France : La Commission nationale consultative française des Droits de l’homme se montre préoccupée par la collecte d’organe sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant

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Le 28 novembre 2006, lors d’une séance publique de routine qui s’est tenue dans le bâtiment des bureaux du Premier Ministre, la Commission nationale consultative française des Droits de l’Homme a invité les deux enquêteurs indépendants canadiens, M. David Kilgour et David Matas afin qu’ils témoignent sur les crimes du Parti communiste chinois (PCC) de collecte d' organes sur des pratiquants du Falun Gong de leur vivant. Le président de l’Association Falun Dafa France et un représentant de la branche française de la CIPFG (Coalition pour Enquêter sur la Persécution du Falun Gong en Chine) avaient été aussi invités.

Mme Lamperti, présidente de l’Association Air pour les Droits de l’Homme donne une interview
M. Matas parle de l’enquête sur la collecte d’organes sur personnes vivantes par le PCC à un journaliste de France 2
M. Kilgour est interviewé par la station de télévision France 24

Le Commission nationale consultative française des Droits de l’homme est située à l’intérieur du bâtiment qui abrite le bureau du Premier Ministre et a pour rôle de fournir des rapports sur les des droits de l’homme au bureau du Premier Ministre français. L’audition publique du 28 novembre a été présidée par M. Emmanuel Decaux, Président des Affaires Internationales pour la commission. Le Secrétaire de la Commission, le Général Michel Frost, l’Ambassadeur français pour les droits de l’homme M. Michel Doucin et plusieurs représentants de différentes associations membres de la commission ont assisté à la séance.

Après l'audition, les deux enquêteurs canadiens ont tenu une conférence de presse au cabinet d'avocat de Me. Orlandi pour informer les médias de leur enquête et de l'audition publique à la Commission consultative nationale française de droits de l'homme.

Les deux enquêteurs canadiens ont révélé aux médias qu’à l’audition publique, M. Matas a d’abord décrit les points principaux du rapport d’enquête et déclaré que les crimes du PCC collectant des organes sur des pratiquants de Falun Gong à grande échelle existent bel et bien et continuent à avoir lieu. Il a suggéré que la Commission mène sa propre enquête, que le gouvernement exerce une pression sur les autorités et a demandé un dialogue ouvert et concret au plus haut niveau du gouvernement chinois concernant les allégations discutées dans le rapport d’enquête. Matas a aussi particulièrement suggéré qu’au vue des violations graves des droits de l’homme, l’organisation des Jeux Olympiques devrait être transférée de Pékin à Paris.

Puis M. Kilgour a parlé aux médias de la persécution du Falun Gong en Chine. Il a mentionné la vive reconnaissance du Falun Gong par le Gouverneur Général Canadien et d’autres politiciens qui saluent les principes de « Vérité, Compassion et Tolérance » et leur contribution à l’harmonie de la société.
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A la conférence de presse, M. David Matas a dit qu’ils ont suggéré au gouvernement français d’exercer une pression sur le gouvernement chinois concernant la collecte d’organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant et d’aider à mettre fin au génocide et aux crimes contre l’humanité qui se déroulent en Chine. S’il y a une chance de dialogue avec le gouvernement chinois sur cette affaire, trois règles devraient être suivies : premièrement, le dialogue doit être public et non privé ; deuxièmement, le dialogue devrait se faire à un très haut niveau et non avec la base ; troisièmement, le dialogue doit être concret et non une discussion superficielle.

Il a également indiqué aux médias que compte tenu que le gouvernement chinois n'a non seulement pas tenu ses promesses concernant les droits de l'homme pour lesquelles il s’était engagée au moment où il a postulé pour être la ville hôte des Jeux Olympiques, mais au contraire que les conditions de droits de l'homme ont empirées, ils proposent que la ville hôte des Jeux Olympiques 2008 soit transférée à Paris, la ville qui était en concurrence avec Pékin pour accueillir les Jeux Olympiques de 2008.

Lors d’une conférence de presse commune avec le journal Epoch Times, NTDTV et la Radio Son de l’Espoir, l’avocat Orlandi a dit : « Ce que le Falun Gong met en avant est une culture et des pensées traditionnelles, pourtant le PCC le considère comme une menace à son pouvoir politique. Le Falun Gong est bien implanté en Chine et le nombre des pratiquants de Falun Gong dépasse le nombre de membres du PCC. Le PCC est une dictature et pour éliminer les dissidents, le PCC pense qu’il doit éradiquer le Falun Gong. Aujourd’hui ils utilisent même la collecte d’organes pour éliminer le Falun Gong. » Il a ajouté : « Le rapport d’enquête vient d’être remis à la Commission consultative nationale des Droits de l’homme. Ce rapport est basé sur des faits confirmés. Je pense que la France qui est une protectrice des droits de l’homme, devrait faire quelque chose, même refuser que les Jeux Olympiques de 2008 soient organisés par Pékin et elle doit condamner ces crimes. La suggestion de mon collègue M. Matas est significative. Le refus de l’organisation des Jeux Olympiques 2008 à Pékin poussera les athlètes à condamner ce crime, si on les informe de ce qui se passe là bas et que nous refusons d’aller à Pekin parce que les droits de l’homme sont foulés au pied. Ce rapport donne une preuve complète et claire. Je pense que c’est une très bonne action à mener ! »

En tant qu'observatrice des droits de l’homme, Mme Lamperti, présidente de l’Association Agir pour les Droits de l'homme était aussi présente à l’audition. Elle a dit que cette audition publique montre que le gouvernement français se préoccupe de la persécution du Falun Gong en Chine et confirme les allégations de collecte d’organes par le PCC sur personnes vivantes. En tant qu’organisation des droits de l’homme ce qu’elle demande n’est pas « simplement que le gouvernement chinois libère quelques prisonniers de conscience, car cela ne résoudra certainement pas le problème parce que la Chine toute entière est contrôlée par le même système. Le bureau ¬610 doit être dissout, l’avocat Gao Zhisheng doit être libéré et ils devront permettre aux avocats en Chine de continuer à défendre les droits de l’homme et préserver la justice et la morale humaine. »

France Info, est venu couvrir l'événement et a diffusé les interviews dès le lendemain. La station de télévision, France 24, a fait une interview détaillée avec les deux enquêteurs canadiens. France 2, a aussi envoyé des journalistes .

Version chinoise disponible à :

http://www.minghui.org/mh/articles/2006/12/3/143770.html


Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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