Avec l’élévation du niveau, les épreuves deviennent surmontables

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Fin 1995, je suis allé chez une cliente pour affaires. En parlant avec elle, nous avons abordé les connaissances du qigong. Elle m'a posé plusieurs questions auxquelles je n'ai pas su répondre. Alors, elle m'a dit,' Allez chercher ce livre 'Zhuan Falun', car il y a beaucoup d'explications dedans. J'en avais un, mais quelqu'un l'a pris!' Ses paroles ont résonné en moi comme une étincelle. Depuis, j'ai recherché des pratiquants de Falun Gong, mais impossible de trouver quelqu'un. Alors, pendant ces quatre ou cinq mois, je n'ai pas cessé de penser à 'Zhuan Falun'.

Entre mars et avril 1996, la chance s’est enfin présentée. Au bord d'une route, j'ai croisé quelqu'un entrain de lire. Je me suis approché de lui, et lui ai demandé quel livre il lisait. ' un livre sur Falun Gong', m'a-t-il répondu.

Très excité, je lui ai demandé de me le prêter. Ce qu'il a fait. C'était 'Zhuan Falun (volume 2).
Oubliant mon travail, je me suis accroupi pour lire deux heures durant, et j'ai pu terminer la moitié du livre.

L'homme est revenu. Je lui ai demandé où aller pour acheter ces livres. Il m'a expliqué qu'il y avait un lieu de pratique, tous les matins, de 6 heures à 7 heures. C'était là qu'on les trouverait.

Le lendemain matin, sur le lieu, il y avait une dizaine de pratiquants. Les livres étaient posés à côté. Je me suis procuré ces livres précieux, 'Zhuan Falun' et 'Falun Dafa Yijie', et les ai lus trois fois de suite, comme un affamé, en rentrant chez moi. Mon coeur s'est ouvert. Cette occasion prédestinée, attendue depuis des centaines, des milliers d'années, était enfin arrivée.

C'était ainsi que j'ai obtenu la Loi. Tout était arrangé par le Maître.

Désormais, je me suis levé de bonne l'heure, tous les matins, pour arriver à l'heure à la pratique. Ma femme trouvait ça curieux: j'étais quelqu'un de toujours en retard pour le travail, et voilà, à présent que j'arrivais à l'heure pour la pratique ! Comme elle se doutait de quelque chose, elle est venue avec moi. Au début, c'était pour me surveiller avant tout. Elle a constaté, ensuite que tous les pratiquants étaient des gens bien, et c'est ainsi qu'elle a obtenu la Loi, elle aussi. Alors, tous les deux, nous pratiquions ensemble: nous allions sur le lieu de pratique, par tous les temps, nous nous observions, nous nous guidions, nous nous aidions pour avancer ensemble. Chaque soir, nous lisions une leçon de 'Zhuan Falun', et, une fois par semaine, nous assistions à l'étude en groupe, car apprendre la Loi est primordial.

Dans ' Le Xiu Véritable', Maître a dit :

    "Pouvoir ou non abandonner le cœur des gens ordinaires constitue la passe déterminante sur le chemin qui mène vers l’homme véritablement hors du commun. Tous les disciples se cultivant véritablement doivent la franchir, elle est la ligne de démarcation entre les pratiquants et les gens ordinaires."

Trois, quatre mois après le début de ma pratique, j'ai passé l’épreuve de la maladie. J'avais mal au ventre; tellement mal que je ne pouvais pas bouger. Maître a dit quand il y a des problèmes, il faut les résoudre selon la Loi. Les pratiquants doivent éliminer leur karma, donc, il faut souffrir. Je devais changer ma conception humaine: ce n'était pas la maladie. Maître veille sur tous les pratiquants. Il purifie la plus grande partie de leur corps; le peu qui reste, il faut le supporter. Pendant 3 jours, je n'ai pas pu bouger. Ma femme m'a parlé de l'hôpital. Je lui ai dit que je croyais en Maître, que c'était l'élimination du karma, et que s’il fallait vraiment mourir, alors, je mourrais! En me voyant si fort dans ma croyance, elle a commencé à me lire le livre. J'ai dormi, en l'écoutant. En sortant de mon sommeil, j'ai couru deux fois aux toilettes. Puis, le miracle a eu lieu. Mon corps est redevenu normal. Les autres pratiquants m'ont dit, que c'était une grande épreuve, pour moi.

Peu de temps après, un ami est venu me demander de lui prêter de l'argent, pour son ami, rien que pour une journée. Il s'est porté garant, sans rien signer, et il est parti avec nos dizaines de milliers de yuans destinés au commerce. Ensuite, on n'a pas eu de ses nouvelles! Ma femme et moi, nous avons travaillé à nos postes sans rien toucher de l'unité. Nos affaires sont tombées à l'eau, aussi. Je me suis souvenu des paroles du Maître,' Ce qui vous appartient, vous ne le perdrez pas'. Alors, j'ai pensé que peut-être j’avais des dettes à payer, ou bien que c'était un attachement à l’argent auquel je devais renoncer.

Deux mois plus tard, l'ami m'a rendu une partie de l'argent. Quand nous nous croisions dans la
rue, je passais de l'autre côté pour l'éviter, comme si c’était moi qui lui devait de l'argent! Petit à petit, mon cœur s'est apaisé, comme si tout était oublié. Il m'a rendu tout l'argent.

Les épreuves sont arrivées les unes après les autres. Un jour, l'instituteur nous a téléphoné. ' Votre garçon, en manoeuvrant les instruments de sport, a fracturé la tête d'un camarade, qui est parti à l'hôpital!' Je suis allé à l'hôpital. L'instituteur était en train de faire passer le CT au garçon. J'ai dit,'Soignez-le bien. Je paye pour tout'. Effectivement, ça coûtait cher! Le lendemain, j'ai rendu visite à la famille avec une abondance de fruits à leur offrir. Les parents étaient des gens raisonnables. Ils m'ont dit que c'était un accident, qu'il y avait bien l'assurance scolaire pour couvrir toutes les dépenses médicales. Ouf ! C'était bien une épreuve, pour voir comment je réagissais!

Bien maintenir son Xinxing:

Mon voisin a mis sa maison à vendre. Trouvant ça très commode et le prix peu élevé, je l'ai achetée. Peu après, un soir, à 23 heures passées, quelqu'un a frappé à ma porte. C'était un ivrogne, qui habitait pas loin de chez nous, et qui nous avait demandés de lui rendre service dans le passé. Il criait et jurait tellement il avait bu. Je me suis considéré comme un pratiquant, et j'ai gardé mon calme. Je l'ai emmené au salon pour lui parler. Il m'a dit, 'On dirait que tu as acheté la maison; mais c'est que moi aussi, je la veux. Tu l'as prise avant moi !' 'Si tu veux, je te la redonne,' lui-ai-je dit,' mais comme je l'ai déjà payée, il faut que tu me rembourses.' 'Oui, dans quelques jours', m'a-t-il répondu.

Je lui ai donné la clé de la maison, et il est parti. Avec l'aide du Maître, j'ai pu garder mon calme; mais, étant père de famille, avoir une telle scène devant son enfant, pendant tout ce temps; bref, j'ai perdu la face. Une fois rentré à la maison, j'ai pleuré.

Un autre miracle a eu lieu. La grande photo du Maître dans la maison devenait tri dimensionnelle, et Maître m'a souri. Je n'ai pas pu dormir la nuit. La sueur coulait sur la tête. Le lendemain, la migraine que j’avais eu pendant des années avait diminué Je me sentais très lucide .

J'ai croisé cet homme pendant quelque temps encore. Il m'a demandé de lui rendre service. C'était embarrassant ! Ah! Qu’il est difficile de cultiver son coeur ! Après un certain temps, il a eu des ennuis, et il a déménagé.

Le début de ma cultivation a été difficile . A travers ces expériences, j'ai appris à être sérieux, à apprendre bien la Loi, à regarder à l'intérieur de moi-même lors de l’apparition de problèmes. Avec l’élévation du niveau, ces épreuves deviennent surmontables.

En 1997, les pratiquants sont devenus nombreux. Naturellement, notre foyer est devenu un lieu d'étude. Nous nous réunissions une fois, puis deux fois par semaine. Avec l'échange d'expérience, l'étude de la Loi, individuelle ou en groupes, nous avançions de manière rapide, et nous avons su résoudre pas mal de problèmes. Comme les pratiquants augmentaient en nombre, nous avons créé plusieurs groupes d'étude, et beaucoup entre nous sommes devenus les responsables, assistants et personnes de contact des groupes, qui sont devenus d'autres lieus de pratique.

Ma femme dirigeait un lieu de pratique. J'ai fourni les matériels nécessaires, magnétophone, Cassettes, piles....pour l'usage collectif. J'ai emmené des livres pour ceux qui n'avaient pas les les moyens de s'en procurer. Le 20, juillet, 1999, quand le PCC a fait son scénario pour persécuter le Falun Dafa, j'ai pu le contester en prenant mon propre exemple, il n'y avait de financements venant de nulle part ! J'étais le responsable, notre foyer étant le lieu de pratique, le financement était mon salaire.

De 1998 à 1999, j'ai bien avancé dans ma cultivation. Un après-midi, je lisais 'Zhuan Falun', les jambes en lotus. Tout d'un coup, j'ai vu des couches d''espace devant moi. J'ai réalisé les significations de la Loi, et j'ai compris beaucoup de choses, comme si la sagesse s'était posée sur moi.

J'étais fou de joie. Je l'ai raconté à ma femme, qui a partagé ce moment d'enchantement avec moi. Puis, me sentant très las, j'ai dormi.

Cette expérience ne s'est jamais renouvelée.

En avril, 1999, dans un magazine de l'Academie d'éducation de Tian Jin, il y avait un article qui dénigrait Dafa. Les disciples de Dafa sont allés là-bas pour clarifier la vérité, et sauvegarder la dignité de Dafa. Ils ont expliqué leurs expériences à propos de la cultivation, les bienfaits de Dafa, dont profitent aussi bien soi-même que son entourage....Ils ont demandé que l'article soit retiré, pour ne pas nuire à la jeunesse. Les responsables nous ont écoutés, et étaient prêts à le faire. Ils ont précisé, cependant, qu'il fallait demander l'autorisation d’en haut. Et puis après, on n’a pas sur pourquoi, ils ont durci leur attitude envers nous. Plus de pratiquants sont venus pour clarifier la vérité.

Le 23, l'après-midi, beaucoup de policiers sont venus, à l'académie d'éducation de Tian Jin. Ils ont demandé, avec leurs haut-parleurs, aux pratiquants d'évacuer sans condition. La situation était bloquée. Tout d'un coup, les haut-parleurs se sont tus. Quelqu'un a crié 'Voilà la neige!' Certains pratiquants voyaient des Faluns, flottant dans l'air comme de la neige, au-dessus de l'Academie. Ils voyaient des choses différentes. Certains voyaient de petits Faluns, d'autres de grands, certains voyaient le Fashen du Maître, d'autres le Gongshen du Maître....et puis il y en avait qui ne voyaient absolument rien du tout.

Même les passants criaient aux policiers, Vous voyez les grand Faluns dans le ciel? Comment voulez-vous lutter contre eux?!' Certains policiers sont restés bouche bée. Une demie heure après, tout était redevenu normal. Les haut-parleurs résonnaient encore. A ce moment là, les pratiquants, ont récité 'Lunyu' ensemble. Les policiers ont commencé à les arrêter. Ils sont venus en rangées, plusieurs policiers pour un pratiquant, et ils le faisaient sortir. Ils étaient peureux, à vrai dire. Un pratiquant arrêté, à côté de moi, leur a crié ; 'Qu'est-ce que vous faites?!' et ils sont restés interloqués pendant un bon moment, avant de se resaisir .

De notre côté, nous n'avions pas eu peur, parce que la justice était avec nous. Nous sommes
sortis de l'Academie, et nous nous sommes dirigés vers la mairie pour l'explication. Les policiers nous ont arrêtés aux abords de la rue de la mairie. C'était le commencement de cette affaire nationale du '25, avril'. Nous avons demandé la libération de plus de quarante pratiquants arrêtés ce jour-là.

J'ai lu 'Zhuan Falun' tous les jours,(une leçon, à haute voix, par jour). Puis, j'ai copié, récité le livre. J'ai récité également 'Points essentiels pour un avancement diligent', 'Hong Ying', et ma compréhension augmentait. Je me suis efforcé d'apprendre la Loi, et j'ai expliqué mon expérience aux autres pratiquants. Nous devenions diligents. Nous apprenions bien la Loi, acquérant une base solide, et agissions et mesurions nos actes d’après la Loi. Beaucoup de nos compagnons ont été capables ainsi de suivre le processus, et cela a constitué une fondation solide, après le 20, juillet, pour la rectification par la Loi, et pour le salut du monde.

Pendant ma détention illégale, j'ai pu continuer à apprendre la Loi, car elle fait partie de moi. J'en ai fait profiter les autres compagnons eux aussi détenus illégalement, car nous récitions les uns après les autres les enseignements de la Loi. Ceux qui n'avaient pas eu le temps de le faire, auparavant, ont pu avoir ce soutien.

Je me rends compte, que le processus de cultiver consiste à bien apprendre la Loi, à modifier de façon radicale les conceptions des gens ordinaires, à détruire l'influence de la culture du PCC, à abandonner nos attachements. Voilà le processus de nos croyances justes et déterminées.

Date originale de l'article : le 12 mars 2007

Traduit en France du chinois de : http://big5.minghui.org/mh/articles/2007/3/12/150532.html


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