit la liberté de croyance, je n'y renoncerais jamais. Durant une période de huit mois ils m'ont amadouée, avertie et finalement menacée que je perdrais tout. J'ai refusé de renoncer à ma foi parce que je n'avais rien fait de mal en étant une bonne personne selon les principes enseignés par Falun Dafa. Au bout de huit mois, j'ai été renvoyée du Parti, bannie de ma position en tant que Secrétaire du Parti et chef de division et mon salaire a été réduit au niveau de celui d'un commis.

J'ai quitté le Ministère et suis allée travailler à l'Institut des affaires internationales et de recherches en commerce. Mes tâches journalières consistaient seulement à remplir des bassines d'eau chaude, balayer le plancher et aller chercher les journaux en étant constamment surveillée. La situation s'est détériorée très vite. Entre 2001 et 2008 j'ai été illégalement arrêtée et incarcérée à sept reprises. J'ai vécu en exil dans la province du Shandong, agglomération de Guangzhou et dans des pays étrangers. On m'a détenue en en centre de garde à vue, dans des abris dépendant des services de police, des écoles, des centres de lavage de cerveau et des camps de travaux forcés. J'ai été férocement torturée parce que je refusais de renoncer à ma foi. j'ai été enfermée dans une cage de métal et brutalement gavée de force. J'ai été attachée à un lit et on m'a injectée de substances inconnues. L'ancien ministre-adjoint et chef du Bureau 610 Li Lanqing a ordonné aux fonctionnaires de me condamner à 18 mois de travaux forcés. Je n'ai pas abandonné ma foi dans les camps de travaux forcés donc ils ont prolongé ma peine de 10 mois à l'expiration de la première.

Le Parti n’a épargné aucun effort pour contraindre les pratiquants de Falun Gong à renoncer à leur croyance. Durant ma peine au camp de travaux forcés j'ai été détenue plusieurs fois en cellule isolée, une minuscule cellule dans une obscurité totale. La première fois on ne m'a pas laissée dormir durant 18 jours et la deuxième fois on m'a forcée à me tenir debout continuellement pendant 42 jours et nuits, pendant que les gardiens, collaborateurs et prostituées, neuf personnes en tout, à tour de rôle m'ont torturée dans une tentative de me contraindre à écrire la déclaration de garantie. J'ai également contracté de graves blessures dans le bas du dos et les jambes en raison des coups reçus. Mais j'étais déterminée à rester ferme dans ma foi quoiqu'il arrive.

Avec le temps, les gardiens ont donné l'ordre aux toxicomanes (également prostituées) et à une criminelle d'intensifier la pression, mais j'ai refusé de signer quoi que ce soit. Elles m'ont assaillie de toutes parts jusqu'à ce qu'il ne reste plus une parcelle de peau intacte sur mon corps. « Tu vas l'écrire ou non?», elles continuaient à crier tout le temps. Finalement , j'ai perdu connaissance, et elles m'ont mise dans un endroit isolé pendant 17 jours, temps pendant lequel j'ai guéri de mes plaies.

Je me suis fiée à ma foi juste en Maître et Dafa et j'ai enduré des abus incessants et indescriptibles, l'isolation complète, la famine, les restrictions pour l'usage des toilettes, la privation de sommeil, les passages au tabac et les abus psychologiques et toutes sortes de mauvais traitements trop nombreux pour les compter qui m'ont laissé des plaies et une cécité partielle des deux yeux, et un problème d'élocution. Mes cheveux noirs sont devenus blancs. J'étais méconnaissable. Cependant, je n'ai jamais et ne céderai jamais à la pression d'un régime qui bafoue les droits humains et la loi.

Après mon départ du camp de travail, je me suis retrouvée de nouveau sans emploi, les fonctionnaires de mon lieu de travail et du comité résidentiel me surveillaient. Les fonctionnaires ont dit : «Vous êtes différente des autres parce que vous ne vous êtes pas réformée » Quand je suis allée travailler, les policiers de sécurité m'ont suivie jusque dans le bus. Mon téléphone au bureau et à mon domicile ont été surveillés Ils m'ont suivie partout, particulièrement lors de jours soi-disant sensibles (jours de congrès du Parti et jours fériés », ils me suivaient de si près qu'on aurait dit qu’ils étaient mes gardes de corps. Les policiers de sécurité ont même mis une table dans le corridor à l'extérieur de mon bureau au travail avec un gardien pour me surveiller huit heures par jour. Je n'avais pas la permission de quitter Pékin. Mes demande d' absence ont été refusées et mes jours de congé et mes vacances garantis par le code du travail ont été supprimés sans explication. On m'a enlevé tous bonus, soins médicaux et augmentations de salaire. Deux policiers de Pékin ont ouvert mon bureau par effraction pendant les deux congrès du Parti en mars 2005 et ils l'ont fouillé sans mandat.

Ma famille n'a pas connu un jour de paix pendant plusieurs années. Afin de leur épargner le harcèlement omniprésent me suivant partout même à la maison, j'ai fait ma demande de retraite anticipée mais on me l'a refusée. Les fonctionnaires m'ont dit « Vous ne vous êtes pas réformée ! On ne peut pas vous laisser à la maison, parce qu'alors on s'inquiéterait (que vous puissiez sortir et parler aux gens au sujet du Falun Gong), donc vous devez venir au travail. ». Ils sont venus chez moi et à plusieurs reprises m'ont forcée à aller au travail et même menacé de mettre fin au salaire pitoyable qui me restait. J'ai quitté la maison seule en septembre 2006 et suis allée en Thaïlande. Un mois plus tard Bo Xilai, le Ministre du commerce d'alors, a publié un document officiel dans lequel il m'a déclarée" mise à pied" citant "impossiblement têtue, créant de ce fait à l'intérieur et à l'extérieur de la Chine un énorme d'impact " comme raison de son action.

On m'a accordée l'asile de la Convention des Nations Unies tandis que j’étais au Thaïlande. En octobre 2007, le gouvernement des USA m'a acceptée à la suite des appels en ma faveur d' O.N.G. internationales, de mes parents et amis qui avaient plaidé mon cas. Aujourd'hui, je suis heureuse car j'ai la chance de révéler au monde entier les crimes contre l'humanité commis par le Parti. Je vais citer mes expériences personnelles pour révéler les tortures et les abus brutaux sans précédent qui ont eu lieu en Chine et qui perdurent jusqu'à ce jour. *


Mes sept arrestations

1. Je suis allée à Pékin au Bureau des appels le 21 juillet 1999 pour en appeler à la justice au nom du Falun Gong après le début de la persécution. La police armée m'a arrêtée et emmenée au Stade de Pékin d'où ils m'ont transférée à un centre de garde à vue dans un secteur de banlieue. Le lendemain, ils m'ont envoyée à un département de police et plus tard à un commissariat de police local dans mon district familial. Trois jours plus tard, les fonctionnaires de mon lieu de travail m'ont raccompagnée chez moi.

2. Une année plus tard, le 12 mai 2000, je suis allée seule, au Bureau des appels central. Aussitôt prononcés les mots « Falun Gong», la police-là m'a arrêtée et emmenée au centre de garde à vue du district de Chaoyang affilié aux services de police de Pékin.. J'y ai fait une grève de la faim pour protester de ma détention illégale. J'ai vu comment ils ont tué la pratiquante Mei Yulan en la gavant de force ce qui lui a causé des saignements internes massifs. Je suis retournée à la maison le 25 mai 2000.

3. Huit pratiquants et moi-même sommes allés à la Place Tiananmen faire appel le 22 juin 2000. La police nous a arrêtés et nous a envoyés à la Treizième division du département de police de Pékin qui se charge des cas criminels majeurs. J'ai fait une grève de la faim et on m'a attachée et gavée de force à deux reprises. Ils m'ont également injectée des substances inconnues. J'ai refusé de leur donner mon nom et j'ai été libérée le neuvième jour de ma grève de la faim

4. La police locale m'a arrêtée chez moi le 21 juillet 2000, seulement parce que c'était une journée « sensible ».Ils m'ont enfermée dans une cage de métal au département de police et ensuite m'ont envoyée dans une salle vide dans une école où deux autres pratiquants étaient détenus. La police et 20 autres personnes m'ont surveillée 24 heures sur 24. On m'a renvoyée à la maison le quatrième jour.

5. Des agents en civil du Bureau de la sécurité publique de Pékin m'ont arrêtée tôt le matin du 3 janvier 2001 immédiatement après que je sois arrivée à mon travail. Ils m’ont mise dans une voiture et m'ont conduite au centre de lavage de cerveau au camp de travail de Xinan, sous l'égide du Bureau du comité de travail du Parti, une agence centrale du régime. J'ai refusé de me « réformer ». Ils m'ont détenue en isolement dès le premier jour et des gens m'ont attaquée régulièrement tous les jours. J'ai fait une grève de la faim pour protester contre le lavage de cerveau et j'ai dit, " Falun Dafa Hao, Zhen Shan Ren Hao" ("Falun Dafa est bon", "Authenticité-Bienveillance-Patience sont bons")

Le neuvième jour ils m'ont emmenée à l'hôpital où ils ont essayé de me faire une intraveineuse, disant que je souffrais d’une insuffisance rénale. J'ai enlevé l'aiguille et drainé la drogue de la bouteille. Les agents du Bureau 610 avaient pour politique que « tous les pratiquants de Falun Gong ne devaient pas être libérés s'ils ne s'étaient pas ‘réformés', mais devaient être détenus dans les camps de travail puis transférés dans un centre de lavage de cerveau et ramenés au camp de travail s'ils continuaient à persister » Ma détermination et les visites de ma famille m'ont aidée à m'affranchir de leur emprise sur moi. Je suis allée à Changchun pour célébrer le Nouvel An chinois 2001 avec mes parents, et la police m'a suivie jusqu'à la maison. Ils ont même exigé des « frais de surveillance » de 4 500 yuans. Je ne voulais pas qu'ils harcèlent mes parents, mais je ne pouvais retourner à Pékin car la même persécution m'attendait donc je suis allée dans le sud à Shandong et plus tard à Guangzhou.

6. je faisais des courses avec une compagne de pratique le 15 mars 2001 à Guangzhou, lorsque des agents en civil sont soudainement apparu et m'ont arrêtée. Ils m'ont détenue dans le centre de garde de Tianpingjia à Guangzhou pendant 45 jours et ils ont trouvé mon nom et mon adresse. La police de Guangzhou m'a envoyée presque aussitôt à l'école d'Éducation légale de la ville de Guangzhou, un centre de lavage de cerveau.
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7. Trois fonctionnaires du département de police de Pékin sont venus à l'École d'éducation légale de Guangzhou vers le 10 mai 2001 et m'ont fait prendre le vol de retour pour Pékin. Ils m'ont envoyée au centre de garde de Paoju de Pékin où j'ai été détenue pendant un mois. Ils n'ont jamais cessé de me pousser à renoncer à ma foi. « Vous devez vous 'réformer' où nous allons vous envoyer en camp de travail.» Je les ai mis en face de leur ignorance des lois d'états qui protègent la liberté de croyance. Un mois plus tard, en juin 2001 Li Lanqing, vice-premier-adjoint a de nouveau donné l'ordre aux fonctionnaires de me condamner à 18 mois aux travaux forcés. La condamnation a été prolongée plus tard à dix mois de plus.


Ci-après un résumé du harcèlement et des abus que j'ai personnellement subis.


1. Au début, je n'avais pas la permission d'écrire des lettres. Je n'ai pu écrire que trois lettres à mon mari et mes enfants durant une période de deux ans et quatre mois

2. Ma famille a eu la permission de me rendre visite seulement quelques fois.

3. Je n'ai pu faire que deux appels téléphoniques sur une période de 28 mois.

4. Ils m'ont donné l'ordre de parler alors que j'avais été forcée à rester éveillée pendant longtemps et quand je disais quelque chose d'incorrect, ils m'ont dit, « Vous êtes sous notre contrôle, et vous avez perdu la tête. Si vous ne vous 'réformez pas' vous allez devenir schizophrène».

5. On m'a gardée en cellule isolée pendant 28 mois, où je n'avais personne à qui parler. Quand à l'occasion on m'a laissée sortir de ma cellule, ils me disaient de ne parler à personne et ils ne me laissaient pas parler à quiconque. Ils ne m'ont pas permis de participer aux activités avec les autres, incluant les repas et les exercices du matin. Ils ont essayé de détruire ma force de volonté par l'aliénation.

6. Je n'ai pas pu lire des livres de mon choix ni écrire des lettres, mais j'ai été forcée à lire et regarder de la propagande diffamatoire qu'ils avaient fabriquée contre le Falun Gong. Ils ont essayé de me faire écrire des « comptes rendus » après la lecture de ces vilains textes et lorsque j'ai refusé ils m'ont torturée.

7. Ils ont déchiré mes vêtements et ont fouillé ma literie. Ils ont pris mon argent et mes articles personnels.

8. Ils ont incité mon mari à entamer une poursuite en divorce contre moi et ont essayé de tourner ma famille contre moi.

9. Ils m'ont menti et ont dit que mon mari avait eu une liaison amoureuse et que mon mariage était fini.

10. Dans une tentative pour me « réformer », ils ont dit que ma foi allait affecter négativement l'avenir de mon mari et de mes deux enfants.

11. Ils ont menacé de m'envoyer en exil au nord-ouest, où je devrais vivre éloignée de toute civilisation.

12. Ils m'ont attaquée verbalement sans arrêt 24 sur 24 et ne m'ont donné ni pause, ni aucun moment de répit.

13 Après le couvre-feu ils ont réveillé tous les détenus de la division et les ont forcés à se tenir debout devant moi. Les détenus en colère se sont tournés contre moi. Ils m'ont attaquée et ont essayé à me contraindre de force à me « réformer »

14 Ils ont pris des feuilles de papier sur lesquelles ils ont écrit des vulgarités et les ont collées sur mon visage et mon corps.

15 Ils m'ont forcée à m'asseoir tout droit toute la journée en regardant droit devant moi sans faire le moindre mouvement. Lorsque j'étais fatiguée, ils ont prétendu que j'étais «dérangée mentalement » et « possédée »

16 Ils ne m'ont pas permis de prendre de douches ni de laver mes vêtements pendant de longues périodes de temps.


17 Ils ne m'ont pas permis d'acheter les choses de nécessité quotidienne.

18 Ils ne m'ont pas permis de me servir du papier de toilette lorsque j'allais aux toilettes.

19 Ils m'ont forcée à m'agenouiller par terre pour aller chercher ma nourriture. Je devais plier mes bras, courber ma tête et piétiner en marchant.

20 J'ai été incarcérée dans une pièce équipée de caméras de surveillance et d'appareils d'enregistrement. Quatre prostituées et toxicomanes m'ont suivie 24 heures par jour.

21 Ils ont prolongée ma peine de dix mois parce que je refusais de me« réformer»

22 Ma famille à Pékin ainsi que les membres de ma famille ont été persécutés à cause de ma foi.

23 Ils m'ont fouillée à-nue.

24 Ils ont obligé les prostituées à m'insulter verbalement avec les mots les plus orduriers. Ils m'ont fustigée, non seulement moi mais aussi le Maître et le Falun Dafa.

Une liste de tourments physiques

1. Gavage forcé à la Treizième division du département de police de Pékin.

2. Passages à tabac à répétition nombre de fois

3. « Position de vol en avion » (forcé de se tenir en position pliée en étirant les bras et les jambes écartelés des deux côtés)

4. On m'a injectée des substances inconnues.

5. Ingestion forcée de drogues

6. J'ai été menottée les bras derrière le dos pendant longtemps

7. J'ai été forcée à me tenir debout pour des périodes prolongées.

8. Examen physique forcé après un passage à tabac par les policiers à l'hôpital

9. S'asseoir sur un banc en bois ou un petit tabouret en récitant les politiques du camp.

10. Forcée à courir le soir dans la neige après une longue privation de sommeil et le manque de nourriture.

11. On ne m'a donné qu'un petit pain de maïs et quelques feuilles de légumes par repas

12. Souvent, pendant plusieurs jours on ne m'a pas donné d'eau. Ils ne me laissaient même pas boire du tuyau de la salle de toilettes

13. Ils m'ont souvent refusé accès aux toilettes pendant 12 heures, toute une journée, même plusieurs jours à la fois, et se sont servis de la «réforme » comme une condition pré-requise pour l'accès aux toilettes

14. Ils ne m'ont permis que deux heures de sommeil par nuit, et lorsque j'ai été détenue à la division d'entraînement on m'a permis de dormir quatre heures par jour, tout au plus.

15. Ils m'ont giflée au visage pour m'inciter à écrire la «lettre de garantie »

16. Ils m'ont frappée à la tête avec la semelle de leurs souliers.

17. Deux collaborateurs ont piétiné mes genoux pendant qu'une tierce personne m'a saisie par les épaules pour me forcer à me plier. Cette torture m'a causé des blessures au bas du dos et aux genoux.

18. Ils m'ont serré les bras et les ont tordus par en arrière rapidement tout en les levant vers le haut. Ceci a disloqué mes coudes en causant une douleur atroce.

19. Ils m'ont forcée à m'agenouiller au plancher, la tête au sol entre mes genoux.

20. Ils m'ont forcée à mettre les bras autour de ma tête et enfouir ma tête entre les deux jambes durant une chaleur torride.

21. Position debout toute la nuit.

22. Bien des exercices « d'entraînement militaire » durant la chaleur de l'été.

23. Une fois à la suite du non-usage des toilettes, j'ai fini par perdre le contrôle de ma vessie et j'ai mouillé mon pantalon, l'urine dégoulinait sur le plancher. Ils m'ont assommée et m'ont traînée ça et là dans la flaque d'urine disant que je servais de serpillière.

24. Suspension la tête en bas.

25. Ils m'ont forcée à prendre la position debout militaire la tête tout droit devant, et les yeux fixés de l'avant.

26. Ils ont demandé à un homme de 113 kg de s'asseoir sur mon estomac tout en se berçant avant-arrière. Ils ont nommé ça « la chaise humaine »

27. Ils ont versé de l'eau froide sur moi en hiver et lorsque je dormais, un autre seau d'eau froide a été versée sur moi aussi. Je tremblais, mais les gardiens n'ont pas voulu que je me change.

28. Ils m'ont frappée avec un bâton pour les instructions d'acrobatie.

29. Ils ont tracé un petit cercle autour de mes pieds et m'ont forcé à m’y tenir dedans pendant longtemps.

30. Plusieurs collaborateurs et prostituées m'ont attaquée à la tête et me tenant la main pour que j'écrive la lettre de garantie. ils m'ont bourrée la bouche avec une lavette sale afin que je ne puisse crier.

31. Une fois, ils ne m'ont pas laissée dormir pendant 18 jours et nuits et durant ce temps ils m'ont forcée à m'asseoir sur un minuscule tabouret de bois. Une autre fois, ils m'ont forcée à me tenir dans la position debout, éveillée pendant 42 jours et nuits tout en me torturant incessamment.

32. Ils m'ont forcée à nettoyer les toilettes, enlever les déchets, creuser des trous pour planter des arbres, porter de lourdes boîtes et nettoyer les cellules. De plus, on m'a forcée à tricoter des gants, chandails, chapeaux, écharpes, et tapis, à envelopper des baguettes, à coller des pantoufles (chaussons) et faire de l'artisanat.

33. Ils ont forcé plus de gens encore à dormir sur la même planche de lit qu'il y avait de disponibilités, alors si une personne faisait le moindre mouvement, toute la rangée devait se tasser et faire de la place en conséquence.

34. Une fois, ils m'ont forcée à laver des centaines de vêtements, y compris ceux qui appartenaient aux gens qui souffraient de la gale. La gale est contagieuse.

35. Ils ont ouvert tout grand les fenêtres durant l'été et les moustiques et insectes m'ont piquée et ils m'ont jetée dehors l'hiver.

36. Ils ont enveloppé ma tête d'une couette au milieu de la nuit et ont hurlé d’écrire la lettre de garantie et en même temps me donnant sadiquement des coups sur mes parties privées.

37. Ils ont donné l'ordre aux prostituées porteuses de l'Hépatite B et C de me surveiller et de rester près de moi 24 sur 7.

38. Ils ont donné l'ordre à quatre prostituées de me battre jusqu'à ce que je perde connaissance. Ensuite, ils m'ont enfermée à clé dans une pièce secrète pendant 17 jours jusqu'à ce que je récupère.

39. Ils ont tenté de me suffoquer à un centre de lavage de cerveau dans un camp de travail en banlieue de Pékin.

40. J'ai été torturée presque jusqu'à la cécité après une torture prolongée, la malnutrition, la privation de sommeil et un travail excessif. Pendant un certain temps, je ne pouvais pas discerner quelqu'un à cinquante centimètres.

Traduit de l'anglais au Canada le 22 septembre 2008

Version anglaise disponible à :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2008/9/22/100863.html

Version chinoise disponible à :
http://minghui.org/mh/articles/2008/9/3/185228.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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