La conduite immorale du régime chinois au lendemain du tremblement de terre - 1ère partie

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Après le puissant tremblement de terre dans le comté de Wenchuan le 12 mai 2008, les médias contrôlés par le régime communiste ont intentionnellement sous-estimé la souffrance des gens dans les zones dévastées et les dommages venant de bâtiments scolaires dangereux et mal construits, ainsi que d'autres structures. Les médias d'état chinois ont pratiquement ignoré cet aspect du désastre.

1. La preuve que les dirigeants communistes ont dissimulé les avertissements cruciaux du tremblement de terre à l'ensemble de la population

Plusieurs installations militaires et entreprises vitales ont reçu d'importants avertissements du tremblement de terre. La centrale de Yingxiuwan et la centrale de Taipingyi se situent toutes deux dans le Wenchuan. La moitié des 500 employés de la centrale de Yingxiuwan sont morts, mais personne de la centrale de Taipingyi n'est décédé. Selon des sources informées, la direction de la centrale de Taipingyi a donné aux employés des indications de la possibilité d’un désastre imminent mais était placée sous un ordre formel de ne pas en indiquer la raison réelle. Les gens ont seulement été invités à évacuer le bâtiment.

Les fonctionnaires de la recherche et de la production de l'industrie nucléaire ont également pris des mesures dans les centres de Mianyang pour s'assurer que les gens étaient en sécurité. La perte principale pour ces installations—autant que nous le sachions--est dû à l’effondrement de toute la montagne sous laquelle elles ont été enterrées. Avant le tremblement de terre, les habitants vivant dans la proximité de l'aéroport militaire local de la ville de Chengdu ont vu que tous les avions habituellement couverts étaient prêts à décoller.

Selon les observations et le raisonnement de personnes des zones dévastées, il s'est avéré que les militaires et d'autres organismes du gouvernement ont reçu à l’avance des avertissements secrets. Ceux qui ont eu accès à l'information privilégiée ont ensuite informé leurs familles, qui ont ensuite retransmis l'information.

2. Un mépris avéré pour la vie humaine

Les gens qui vivent dans la rue de Fuxin dans la ville de Dujiangyan n'oublieront jamais ce qui s'est produit à 21h16 le 17 mai, 127 heures après le séisme : une équipe de secours russe a sauvé une femme de 64 ans, Xu Rongxin, de dessous les ruines. Elle se trouvait sous un bâtiment résidentiel de six étages qui s'était complètement effondré. Des habitants des étages inférieurs ont été enterrés sous les décombres. Avant l'arrivée de l'équipe de secours de la Russie, quatre équipes de secours du gouvernement municipal de Dujiangyan étaient déjà passés par là. Ils ont dit : « Il n'y a aucune chance que les gens soient encore vivants ici» et n'y sont pas allés. Juste après le séisme, une équipe de secours russe a envoyé aux autorités chinoises une requête d’autorisation de venir aider, mais il a fallu quatre jours pour que leur offre soit acceptée. Le premier jour où l'équipe russe est arrivée dans la ville de Mianzhu, les fonctionnaires locaux ont bloqué leurs efforts de secours. Le jour suivant, au marché de Hehuachi, des fonctionnaires municipaux de Dujiangyan ont rejeté l'offre d'aide de l'équipe. Quelques Chinois ont ri au nez des sauveteurs russes quand ils ont indiqué que l'approche de l'équipe de sauvetage domestique chinoise utilisant les excavatrices pour creuser aveuglément était mauvaise et inefficace.

Les fonctionnaires de l'état-major du Secours au tremblement de terre de la ville de Dujiangyan ont apparemment indiqué au hasard à l'équipe de secours russe la rue Fuxing. Pendant ce temps, il a fallu à l'équipe russe seulement une heure pour retirer une personne vivante des décombres. Beaucoup de gens ont applaudi alors même qu'ils murmuraient pour eux-mêmes à propos des secours : «Si les équipes de secours d'outre-mer étaient arrivées plus tôt, beaucoup d'enfants de l'école primaire de Xinjian et du collège de Juyuan auraient pu être sauvés».

Le régime communiste a empêché l'équipe de secours russe d'arriver juste après le désastre, et a également installé des barrages routiers pour les équipes de secours venant du Japon, de Corée, de Taiwan, et de Singapour, manquant de ce fait le créneau des 72 première heures, la période la plus critique. Cinq jours plus tard, ce qui aurait pu être un secours réussi s'est transformé en un effort pour retrouver les victimes mortes enterrées dans les ruines. Le chef de l'équipe de secours sud-coréenne a commenté : «Notre seul regret est d'être arrivé ici un peu trop tard».

Voici une scène montrée sur Sichuan TV : Le bruit hurlant de l'excavatrice avait réveillé un survivant enterré sous les décombres. Il a crié juste après avoir entendu la première pelletée, mais le bruit de la machine a noyé ses appels à l'aide. Il a continué à crier et crier et a été finalement retrouvé lorsqu'ils ont rejeté la deuxième pelletée. Cette information n'a jamais été rediffusée. Beaucoup de personnes sur la scène des secours ont dit : «Ce ne sont pas des secours ! La pelle pourrait tuer beaucoup de personnes encore vivantes sous les décombres». Cette triste tournure des évènements est partiellement due au manque d'expérience et de connaissance de secours des soldats, mais cela est principalement du au fait que les dirigeants militaires ont aveuglément suivi les ordres de leurs supérieurs pour montrer la progression des secours et gagner un capital politique additionnel pour les besoins de la propagande du régime.

(A suivre)

Date de l'article original : 20/06/2008

Version chinoise disponible à:
http://minghui.ca/mh/articles/2008/6/5/179752.html

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