Des pratiquants sont soumis à un travail épuisant dans des conditions insalubres dans le camp de travaux forcés Changlinzi de l’agglomération de Harbin

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Le camp de travaux forcés Changlinzi, agglomération de Harbin, province du Heilongjiang, est la cause d’un grave problème de pollution dans l’agglomération de Harbin. Le directeur du camp, Shi Yingbai coopère avec la bureaucratie locale qui gèrent le business. A l’intérieur du camp Changlinzi se trouve une usine de chaussettes qui, au cours des sept ou huit années passées, a jeté les matières chimiques brutes pour la teinture des chaussettes et les déchets toxiques dans la rivière Songhua par le système d’eau usagées, causant une grave menace de santé sur les plusieurs millions de personnes de la zone de l’agglomération de Harbin complète.

Le camp de travail Changlinzi a aussi une usine qui produit des ballons de basket et des chaussures. La colle utilisée est principalement composée de benzène et de xylène, tous deux des poisons. Le benzène et le xylène peuvent causer de nombreuses maladies, dont le cancer et la leucémie. Ces substances empoisonnées flottent dans la rivière Songhua grâce au système d’eaux usagées. Avec la coopération de la bureaucratie locale et son parapluie protecteur, cette usine empoisonneuse peut exister, entraînant une grave pollution de la rivière Songhua. De nombreux prisonniers sont forcés de travailler dans cet environnement empoisonné, sept jours par semaine, violant gravement les lois du travail.

Deux ans après que l’usine a été en production, le camp de travail Changlinzi a invité l’agence de protection environnementale a faire une évaluation environnementale. Cette évaluation a révélé que le niveau de substances empoisonnées telles le benzène et le xylène à l’intérieur de l’usine excédait la quantité permise. Le camp de travail a alors déplacé les gardiens hors de l’entrepôt, mais n’a eu aucune considération pour les vies des ouvriers de l’usine.

Depuis juillet 1999, presque tous les camps de travaux ont participé à la persécution des pratiquants de Falun Gong. Non seulement, ils battent sans merci les pratiquants, mais aussi les forcent à travailler dans des environnements toxiques. Les pratiquants du camp de travail Changlinzi travaillent 16 heures 1/2 par jour, de 6 :30 heures jusqu’à 23 :00 heures. Les heures de travail pour les première et quatrième salles excédent aussi 12 heures, sept jours par semaine. Les repas de la cafétéria servis aux prisonniers sont de qualité inférieure ; la bonne nourriture est mangée par les gardiens et les chefs. Mensuellement, dix yuans, sont désignés pour les dépenses des pratiquants ‘’illégalement emprisonnés’’. Bien qu’ils n’aient jamais reçu d’argent, ils sont forcés de signer une déclaration déclarant qu’ils les ont reçu.

Le chef de la cinquième salle du camp de travail Changlinzi, Wang Kai, a ordonné au prisonnier Ma Taiping de battre 14 pratiquants. Il a frappé M. Liu Jingzhou avec une telle force qu’il a brisé le montant du lit. Le nez et la bouche de M. Liu ont enflé. Les 14 pratiquants de Falun Gong ont été torturés à des degrés divers. Le bassin d’une personne a été brisé et la personne a été hospitalisée. Le pratiquant M. Yu Huaicai a mené une grève de la faim pour protester contre la persécution. Wang Kai a fréquemment ordonné à plusieurs prisonniers de maintenir M. Yu et de le nourrir de force, faisant saigner son nez et sa bouche, et le laissant incapable de parler. Wang Kai a giflé M. Yu parce qu’il ne coopérait pas avec l’alimentation forcée. M. Yu était extrêmement faible et à l’hôpital, on a diagnostiqué qu’il était gravement malade, mais l’administration du camp de travail a refusé de le libérer et a continué la torture, entraînant sa mort en avril 2007.

Le camp de travaux Changlinzi a aussi une usine de cure-dents, que les pratiquants étaient forcés d’empaqueter. Certains pratiquants ont été torturés au point que leur corps entier était couvert de cicatrices. Les pratiquants ont contracté diverses maladies infectieuses suite à la torture, mais le camp de travail les fait encore travailler sur les cure-dents.

Les pratiquants et les pratiquantes sont forcés de porter sur les épaules des sacs pesant prés de 20 kilos, charger et décharger des camions, et faire des travaux excessifs, sans considération de l’âge. En juin et juillet, les pratiquants ont du travailler sous le soleil, fixant les panneaux routiers. Les panneaux routiers étaient extrêmement lourds. Certains ont eu des attaques cardiaques mais le chef de la septième salle, Zhang Bo les a forcés à continuer leur travail intensif. Certains pratiquants âgés étaient incapables de réaliser le travail assigné par le gardien Zhang Bo et ont emmené leur travail dans leur lit pour le finir, les privant de leur sommeil. Certains pratiquants ont eu de graves maladies et ne pouvaient faire de travaux difficiles. Les pratiquants qui n’étaient pas capables de faire le travail étaient soumis à des tortures douloureuses et invalidantes telle que la ‘’Grande Suspension (1).’’

Note:
(1) Grande Suspension – Il y a deux formes de cette torture: 1) Les deux mains attachées derrière le dos et les orteils seuls touchant le sol, la personne est suspendue par une corde liée au montant métallique d'une fenêtre ; 2) Une main du pratiquant est menottée à un lit superposé et l’autre à un autre lit, les deux lits sont tirés dans des directions opposées, causant une très grande souffrance.
Voir illustrations à http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/11/17/54624.html

Date de l’article original : 8/5/2008
Catégorie : Récits de témoins oculaires

Version chinoise disponible à : http://minghui.ca/mh/articles/2008/4/19/176781.html


Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.