Taipei Times: Les entreprises contribuent aux violations des droits de l'homme par le gouvernement chinois

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Le 9 février 2007

Suivant le début de la réforme en 1978, la Chine est devenue l'usine du monde. Fin février, ses réserves de commerce extérieur avaient atteint un total de 853.7 billions de $US, dépassant les 831.6 billions de $US du Japon pour devenir le plus important du monde.

Pendant ce temps, les droits de l'homme des chinois demeurent sérieusement restreints – comme on peut le constater dans une lettre largement diffusée au Conseil d'Etat par Li Changping, ancien secrétaire du parti du district rural du Comté de Jianli dans la province de Hubei, dans laquelle il parle de l'exploitation des fermiers, ou dans la considérable Etude sur les Paysans Chinois de Chen Guidi et de Wu Chuntao, qui décrit la condition des fermiers.

En marche avec le temps, le Parti communiste chinois (PCC) est en train de "mondialiser" ses mesures de répression des droits de l'homme, un processus qui peut être grossièrement divisé en trois parties.

Premièrement, le PCC tourne à son avantage les énormes opportunités de commerce qui ont suivi l'internationalisation de la Chine pour convaincre la communauté internationale de l'aider à réprimer les droits humains. Des entreprises comme Yahoo, Google, Microsoft et Skype ont accepté d'installer un logiciel de mots-clefs pour permettre le filtrage d'information non souhaités sur leurs réseaux.

La seconde partie consiste en un renforcement des mesures de répression des droits de l'homme par les multinationales elles-mêmes. En 2003, la firme de cosmétiques américaine Mary Kay et le constructeur allemand Volkswagen ont cédé aux demandes du PCC de licencier quiconque pratique le Falun Gong sur son lieu de travail.

Le gouvernement chinois a également pris avantage de son système de camps de rééducation par le travail et de prisons et a imposé des politiques de traitement préférentiel visant à encourager et à attirer les entreprises en participation.

Les produits de ces entreprises en participation sont exportés vers 13 pays et régions, y compris les Etats-Unis, le Canada, l'Australie, la France, l'Allemagne, la Nouvelle-Zélande et l'Asie du Sud-est.

La troisième partie consiste en l'"exportation" par le PCC de sa persécution des droits de l'homme. Ceci inclut d'utiliser de fortes sommes d'argent pour acquérir le contrôle des médias en langue chinoise à travers le monde et les transformer ainsi en portes-parole du PCC.

La Chine recourt même à la violente persécution des pratiquants de Falun Gong dans le monde. Quelques exemples sont la fusillade contre un pratiquant de Falun Gong en Afrique du Sud, l'attaque de Li Yuan, ldirecteur technique de Epoch Times dans sa maison à Atlanta en Géorgie et les effractions dans les bureaux d'Epoch Times à Hong Kong, Taiwan et autres endroits.

Un inventaire des mesures de répression mondiales des droits de l'homme par la Chine fait apparaître une liste sans fin de tels incidents.

La communauté internationale est restée longtemps silencieuse et a ignoré les actions de la Chine, fournissant ainsi un encouragement indirect. Un exemple est la façon dont la Commission des Droits de l'Homme des Nations Unies a été incapable d'ajouter les violations des droits de l'homme de la Chine à son agenda. La commission a été récemment abolie et remplacée par le Conseil des Droits de l'Homme, mais le problème demeure tout aussi grave, puisque de nombreux pays détenant des performances déplorables au niveau des droits de l'homme sont membres de ce nouveau conseil.

Il y a, bien sûr, des améliorations, puisque les problèmes des droits de l'homme en Chine ont reçu davantage d'attention. Un exemple est que les Etats-Unis ont récemment convoqué Google, Yahoo, Microsoft et Cisco Systems à une audience au Congrès afin de répondre aux suspicions d'assistance aux violations des droits humains de la Chine dont ils font l'objet. Le Président américain George W. Bush a également rencontré trois Chrétiens chinois à la Maison Blanche, et lors d'une récente visite en Chine, la Chancelière allemande Angela Merkel a rencontré Chen et trois autres personnes à l'ambassade allemande à Beijing afin d'en savoir plus sur les problèmes des agriculteurs en Chine.

Source http://www.taipeitimes.com/News/editorials/archives/2006/06/06/2003311998
Traduit de l'anglais de http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2007/2/12/82628p.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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