Condamnée trois fois aux travaux forcés pour une durée totale de six années d'enfermement, Mme Peng Shiqiong est détenue au camp de travaux forcés de Chongqing au-delà de sa peine d’origine

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Mme Peng Shiqiong une pratiquante de Falun Gong a une cinquantaine d'années. Elle vient de la ville de Huaying de la région de Guang’an dans la province du Sichuan. Après le début de la persécution, Peng Shiqiong est allée à Pékin demander justice pour le Falun Gong et exposer les mensonges propagés par le Parti communiste chinois. Elle a été condamnée aux travaux forcés trois fois par les gouvernements locaux de Guang'an, Nanchong, et Chongqing, à une peine de deux ans à chaque fois, soit un total de six ans. A l’heure actuelle, Mme Peng est détenue au delà de la fin de sa troisième peine. Les autorités du camp de travaux forcés pour femmes de Chongqing prévoient de prolonger sa détention.

Peng Shiqiong a été emprisonnée à deux reprises dans le notoire camp de travaux forcés pour femmes de Nanmusi, où elle a dû supporter la torture pendant quatre ans. Elle a déjà été battue à coups de matraques électriques sur la bouche par le chef de l'équipe n°7, Zhang Xiaofang. On a également interdit à Mme Peng de prendre des douches et de changer de vêtements.

En janvier 2001, dans les deux équipes, n°5 et n°7, qui détenaient spécifiquement les pratiquantes de Falun Gong, on a obligé Peng Shiqiong et d'autres pratiquantes immuables à se tenir debout, le visage contre le mur, de 6:00 heure du matin à minuit et parfois même jusqu'au matin suivant. Parfois, on obligeait plus de 20 pratiquantes à s’asseoir dans une petite salle d’environ 10 mètres carrés. Elles étaient confinées dans la petite salle du matin au soir, et tout se passait dans cette petite pièce, y compris les repas, et se soulager. Personne ne pouvait ni parler ni fermer les yeux. Une fois, les gardiens ont donné l’ordre que, comme les pratiquantes avaient refusé d'être « transformées » on ne leur permettrait pas de se laver les cheveux ou le corps ni de laver leurs vêtements. En outre, les gardiens forçaient les pratiquantes à effectuer un travail tel que trier des soies de porc et coller des sacs pour bébés.

L’hiver 2002, un journaliste Australien est allé au camp de travaux forcés pour femmes de Nanmusi et a demandé des informations sur le cachot dans l'eau. La gardienne de prison Li Qi a nié l'existence d'un cachot dans l'eau. Li Qi a conduit le journaliste du premier étage au troisième. En voyant qu'on avait obligé 13 pratiquantes à se tenir debout, le journaliste a demandé, « Pourquoi sont-elles debout là? » Li Qi a répondu, « Parce qu’elles aiment ça! » Une pratiquante a montré Li Qi du doigt et a dit, « Non, nous n'aimons pas nous tenir ici. Elle nous y oblige ». Après le départ du journaliste, Li Qi a incité des détenues toxicomanes à battre brutalement Peng Shiqiong, Gao Huifang (qui a été depuis torturée à mort), Luo Meng, et Wang Huiying pendant plusieurs heures. Même les prisonnières ordinaires ont été horrifiées quand elles ont vu ce qui se passait et elles ne pouvaient pas regarder. Cependant, ce n'était toujours pas assez pour Li Qi. Plus tard, elle a ordonné à plusieurs prisonnières ordinaires de battre, chacune à leur tour, ces quatre pratiquantes Pendant un demi-mois, quand les autres pratiquantes s'étaient endormies, les gardiens de prison menottaient les pratiquantes les mains derrière le dos puis les suspendaient sur des arbres jusqu'à l'aube. A cette époque, les prisonnières ont donné des coups de pied à Luo Meng de nombreuses fois. Une pratiquante âgée, Wang Huiying a été attachée, les jambes croisées en boule pendant quatre jours. Après l'avoir libérée de ses liens, ses fesses étaient infectées, et l'os était exposé. En outre, les gardiens la forçaient toujours à écouter les enregistrements qui diffamaient le Falun Gong. Ensuite, on l’a forcée à écrire une déclaration de regret.

Le 17 février 2003, comme les pratiquantes refusaient de lire les livres qui diffamaient le Falun Gong, les gardes Li Qi, Li Xia, et Yin Dan ont incité six détenues toxicomanes à dévêtir les pratiquantes Liu Zhongyi, Tao Yuqin, Peng Shiqiong, Luo Meng, et Duan Wenlian. Alors les gardes se sont servis de ceintures en cuir en double épaisseur, de pantoufles en plastique dur, et de bâtons en bois pour battre chacune d'elles. Comme les pratiquantes battues étaient allongées par terre, les gardes les ont traînées dans une autre salle et ont continué à les battre. Quand ils étaient fatigués, ces voyous ont mis leurs chaussures et ont piétiné l’estomac des pratiquantes. Ils ont également employé des méthodes extrêmement obscènes pour insulter ces pratiquantes.

La chef d'équipe, Li Qi et quelques autres gardiens ont incité les détenues toxicomanes et d'autres prisonnières à battre brutalement Peng Shiqiong et d'autres pratiquantes. Aux jours d’hiver très froids, on forçait les pratiquantes à se déshabiller. Si elles refusaient d’enlever leurs vêtements, les prisonnières les déchiraient et poussaient alors les pratiquantes nues par terre. On les insultaient également et on leur disait que les pratiquantes étaient une honte. On ne permettait pas aux pratiquantes d'utiliser les toilettes, et toutes les deux heures, on leur versait de l'eau froide dessus. Les gardiens forçaient les pratiquantes à se soulager dans leurs vêtements, et par la suite, ils leur enlevaient leurs vêtements et les jetaient. Dans l'équipe n°8, Peng Shiqiong et d'autres pratiquantes immuables ont été fréquemment battues par les détenues toxicomanes et d'autres prisonnières qui se servaient également demégots de cigarette pour brûler les mamelons des pratiquantes.

Le 9 mai 2005, Peng Shiqiong et plusieurs autres pratiquants ont été arrêtés à nouveau et secrètement condamnés à deux ans de travaux forcés. Les gardiens de prison n'ont même pas informé leurs familles. Par conséquent, les membres de la famille de Peng Shiqiong ont dû la chercher partout pour la trouver. Ils ont appris que Peng Shiqiong avait été condamnée à nouveau à deux ans de travaux forcés et était détenue au camp de travaux forcés pour femmes de Chongqing, où elle avait été brutalement torturée. Sa famille est allée au camp de travail pour lui rendre visite, mais les gardiens leur ont menti et ont dit qu'elle souffrait d'hypertension, et qu'ainsi, ils ne pouvaient pas la voir. En fait, depuis que Peng Shiqiong est détenue dans le camp de travail, elle est maintenue enfermée dans une petite cellule et torturée brutalement. Sa santé physique est détruite. A cause de cela, Peng Shiqiong a plusieurs maladies, dont de l'hypertension. Plus tard, quand la famille est allée lui rendre visite à nouveau, les gardiens ont retourné leurs cartes d'identification, de sorte que leurs identités ne puissent pas être révélées au public. Cela démontre à quel point les gardiens étaient coupables et effrayés.

Sa peine de deux ans est déjà terminée mais les autorités du camp de travaux forcés pour femmes de Chongqing refusent toujours de la libérer. Quand sa famille a demandé une explication, les gardiens ont prétendu que sa peine avait été prolongée d’un autre mois.

J'espère que tous les gens de bon cœur à l’intérieur et à l’extérieur de la Chine prêteront attention à ces actes cruels commis par le camp de travaux forcés pour femmes de Chongqing. Aidez à sauver Peng Shiqiong, qui a souffert toute sorte de tortures brutales. Aidez à arrêter immédiatement la persécution meurtrière des pratiquantes de Falun Gong.

Le camp de travaux forcés pour femmes de Chongqing: 86-23-67549184


Traduit de l'anglais au Canada le 25 octobre 2007
Version chinoise disponible à : http://www.minghui.org/mh/articles/2007/10/6/164026.html
Version anglaise disponible à : http://clearwisdom.net/emh/articles/2007/10/25/90837.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.