Crimes commis à l'intérieur du centre de réhabilitation narcotique pour femmes de Huhhot

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Le centre de réhabilitation narcotique pour femmes de Huhhot a employé toutes sortes de méthodes pour persécuter les pratiquantes de Falun Gong. Les méthodes employées par les gardes à la troisième brigade du centre de réhabilitation narcotique pour femmes de Huhhot incluent :

1. Isolement. Chaque pratiquante est détenue dans une chambre, surveillée par une détenue toxicomane. Une ou plusieurs anciennes pratiquantes qui « ont été transformées » et ont renoncé au Falun Gong essayent de changer l'esprit de la pratiquante de Falun Gong. La police recourt aux menaces, aux critiques, aux compliments sarcastiques, et au « bavardage » pour essayer de forcer les pratiquantes à se transformer".."

2. Travail de forçat. Les anciennes pratiquantes qui " ont été transformées " et qui ont renoncé au Falun Gong sont responsables de la production, ce qui réduit leur peine d'emprisonnement. Elles choisissent la personne qui travaille le plus rapidement comme norme pour mesurer les autres. Des pratiquantes qui ne peuvent pas finir le travail sont forcées de travailler plus longtemps. Même celles de soixante ou soixante-dix ans ne sont pas exemptées. La charge de travail intense leur a donné des ampoules et des furoncles sur leurs mains. La peine d'emprisonnement d’une pratiquante de Falun Gong de cinquante ans Xu Jimei a été prolongée de trois jours parce qu'elle n'avait pas travaillé assez rapidement.

3.Doubles standards. Les pratiquantes de Falun Gong travaillent comme d'autres détenues, mais le critère de réduction des peines est différent. L’"Accomplissement idéologique " (montrer du regret pour la pratique du Falun Gong ) fait partie du mélange. La police divise les anciennes pratiquantes en trois groupes : " transformée," "presque transformée, " et " complètement transformée." Ils récompensent celles qui essayent de forcer les autres "à se transformer" en 3 à 10 jours, et leur accordent une réduction de peine d'emprisonnement de 15 jours à un mois. Les pratiquantes qui dénoncent les trois rapports, ou refusent d'écrire le soi-disant "dénoncer" le matériel du Falun Gong, sont punies avec des peines d'emprisonnement supplémentaires. Les peines d'emprisonnement de Tian Lisha et de Zhu Caiping ont été prolongées pendant 10 jours supplémentaires pour cette raison.

4. Moniteurs personnels. Deux détenues toxicomanes surveillent quotidiennement une pratiquante de Falun Gong et font un rapport au chef d'équipe de la brigade. Ces détenues demandent souvent de la nourriture aux pratiquantes de Falun Gong. Si on leur refuse, elles menaceront de rapporter au chef d'équipe que la pratiquante de Falun Gong a fait circuler de l'information du Falun Gong.

5. Poison. Les pratiquantes sont forcées de réciter quotidiennement les règlements du camp de travail. Si le chef d'équipe est de mauvaise humeur ou que quelqu'un n'est pas concentrée, elle sera punie et devra réciter les règlements de deux à dix fois. Parfois, l'unité entière est punie pour cela. Chaque jour avant les repas où la marche chacun doit chanter des chansons pour glorifier le PCC. La plupart des pratiquantes de Falun Gong refusent de chanter les chansons et de réciter les règles, même sous les menaces de la police. De temps à autre, les pratiquantes de Falun Gong sont forcées à regarder des vidéos diffamant le Falun Gong, et des CD de propagande, et elles sont forcés d'écrire là-dessus plus tard.

6. Abus physique. Utilisant la réduction de peines d'emprisonnement comme récompense, la police incite des détenues à battre les pratiquantes de Falun Gong. Les pratiquantes de Falun Gong sont souvent injuriées et giflées au visage. Parfois, les pratiquantes subissent des passages à tabac, elles sont forcées de se tenir debout pendant de longues périodes, ou sont privées toute la nuit de sommeil. Les détenues ferment la bouche des pratiquantes ainsi elles ne peuvent pas crier " Falun Dafa est bon". Lu Da, une détenue toxicomane, a pincé le visage et le cou de Liang Lifen, ce qui a lui a laissée des marques à long terme. Song Caiping 60 ans, a eu ses bras menottés derrière le dos pendant deux jours et n'a pas été autorisée à se déplacer, juste pour avoir refusé d'écrire un soi-disant article de "renoncement" au Falun Gong. Elle a été libérée après qu'une autre détenue l'ait écrit pour elle.

On interdit aux détenues, particulièrement les pratiquantes de Falun Gong, de parler. Six personnes sont dans un groupe. Elles ne peuvent pas quitter le groupe. Aucune discussion n’est autorisée en marchant, mangeant, travaillant, ou en allant aux toilettes. Les pratiquantes de Falun Gong sont attentivement suivies. L'environnement est assez déprimant pour amener à des dépressions mentales. Les détenues s'injurient et se battent souvent entre elles de par l'atmosphère déprimante. Il est très difficile d'obtenir une réduction de peine d'emprisonnement, mais très facile d’avoir une déduction de points ou une peine d'emprisonnement prolongée. Si un prisonnier exprime son désaccord avec le chef d'équipe, cela aggrave la situation. Si un prisonnier ne fait pas quelque chose selon les règles, trois points lui sont déduits. Essayer de s'expliquer est considéré un désaccord avec le chef d'équipe, et cela aura comme conséquence une prolongation de peine d'emprisonnement. Trois points deviennent rapidement trente points, ce qui signifie dix à quinze jours d'emprisonnement supplémentaire.

La pratiquante de Falun Gong Zhang Xueqing, détenue dans la deuxième brigade, a été plusieurs fois battue par la détenue He Yun. Elle n'a pas de doigts, ainsi elle ne peut pas travailler. Peng Yumei et Li Yan la maudissent souvent. On la fait sortir de la cellule avant le lever du jour et l’y renvoie après que les lumières soient éteintes dans la chambre, pour l'empêcher de voir les autres. Elle a été détenue en 2005, et elle a déjà purgé une peine de trois ans, mais ils l’ont prolongée d' une autre année.

Le centre de réhabilitation narcotique pour femmes de Huhhot a changé son nom le 26 juin 2008. Il s'est appelé le camp de travail pour femmes de Huhhot, situé à Shaijiajing, une banlieue de Huhhot, Mongolia Intérieure, à côté de la prison pour femmes de Huhhot.

Date de l'article original : 30/9/2008
Catégorie : Récits de témoins oculaires

Version chinoise disponible à :
http://minghui.org/mh/articles/2008/9/18/186130.html

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